Personnellement je n ai rien contre Florence CASSEZ, et si elle est réellement innocente il est normal qu elle soit libérée mais cette affaire a fait grand bruit, a été très médiatisée contrairement à des choses autant sinon plus graves et importantes.
Pour avoir passé 7 ans dans une prison du Mexique dont je ne connais rien à moins que sa cellule ne fut un palace) , je trouve que pour son retour, elle était bien portante et radieuse (on comprend sa joie c est évident) mais il m a toujours semblé que passer 7 ans en prison auraient laissé des séquelles physiques et psychologiques visibles.
Florence CASSEZ - une autre vision ????
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> on la porte en héros et pourtant !!!!!!!!!!!
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> on la porte en héros et pourtant !!!!!!!!!!!
Le spécialiste
français de l’Amérique latine Hugues Kéraly a donné de nombreux détails sur
cette affaire, bien loin de la désinformation sur l’émotionnel que les médias
français ont choisi d’utiliser.
> Il s’avère que
contrairement à ce qui est dit, à savoir que Florence Cassez serait victime
d’une justice mexicaine cynique et corrompue (le Mexique, cette Russie
d’Amérique du Sud ?), celle-ci aurait en réalité visiblement commis des actes
plutôt graves.
Elle aurait en effet rencontré, par l'intermédiaire de son frère,
Sébastien Cassez, Israël Vallarta Cisneros, présenté aujourd'’hui comme le
kidnappeur en chef d’un gang très violent, le gang du zodiac ou Los
Zodiaco.
Israël Vallarta serait suspecté d'’enlèvements
mais aussi de meurtre et est à ce jour toujours incarcéré au Mexique.
Lors de
leur arrestation en 2005 dans le ranch ou ils séquestraient leurs prisonniers,
la police avait découvert des armes et des munitions de guerre, réservées aux
forces armées, ainsi que trois otages enfermés dans une petite dépendance de la
propriété.
Parmi les effets personnels de Florence Cassez, la police mexicaine
avait saisi une liste de 20 noms et adresses de familles fortunées de la
capitale.
> > L'’une des trois otages était
Cristina Ríos Valladares, enlevée le 19 octobre 2005 avec son mari et leur fils,
et séquestrée avec son fils, pendant 52 jours jusqu'au 9 décembre 2005.
Dans une
interview cette victime oubliée des grands médias français déclare que son fils
et elle reconnaissent Florence Cassez comme leur ravisseuse grâce à sa voix et
son accent et que cette dernière a extrait du sang de l'enfant pour l'envoyer au
père et a menacé la mère de la tuer.
Alors que les parents de Florence n’ont pas
hésité pour leur part à mentir à la presse et au président de la République en
affirmant qu’ils ignoraient tout, eux aussi, des activités criminelles d’Israël
Vallarta Cisneros au point de ne l’avoir jamais rencontré, des photos publiées
dans la presse mexicaine (puis sur des blogs français) semblent au contraire
prouver les très joyeuses relations établies entre la famille Cassez et le chef
du gang.
> > Le 27 avril 2008, Florence Cassez
avait été accusée de quatre enlèvements, d’'associations de malfaiteurs et de
possession d’armes.
Elle avait été condamnée à 96 ans de prison mais la peine
effective était en réalité de 20 ans. Le 3 mars 2009, Florence Cassez récolte de
sa demande d'’appel 40 ans de plus et se retrouve donc condamnée à 60 ans, la
peine maximale au Mexique.
En mars 2011, son avocat mexicain dépose un recours
pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique.
Le 7 mars 2012,
quatre juges sur cinq reconnaissent effectivement des irrégularités de
procédure, mais seuls deux d’entre eux se prononcent pour libérer la criminelle
dont la culpabilité a été établie. Faute de majorité, une nouvelle réunion est
prévue.
En janvier 2013, une proposition d'’annulation de la condamnation de la
Française est de nouveau transmise aux juges avec renvoi devant la cour d’appel.
Mercredi 23 la Cour examine l'’affaire pour la seconde fois et libère Florence
Cassez, sans toutefois confirmer son innocence, puisque semblable à la Cour de
cassation française, la Cour Suprême du Mexique examine la forme des affaires de
justice et non le fond.
> > Elle s’est donc
prononcée sur les vices de forme émaillant le dossier de la Française mais pas
sur sa culpabilité.
> > La politique une
nouvelle fois semble avoir été au coœur de l’'affaire. Le président Français,
l’'un des soutiens les plus actifs de Florence Cassez, choisira de dédier
l'année du Mexique en France (2011) à Florence Cassez.
Cela entraînera la colère
du président du Mexique Felipe Calderón qui annoncera le retrait du Mexique de
ces manifestations culturelles, entraînant l'annulation de l’ évènement.
Coté
Mexicain, Hugues Kéraly affirme avoir discuté avec un jeune ancien ministre du
président Felipe Calderón qui lui aurait déclaré : « Florence Cassez ? On l’aurait
bien laissée partir en France avant le printemps 2011, conformément à la
convention de Strasbourg que nous avons imprudemment signée.
Mais Sarkozy nous
insulte. Delanoë nous conspue. Alliot-Marie en rajoute des tonnes face à son
Parlement.
Ce sont eux et personne d'’autre qui viennent de condamner la petite
Française à perpétuité ! Vous devriez vous en ouvrir à notre ami commun Nicolas
Sarkozy, pour raisonner sa fougue, la prochaine fois qu'’il viendra prendre
galamment de vos nouvelles, au téléphone, dans la cellule de votre
prison. »
> > Mais en décembre
2012, le très conservateur et intransigeant Felipe Calderón (qui avait notamment
fait campagne contre la criminalité) voit lui succéder Enrique Peña
Nieto.
> > Florence Cassez est donc rentrée en
France, avec les honneurs et en bénéficiant d’'une couverture médiatique
exceptionnelle.
Une foule de journalistes l'’attendait lors de son arrivée en
France et ceux-ci ont même été conduits dans une salle de presse du pavillon
d'honneur de Roissy.
C'est là qu'arrivent généralement les personnalités
importantes comme les chefs d'Etats. Laurent Fabius lui-même est allé
l’accueillir à l'’aéroport, accompagné de Frédéric Cuvillier, ministre délégué
aux Transports à l'aéroport de Roissy. La mère de Florence Cassez a reçu la
visite de Valérie Trierweiler pendant que l'’ancienne détenue a été reçue
vendredi soir (25 janvier) avec toute sa famille à
l'Elysée.
> > Si les médias français
s'’emballent, les médias Mexicains eux déchantent en rappelant que Florence
Cassez est libre mais vraisemblablement… coupable !
> >
On peut évidemment disserter des
heures sur le cas Cassez et sa culpabilité éventuelle ou non. Nous avons le
droit de penser que sa peine est suffisante ou pas. Mais on peut se poser la
question suivante :
Qu’est ce qui peut justifier de tels honneurs pour une jeune
femme dont la culpabilité semble plus que probable ?
Est-ce une maladresse
politique française pour froisser volontairement les mexicains ?
Je frissonne en
imaginant l'’accueil médiatique guignolesque que pourrait recevoir les
Pussy
Riot si celles-ci, libérées, étaient faites citoyennes
d'’honneur de Paris voir naturalisées françaises comme le souhaitent certains
responsables politiques de la majorité actuelle.
Je profite de cette tribune
pour rappeler à nos élus que leur travail est en priorité de s’occuper de leur
concitoyens et non pas de faire du Buzz médiatique.
Ceux-ci
feraient donc bien de s’occuper en priorité des 2 216 français détenus à
l’étranger, dont 7 sont du reste condamnés à la peine de
mort.
> > Enfin il faut dire je crois à nos
amis Mexicains la honte qui frappe les Français.
La honte qui frappe la France
après l'’annulation de l'’année croisée entre les deux pays bien sûr mais pas
seulement.
Au moment où Florence Cassez était reçue comme une star du
Show-business, le corps de Yann Desjeux, l'’otage français tué sur le site
gazier en Algérie, est arrivé lui aussi à l'’aéroport de Roissy-Charles de
Gaulle.
La dépouille a été accueillie par la famille du défunt lors d’une
cérémonie intime.
Ce dernier, selon les témoignages d’autres prisonniers, s’est
comporté en véritable héros, notamment en rassurant les otages, en détournant
d'eux l'agressivité des ravisseurs, et en parvenant même à désamorcer le
détonateur de la charge explosive de la ceinture avec laquelle les terroristes
l'’avaient attaché.
Pourtant seule la ministre déléguée des Français de
l’étranger (SIC) avait fait le déplacement. Yann Desjeux n’a lui pas eu droit ni
au pavillon d’honneur, ni à une couverture médiatique nationale que pourtant, il
aurait sans doute bien plus mérité.
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