QUELLE VALEUR ACCORDEE A NOTRE EDUCATION NATIONALE
VIVE LE BAC POUR TOUS !!!!
L'étape suivante serait, évidemment, de donner notre diplôme national à toute l'humanité. La République réaliserait alors complètement sa vocation universaliste !
LA PETITE INTRODUCTION DE BBR
Depuis maintenant des années nous constatons la chute lente de notre Education Nationale et pourtant de plus en plus d étudiants obtiennent le document ouvrant les portes du futur , on annonce déjà plus de 78 % de réussite, en attendant les résultats de ceux soumis au rattrapage et dont la réussite portera à près de 90 %le nombre de nos bacheliers.
Combien de ministres sont passés par là ? Combien de réformes ont-ils voulu effectuer pour laisser l'empreinte de leur passage dans ce ministère ? Et à chacune nous régressons un peu plus. L arrivée de la belkacem n'a rien arrangé : sa théorie du genre, sa volonté de supprimer l'enseignement du latin et du grec qui sont les racines de notre langue française, ses changements de calendriers et d'horaires, où personne ne semble être d'accord, ni enseignants, ni élèves, ni parents d élèves...tout cela n'est pas fait pour redorer le blason de l'enseignement, et personnellement, j'y perds mon latin, ce qui est plus que jamais d'actualité.
Notre Niveau a baissé, ce n est pas moi qui le dis, c est le rapport PISA. Ce rapport évalue, tous les 3 ans, le niveau scolaire international.
En 2012, au dernier classement, la France avait chuté au 25ème rang ( sur 65 ).
Dieu seul sait quel sera notre niveau en 2015 ! Il n y a qu à lire les perles du bac pour savoir les réponses que peuvent mettre certains élèves. Elles dépassent l'imaginable, et ce dans presque tous les domaines. Notre BAC d aujourd’hui n' est même pas l' équivalent de notre Certificat d Etudes d' il y a 50 ans, pour un certain nombre de matières que l'on a voulu délaisser.Le français est devenu le parent pauvre : qui se soucie de Molière, de Racine, de Corneille, de Victor Hugo ?
Demandez à un bachelier de nos dernières cuvées qui étaient Bossuet, Fénelon, Chateaubriand, ou Ésope qui permit à La Fontaine d'écrire certaines de ses fables ?
Il y a peu de chances qu'ils puissent connaître "l'aigle de Meaux" ou "le cygne de Cambrai"
ou réciter par cœur une fable ou une tirade du Cid.
Par souci d'égalitarisme, au lieu de tirer vers le haut, ce qui était inaccessible à certains, on a nivelé par le bas.
Alors, la question que nous pouvons nous poser aujourd'hui est : dans ces conditions imbéciles, quelle est la valeur de notre bac actuel que tous obtiennent grâce aux consignes que donnent la plupart des Académies aux correcteurs et qui sont de majorer de 5 à 10 points supplémentaires toutes les copies.
Cette pratique permet que la moyenne qui donne le "précieux sésame" puisse être atteinte par les cancres de chez cancres ! Ainsi, nous sommes tous égaux dans la médiocrité !
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Il n’y a pas à dire, depuis l’arrivée de Mme Vallaud-Belkacem à la tête du ministère de l’Éducation nationale, celui-ci fait feu de tout bois, enchaîne réforme innovante sur projet révolutionnaire.
Le dernier en date : permettre aux candidats ayant échoué au baccalauréat de conserver pendant cinq ans les notes au-dessus de la moyenne et ne représenter que les matières où ils n’ont pas obtenu la moyenne. Il est vrai que sur les 12 % (en moyenne) d’élèves devant redoubler leur terminale, la moitié seulement réussit à décrocher le précieux papier l’année suivante. Ce qui laisse 6 % d’une classe d’âge qui doit soit tripler sans grande chance de réussite, soit traîner pendant toute la vie le poids d’un échec. Discrimination insupportable.
Jusqu’ici, seuls les candidats libres, souvent des salariés, pouvaient bénéficier d’un tel dispositif. Heureuse initiative qui étendra ce bénéfice à tous les candidats, évitant ainsi un redoublement stressant, le seul encore possible. Il est vrai que pour rater ce qui est devenu l’examen le plus facile de France, il faut soit avoir beaucoup de retard soit dormir pendant les cours. Mais est-ce une raison, parce que l’on n’a pas assimilé les connaissances de base par manque de travail ou insuffisance intellectuelle, ou que l’on est frappé de narcolepsie irrésistible dès qu’un professeur parle, pour être privé de ce qui est devenu un droit inaliénable du jeune Français ?
Il conviendrait, d’ailleurs, d’aller plus loin et de réfléchir à la véritable torture que représente pour nos enfants la scolarité qu’on leur impose pour accéder à un diplôme qu’au final tout le monde obtient. Bien entendu, il faut bien occuper les enfants jusqu’au moment où ils pourront s’inscrire à Pôle emploi. Il faudrait donc continuer à les envoyer à l’école. Mais en leur disant dès le CP qu’ils obtiendront leur baccalauréat dès lors qu’ils pourront justifier, le jour de leurs 18 ans, d’une assiduité suffisante (la moitié des cours, par exemple, me semble une proportion raisonnable). Terminé, les redoublements inefficaces, terminé, le stress des examens, terminé, les dépenses dispendieuses ! Voilà une réforme qui ferait entrer dans l’histoire de l’éducation notre ministre de l’Éducation nationale bien-aimée !
L’étape suivante serait, évidemment, de donner notre diplôme national à toute l’humanité. En permettant à tout jeune de 18 ans dans le monde d’être bachelier, la France accueillerait la jeunesse de tous les pays, assurant le remplissage de ses universités et diffusant la conception nihiliste de la culture socialiste française à l’univers entier. La République réaliserait alors complètement sa vocation universaliste !
Professeur de Philosophie
À l’Éducation nationale, les cancres boursiers passent devant les bons élèves
Les ravages de l’égalitarisme relèvent de l’innommable.
Pour les élèves sortant tout juste du collège, l’affectation dans un lycée ou dans un autre constitue un moment décisif et hautement compétitif – une dure et néanmoins saine initiation à cette société hyper-concurrentielle où ils atterriront bientôt.
Jusqu’à une date récente, l’affectation reposait sur deux critères majeurs : les notes et la localisation géographique du domicile familial. Cette époque semble, hélas, révolue. Un troisième critère s’est imposé en 2008 : les revenus du foyer. Selon un proviseur dont Le Figaro rapporte les propos, un élève boursier avec 10 de moyenne en 3e peut ainsi passer devant un « nanti » qui a 16 lorsqu’il s’agit d’intégrer les établissements les plus prestigieux. On mesure, là, le degré de faillite extrême où notre pays est parvenu.
Les ravages de l’égalitarisme relèvent de l’innommable. Sous l’impulsion de la gauche comme de la droite (faut-il rappeler qui était au pouvoir en 2008 ?), éprises toutes deux de cette chimère qu’est la mixité sociale, on s’est attaqué au caractère salutairement concentrationnaire de la géographie scolaire. Il était pourtant indispensable, pour former l’élite, que certains grands lycées rassemblent en leur sein une excellence homogène, immêlée d’une médiocrité nécessairement pernicieuse et, osons le dire, intellectuellement contaminant.
Il faut souligner, ici, l’incohérence de nos gouvernants, plus encore que leur bêtise. Ne nous rappellent-ils pas toujours la nécessité d’un enseignement plus « individualisé », plus attentif à l’idiosyncrasie des élèves ? Pourquoi, alors, cette promotion de l’hétérogénéité ? Les enseignants eux-mêmes s’avouent désarçonnés par ces classes hétéroclites auxquelles ils ne sont pas accoutumés, et qui compliquent leur travail. La concentration des meilleurs ne nourrit pas seulement l’émulation ; elle permet aussi aux professeurs d’appliquer efficacement une seule et unique méthode pédagogique.
Mais c’est par leur démagogie qu’excellent tout particulièrement les technocrates du ministère. Le nouveau critère social permet aux élèves défavorisés d’intégrer des lycées dont les taux de réussite au baccalauréat – 98 %, voire plus – font sans doute rêver les mères de famille inquiètes face à la stupidité manifeste de leur bambin. Soit. Les voilà rassurées. Mais à quoi tiennent ces taux alléchants ? Pas à l’établissement en soi, ni à ses enseignants brillants qui détiendraient jalousement le secret de la réussite, mais bien plutôt aux potentialités des élèves mêmes qui y entrent, lesquels sont déjà trop bons pour rater leur bac, où qu’ils le préparent. Il est donc inévitable que les taux de réussite de ces lycées chutent à mesure que la part des boursiers y augmentera. La désillusion sera cruelle.
Conséquence de cette réforme : on constate, aujourd’hui, une fuite massive des bons élèves non boursiers vers les lycées privés, afin de reconstituer ce nécessaire entre-soi méritocratique, pour lequel il leur faut désormais payer le prix fort. Il ne reste qu’à paraphraser Orwell : l’école est gratuite pour tous… sauf pour les riches. Hollande, qui ne les aime pas, doit être ravi.
Diplômé de lettres classiques
He... Bonjour BBR, les amis
RépondreSupprimerHeureuse de vous retrouver en espérant que tout va bien.
Il y a longtemps que nous sommes nombreux à nous rendre compte que le niveau a baissé, mais il semble que l obtention de ce sésame ouvrant les portes de la suite à donner à nos enfants satisfassent tous les parents sans regarder s il a encore une certaine valeur.
Il est évident qu il est indispensable si on veut obtenir une situation d avenir correcte ( quoi que j opte plutôt pour le piston que pour les connaissances) et il y a aussi l arrêt des études pour apprendre un métier mais là encore on a repoussé l âge de 14 à 16 ans pour satisfaire la statistique et nous offrir moins de chômeurs.
Le BAC permet de poursuivre les études, entrer dans des universités, les grandes écoles plus tard, mais pour nous mener où (même avec l obtention de grands diplômes l avenir n est pas assuré) mais il est vrai que pendant que les études se poursuivent cela fait du chômage en moins .
Quant aux nouveaux boursiers qui continuent d affaiblir notre niveau, je n ose même pas en parler.....
La Normande
Haaaa le revoilà ... Bonjour BBR, les amis
RépondreSupprimerOn surveillait surement votre retour avec impatience
Vous avez raison de comparer le BAC d aujourd hui avec le CEP de l époque, on n avait pas d ordinateur, pas de tablette, de portable, ni de calculette, mais nous apprenions notre histoire de France, notre géographie, nos départements, fleuves ....nous avions de la morale issue de grands poètes et auteurs, de l instruction civique pour apprendre le respect des autres et de notre pays...Nous n avions pas de correcteurs d orthographe pour nous faciliter l écriture et nous faisons des efforts pour limiter les fautes. Et que dire de tous ces grands auteurs que vous citez....
On considérait le bachelier d avant comme un surdoué.. Qu en est il aujourd hui ? Nombreux disent qu on le donne, soit par des sujets plus simples, soit par la notation plus souple le tout en fonction des besoins.... Le jour où il y en aura trop et qui ne servent à rien, on rehaussera peut être le niveau...
Je n ai jamais bénéficier de bourses, je sais qu elles étaient soumises à de nombreux critères mais qu il semble qu elles soient plus facilement accordées de nos jours...Je ne pense pas que ce soit un bien si le fait de les accorder n est fait que pour évoquer les mêmes droits à tous sans tenir compte des capacités. Mais qu importe nous creuserons un peu plus le gouffre
Nicole PLEY
Coucou BBR le revenant, les amis
RépondreSupprimerDéjà en plein dans le rythme et l actualité.... Moi aussi je dis que notre BAC ne vaut plus grand chose, il est certes nécessaire pour poursuivre les études, obtenir, des licences, maitrises et autres mais je pense aussi qu actuellement sans piston ou réelle capacité prouvé nos diplômés ont du mal à trouver un emploi au proratas de leurs études.
J ai déjà maintes fois lu les perles du Bac et j avoue que je suis très choquée de voir le niveau des réponses.... Plus ridicule que ça tu meurs
Concernant les boursiers je ne me prononce pas , l article parait assez clair et complet , chacun y verra ou comprendra ce qu il veut
Nathalie
Bonjour BBR, content de vous retrouver, Bonjour les amis
RépondreSupprimerC est vrai que le Bac nous y sommes en plein dedans, et ayant écouté les infos, je confirme que nous déjà à presque 80% de réussite et que le taux va encore augmenter avec le rattrapage... Aurions nous besoin de bachelier ? Bientôt nous trouverons dans tous les corps de métiers des bacheliers (électricien, plombier, boulanger etc..) normal notre terre d accueil a besoin que nous soyons au top niveau.
On va dire que l obtention de ce diplôme a l air de satisfaire tout le monde , gouvernement , étudiants et parents, alors que diable si tout le monde est content que demande le peuple, et pourquoi se faire du soucis sur le niveau qui baisse. nous finirons un jour par avoir des cancres supérieurs, qui selon le deuxième article sur les boursiers est déjà bien entamé.
Je pense que tout cela est voulu afin que plus personne ne puisse s exprimer, penser et réfléchir, seul les pistonnés, les amis auront des droits.
Olivier TREQUEL
Bonjour BBR, très content de vous retrouver, Bonjour à tous mes amis
RépondreSupprimerQue pourrions nous ajouter si ce n est que tout ce que vous dites parait plausible, même davantage, une réalité, mais comme le dit Olivier , si tout le monde est content, que demande le peuple....Un Bac, Un travail, et à manger...un peu des euros pour les donner à l Etat et payer nos factures, un peu nos cotisations pour se faire soigner.... Après les gros intellos feront l ENA et on les retrouvera à la place de leur père ou à la tête de grosses entreprises qu ils feront couler en se servant au passage .
Le BAC n est qu une petite fenêtre dans laquelle la magouille existe aussi. On peut même se demander où elle n existe pas.
On perd vraiment la boule dans tous les domaines , et je ne pense pas que l on pourra me contrarier, il ne s agit que de simples constatations visibles et entendues par tout le monde.
Le monde d aujourd hui vit dans l hypocrisie la plus totale, possède de plus en plus de lâches et semble se contenter des miettes qu on veut bien lui donner...
André BERGERAC
Bon retour parmi nous BBR, Bonjour les amis
RépondreSupprimerPouvons nous encore parler de valeurs dans l Education Nationale, en avons nous encore quelque part, je pense très sincèrement que nous sommes en train de toutes les perdre.
Les jeux sont fait rien ne va plus, rien ne va plus nulle part...économie, justice, immigration, alors pour moi BAC qu on le donne ou pas, cela ne change pas grand chose, il fera toujours des satisfaits, c est bien.... et quelques mécontents ...Où cela mènera c est autre chose... On parle chaque fois de réformes, on change chaque fois de ministre et chacun veut faire la sienne, on se demande bien si c est dans l intérêt de nos jeunes ou pour tenter d assouvir leur satisfaction personnelle....On voit les résultats, le niveau.
Oui avec les perles du BAC , on ne risque pas de frôler nos grands classiques si ce n est de les déformer
Jean BOUVARD
Bonjour et heureux de vous retrouver BBR,bonjour mes amis.
RépondreSupprimer"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage" et puis est retourné comme BBR à son blogue!!
Très content de vous lire BBR,et très content aussi de vous retrouver mes amis.
C'est en 1808 que Napoléon créait le baccalauréat.
En 1809 la première session affichait 31 candidats,aujourd'hui environ 700000 candidats passent l'épreuve.
Et le niveau ne cesse de baisser,les nouveaux bacheliers ont de moins en moins de culture,les professeurs sont de moins en moins performants,l'éducation nationale tire le niveau vers le bas pour conserver la sacro sainte égalité des chances et le bac aujourd'hui ne vaut plus rien!!!!
Quand je pense qu'Émile Zola avait raté 2 fois l'obtention du baccalauréat,idem pour André Malraux ,idem pour Pierre Bérégovoy,idem pour Estrosi (c'est drôle parce que pour lui cela ne m'étonne pas!!!),alors je me dis que tous nos énarques qui dirigent notre pauvre France l'ont obtenu dans une pochette surprise!!!!
À force de vouloir pour tous la même chose ,à force de niveler par le bas ,à force d'apprendre aux enfants des choses futiles et d'encombrer leurs cerveaux de vide et d' oublier l'essentiel on assiste aujourd'hui à une débâcle et à un gaspillage de potentiels!!!
Mais cela nous savons très bien que nos "zélites" ne visent pas pour nos enfants l'excellence et qu'il est plus facile de façonner de vrais petits robots prêts à l'emploi avec des enfants dont on remplit la tête de vide!!!!
Oui Olivier tout cela n'est pas le fruit du hasard mais est bien voulu.
Fleur de lys.
Salut BBR, salut les amis.
RépondreSupprimerVous m'avez tous manqué et je suis heureux de vous retrouver sur le blog.
J'avoue que je venais chaque jour, vérifier si par hasard...
Et voici qu'aujourd'hui je trouve ce nouvel article de notre BBR et je vous retrouve tous.
Bien évidemment, je partage vos avis et suis d'accord avec les journalistes qui ont réalisé les deux articles.
Notre BAC ne vaut plus grand chose, comme ne valent plus grand chose nos systèmes d'éducation, de justice, de sécurité, nos entreprises, nos emplois, notre gestion nationale, nos politiques...
L'Indien.
Bonjour BBR
RépondreSupprimerBonjour les amis (es)
contente de lire vos articles qui sont d'une authenticité inégalable
En effet, c'est très inquiétant, en ce qui concerne l'éducation nationale, de voir baisser le niveau de ce dipplome qui avant était fait pour accéder aux universités. Tout le monde ne peut pas faire des études et n'en a pas aussi les capacités
on veut emmener tout le monde sur le bateau, mais tous n'y arriveront pas et cela fait des chômeurs diplômés .de toute façon, le bac ne sert plus à grand chose aujourd'hui . Si vous n'avez pas des connaissances, donc du piston, vous aurez du mal à intégrer un poste . Et c'est comme ça dans beaucoup de domaines
Christine
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