Voici
une question pertinente, librement adaptée par moi.
L’Etat
a-t-il le droit d’entretenir la concubine du Président ? Valérie Trierweiler
est-elle coupable de complicité de détournement de fonds publics ?
Le
Président normal n’a pas hésité à profiter du vide constitutionnel qui pèse sur
ce sujet atypique, François Mitterrand ayant été plus secret dans la prise en
charger par nos impôts de sa double vie.
Valérie
Massonneau, épouse Trierweiler, ne jouit d’aucun statut juridique au côté de
François Hollande, le PACS n’ayant pas encore été étendu aux copines. Et puis
François Hollande l’a déclaré, il est contre le mariage (sauf pour les
homosexuels).
Dès
lors, Trierweiler ne dispose d’aucun droit à bénéficier d’avantages tels que
ceux qui viennent de lui être octroyés : un directeur de cabinet et plusieurs
membres de « cabinet », payés non pas par l’Etat, qui n’a pas d’argent, mais par
les contribuables.
Cela
vaut bien entendu pour Patrice Biancone. L’ancien journaliste de RFI a été nommé
directeur de cabinet de Valérie Trierweiler, a-t-il annoncé dimanche 20 mai.
C’est
un ami de longue date de Valérie Trierweiler, journaliste de Direct 8 et Paris
Match, et le couple présidentiel a passé une partie de ses vacances d’été 2011 à
Hossegor (Landes) où il possède une maison.
Le
journaliste a précisé que le cabinet de Mme Trierweiler compterait 4 à 6
personnes.
Les
premières dames ont souvent eu par le passé un secrétariat ou un cabinet à
l’Elysée, pour gérer notamment leur courrier, les interviews, etc. C’était le
cas pour Bernadette Chirac et Carla Bruni-Sarkozy, des épouses légitimes. Mais
la première petite amie ?
Que
dit le code pénal ?
Article
432-15, modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art.3 (V) JORF
22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002:
« Le
fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une
mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de
ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou
des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout
autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est
puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende »
Valérie
Trierweiler serait dépositaire de l’autorité publique sans que nous en ayons été
informés ? Est-elle chargée d’une mission de service public ? Elle a embauché un
ami intime du couple, à moins que François Hollande ai trempé dans la combine
?
La
tentative de délit, prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes
peines.
Pouvez-vous,
Madame Taubira, Garde des Sceaux, éclairer notre lanterne ?
Car
dans un an, lorsque la Cour des comptes aura présenté la facture aux Français,
il sera trop tard pour pleurer.
Valérie
Trierweiler nous la joue causette avec son métier de journaliste qu’elle doit
conserver pour nourrir ses enfants, et elle embauche six personnes – six
salaires – pour continuer à aller toucher sa paye à Paris Match ?
C’est
ainsi que l’on fait les comptes, chez les socialos ?
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