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lundi 18 juin 2012

DE QUEL DROIT ?? ET AVEC QUEL ARGENT ??


Voici une question pertinente, librement adaptée par moi.
L’Etat a-t-il le droit d’entretenir la concubine du Président ? Valérie Trierweiler est-elle coupable de complicité de détournement de fonds publics ?
Le Président normal n’a pas hésité à profiter du vide constitutionnel qui pèse sur ce sujet atypique, François Mitterrand ayant été plus secret dans la prise en charger par nos impôts de sa double vie.
Valérie Massonneau, épouse Trierweiler, ne jouit d’aucun statut juridique au côté de François Hollande, le PACS n’ayant pas encore été étendu aux copines. Et puis François Hollande l’a déclaré, il est contre le mariage (sauf pour les homosexuels).
Dès lors, Trierweiler ne dispose d’aucun droit à bénéficier d’avantages tels que ceux qui viennent de lui être octroyés : un directeur de cabinet et plusieurs membres de « cabinet », payés non pas par l’Etat, qui n’a pas d’argent, mais par les contribuables.
Cela vaut bien entendu pour Patrice Biancone. L’ancien journaliste de RFI a été nommé directeur de cabinet de Valérie Trierweiler, a-t-il annoncé dimanche 20 mai.
C’est un ami de longue date de Valérie Trierweiler, journaliste de Direct 8 et Paris Match, et le couple présidentiel a passé une partie de ses vacances d’été 2011 à Hossegor (Landes) où il possède une maison.
Le journaliste a précisé que le cabinet de Mme Trierweiler compterait 4 à 6 personnes.
Les premières dames ont souvent eu par le passé un secrétariat ou un cabinet à l’Elysée, pour gérer notamment leur courrier, les interviews, etc. C’était le cas pour Bernadette Chirac et Carla Bruni-Sarkozy, des épouses légitimes. Mais la première petite amie ?
Que dit le code pénal ?
Article 432-15, modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art.3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002:
« Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende »
Valérie Trierweiler serait dépositaire de l’autorité publique sans que nous en ayons été informés ? Est-elle chargée d’une mission de service public ? Elle a embauché un ami intime du couple, à moins que François Hollande ai trempé dans la combine ?
La tentative de délit, prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes peines.
Pouvez-vous, Madame Taubira, Garde des Sceaux, éclairer notre lanterne ?
Car dans un an, lorsque la Cour des comptes aura présenté la facture aux Français, il sera trop tard pour pleurer.
Valérie Trierweiler nous la joue causette avec son métier de journaliste qu’elle doit conserver pour nourrir ses enfants, et elle embauche six personnes – six salaires – pour continuer à aller toucher sa paye à Paris Match ?
C’est ainsi que l’on fait les comptes, chez les socialos ?


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