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mardi 6 mai 2014

HOLLANDE : BILAN ET INTERVIEW

   

 NOUS VOICI AU TERME DES DEUX ANS DE L AMATEUR 

                               SOYEZ HONNÊTE !!!   ETES VOUS SATISFAIT DE SON BILAN ?  

     Le 6 mai 2012, salle de l’Oratoire. Ambiance délirante avec notamment Jack Dillenbourg, Anne-Laure Jaumouillié, Olivier Falorni.



                                              © PHOTO ARCHIVES XAVIER LÉOTY

     Marie-Claude Aristégui mc.aristegui@sudouest.fr Le 6 mai 2012, à l'Oratoire à La Rochelle, ailleurs dans le département et en France (lire également en pages 2 et 3), on fêtait l'élection de François Hollande (51,57 % en Charente-Maritime, 62,07 % à La Rochelle).
     Deux ans après, alors que la cote de popularité du président n'a cessé de décliner au point de sombrer à 18 %, que pensent et qu'espèrent encore les élus de gauche, les acteurs économiques, les citoyens tout simplement ? 1 Vallet : le contrecoup des réformes Maire de Marennes, conseiller général et premier fédéral PS, Mickaël Vallet se souvient bien de la soirée du 6 mai. Il était avec son équipe et les militants de la section locale lorsque, à 20 heures, le visage de François Hollande est apparu à la télé. « Qu'attendait-on ensuite ?...


              FRANCE   ACTUALITÉS

     Hollande : ce qu’il faut retenir de deux ans de quinquennat

     Par Les Echos | 02/05 | 12:36 | mis à jour à 15:56 | 7 commentaires
     Le 15 mai prochain, François Hollande fêtera ses deux ans à la présidence de la France. Economie, social, environnement, politique, international... Quel bilan ?


     François Hollande arrive au palais de l’Elysée pour son investiture à la présidence, le 15 mai 2012 -


                                                  AFP/LIONEL BONAVENTURE

ECONOMIE ET EMPLOI

- CHÔMAGE :

     La « bataille des batailles », comme qualifiée par François Hollande, n’a pas été gagnée. La courbe du chômage n’a pas été inversée, contrairement à la promesse faite par le président de la République à son arrivée à l’Elysée pour la fin de 2013.
     La boîte à outils (contrats aidés, emplois d’avenir, plan de formation d’urgence pour les chômeurs) a, pour l’instant, été bien peu efficace. Mi-avril, François Hollande déclarait que si le chômage ne recule pas d’ici à 2017, il n’a « aucune raison d’être candidat » à un deuxième mandat.

-REDRESSEMENT BUDGÉTAIRE :

     Le déficit public est passé de 5,3% du PIB en 2011 à 4,8% en 2012, puis à 4,3% en 2013. L’objectif d’atteindre les 3% en 2015 est réaffirmé auprès de Bruxelles. Toutefois, le rapporteur du Budget au Sénat, François Marc (PS), a récemment évalué, dans son rapport sur le programme de stabilité , l’impact d’une moindre croissance.
     En cas de croissance du PIB inférieure de 0,5 point aux prévisions retenues chaque année par Bercy, l’effort de redressement prévu « ne permettrait pas de faire revenir le déficit effectif en deçà de 3 % du PIB en 2015 », a-t-il prévenu
     Le déficit public se situerait encore à 3,5 % l’an prochain pour ne retomber à 3 % qu’en 2016… Quant à la dette publique, elle atteindrait un pic en 2015 (à 97,3 %) mais « commencerait à se réduire en 2016 ».

- PROGRAMME DE STABILITÉ :

     Le programme de stabilité 2015-2017, approuvé le 29 avril par les députés, inclut le pacte de responsabilité et le plan d’économies. Pour apaiser la grogne d’une partie des troupes socialistes, l’exécutif a fait plusieurs concessions à l’attention des catégories modestes.
     Les retraités percevant moins de 1.200 euros de pensions ne seront pas concernés par le gel des pensions prévu.
     Le plan pauvreté, qui prévoit notamment une hausse du RSA, sera appliqué au 1er septembre prochain, et non renvoyé à 2015.
     Et le gel du point d’indice des fonctionnaires fera l’objet d’une clause de revoyure chaque année.

Le Plan de rigueur : Valls approuvé ric rac par la gauche - On a vu sa tête

- PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ :

     Partie du programme de stabilité, ce pacte a été présenté par François Hollande lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2013.
     Ce pacte représente selon le chef de l’Etat, « moins de charges sur les entreprises (30 mds) et, en contrepartie, plus d’embauches et d’investissement ».
     Il comprend notamment les 20 milliards du Crédit impôts compétitivité emploi (CICE), déjà en vigueur.

- RÉINDUSTRIALISATION : 

     Le ministère du Redressement productif et ses 34 plans de « reconquête industrielle » connaissent des résultats contrastés, avec par exemple l’arrêt des hauts fourneaux de Florange, mais aussi des entreprises ayant évité le pire, comme Mory Ducros.

- LOGEMENT :

     La loi « Duflot » prévoit un encadrement des loyers et une garantie universelle des loyers (GUL).

SOCIAL

- RETRAITES :

     La réforme allonge progressivement la durée de cotisation pour une retraite à taux plein et crée un compte pénibilité. Un décret permet de partir à 60 ans si l’on a commencé sa vie active avant 20 ans et dispose des annuités requises.

     Notre dossier : La nouvelle réforme des retraites

- PLAN PAUVRETÉ :

     Ce plan quinquennal lancé début 2013 s’est notamment traduit par une revalorisation du RSA socle (revenu minimum pour personnes sans ressources).

     Le plan contre la pauvreté coûtera plus de 2 milliards d’euros

SANTE

- TROISIEME PLAN CANCER (2014-2019) :

     Annoncé en février 2014 et doté de 1,5 milliard d’euros, il mise sur les dépistages, la prévention et la lutte contre le tabac.

- DÉPENDANCE:

     Le projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées, centré sur le maintien à domicile, « prochainement » au Parlement.

- IVG ET CONTRACEPTION :

     L’ interruption volontaire de grossesse désormais remboursée à 100% et la pilule contraceptive gratuite pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.

- FIN DE VIE : 

     Pour réformer la loi Leonetti, le gouvernement a déjà reçu plusieurs avis et consulte les « familles de pensée » pour un texte prévu d’ici l’été.

TERRITOIRES

- REFORME TERRITORIALE :

     Valls a annoncé la réduction « de moitié » des 22 régions métropolitaines actuelles , une nouvelle carte intercommunale fondée sur les « bassins de vie » au 1er janvier 2018, la suppression de la clause de compétence générale et celle des conseils départementaux « à l’horizon 2021 ».

Les  Collectivités locales : 11 milliards d’économies

- LE FEUILLETON TERRITORIAL

     Huit métropoles dotées de pouvoirs étendus ont par ailleurs été créées (Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Rouen, Grenoble) ainsi que trois autres ayant chacune un statut particulier (Paris, Lyon, Marseille).

EDUCATION

- RECRUTEMENTS : 

     60.000 postes doivent être créés dont 54.000 dans l’Education nationale (les autres dans le supérieur et l’enseignement agricole) sur le quinquennat.

- RYTHMES SCOLAIRES :

     La réforme, parfois contestée, marque le retour à la semaine de 4,5 jours en primaire. Elle doit s’appliquer partout à la rentrée 2014.
La refondation de l’école  ----Le rapport Pisa, mauvais note pour l’école française

SOCIÉTÉ

- MARIAGE HOMOSEXUEL : 

     Adopté le 23 avril 2013 après des débats houleux et une forte mobilisation des opposants.

- FAMILLE : 

     En février, au lendemain de grands défilés de la Manif pour tous, le gouvernement a décidé de reporter le projet de loi sur la famille à au moins 2015.
     Ce texte ne prévoyait ni d’ouvrir la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de femmes ni d’autoriser la Gestation pour Autrui (GPA, mères porteuses), mais devait adapter le droit aux nouveaux modèles familiaux (familles séparées, recomposées ...), en reconnaissant la place de tiers dans l’éducation des enfants.
     Certains volets doivent faire l’objet de textes parlementaires avant l’été.

- VOTE DES ÉTRANGERS : 

     Le droit de vote des étrangers non communautaires pour les élections locales bute sur l’absence de majorité qualifiée (3/5e) au Parlement pour réviser la Constitution.

- LUTTE ANTI-DÉLINQUANCE :

     Création de 80 zones de sécurité prioritaires (ZSP).

IMMIGRATION

- SUPPRESSION DE LA CIRCULAIRE GUÉANT :

     A l’Intérieur, Manuel Valls a supprimé les mesures les plus critiquées de la droite: la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers, le « délit de solidarité » lorsqu’on aide un sans-papiers ou encore le placement en rétention des familles.

- RÉGULARISATION :

     Nouveaux critères de régularisation pour les sans-papiers, décrits comme « plus objectifs ».

JUSTICE

- REFORME PÉNALE :

     La très controversée réforme pénale, qui supprime notamment les peines plancher créées sous Nicolas Sarkozy et met en place une peine de probation pour certains délits, doit être examinée au Parlement à partir de juin.

- CONSTITUTION : 

     Hollande a annoncé son intention de relancer la réforme constitutionnelle du Conseil supérieur de la magistrature.

CULTURE

- EXCEPTION CULTURELLE : 

     Paris a obtenu l’exclusion de l’audiovisuel du mandat des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis.

- INDÉPENDANCE :

     Le CSA a retrouvé son pouvoir de nomination des patrons de l’audiovisuel, que Nicolas Sarkozy avait attribué à l’Elysée.

- HADOPI :

     La coupure d’accès à internet en cas de téléchargement illégal a été supprimée.

ENVIRONNEMENT, ENERGIE

- TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : 

     Le texte sur la transition énergétique devrait être présenté avant l’été, avec l’objectif de limiter le nucléaire à 50% de la production d’électricité d’ici à 2025.

- POLLUANTS :

    Vote d’une hausse progressive des taxes sur les produits énergétiques les plus polluants.

VIE PUBLIQUE

- CUMUL : 

     L’interdiction de cumuler un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale sera effective à partir de 2017.

- TRANSPARENCE :

     Élaborée après le scandale Cahuzac, une loi oblige les principaux responsables publics à déclarer leur patrimoine.

INTERNATIONAL

- CRISES : 

     La France s’est voulue en pointe sur des crises internationales (Syrie, nucléaire iranien). Mais Paris a vu ses ardeurs douchées par la reculade américaine sur des frappes contre Damas.

- CONFLITS : 

     Dès son arrivée, Hollande décide d’accélérer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. En janvier 2013, la France déclenche l’opération Serval au Mali (environ 1.600 soldats) et en décembre l’opération Sangaris en Centrafrique (2.000 soldats).

- DÉFENSE : 

     La Loi de programmation militaire (2014-2019) prévoit près de 34.000 suppressions de postes dans les armées.

REVERS...

- MUNICIPALES:

     Hollande subit un cinglant désaveu le 30 mars avec la déroute des socialistes aux municipales et la victoire de la droite et du FN: le PS perd plus de 155 villes de plus de 9.000 habitants, dont des bastions historiques. Jean-Marc Ayrault est congédié et Manuel Valls lui succède à Matignon.

 Le choc des élections municipales 2014

- CAHUZAC : Celui qui se présentait en chantre de la lutte contre l’évasion fiscale finit par reconnaître, après l’avoir publiquement nié, avoir un compte secret en Suisse... De quoi ébranler la « République exemplaire » prônée par le président.

- TAXE A 75%: Elle a été censurée fin 2012 par le Conseil constitutionnel. Un an après, elle est validée, mais les Sages ont régulièrement retoqué des textes du gouvernement.

     Hollande : "La France a failli déposer le bilan"

     Interrogé par une auditrice de RMC et de BMTV, le président François Hollande a expliqué qu'à son arrivée au pouvoir, il a trouvé un pays fortement endetté.
     Alors que Sophie, patronne d'une TPE, estimait que si elle gérait son entreprise comme François Hollande le pays, elle "déposerait le bilan", le chef de l'Etat lui a rappelé : "La France a failli déposer le bilan".

     Hollande : «Je n'ai rien à perdre»

     Interrogé sur ses deux premières années à l'Élysée, François Hollande a reconnu qu'il avait des "regrets". "J'ai toujours des regrets. J'aurais pu aller plus vite, j'aurais alerté les Français davantage sur la situation, j'aurais pu parfois réagir plus fermement sur certains sujets comme la loi sur le mariage qui a pris selon moi trop de temps", a détaillé le chef de l'État.

     "Mais je ne suis pas un président qui doit être dans le regret, je suis un président qui doit être dans le rebond, dans la réponse, dans la réaction".

     "Je ne veux pas occulter ces deux années, elles ont été majeures, mais maintenant je veux des résultats", a poursuivi François Hollande, qui a dit vouloir "un quinquennat de changement et de réformes". "Moi je n'ai rien à perdre, a-t-il assuré.

     J'ai été élu par les Français, c'est un honneur pour moi. Donc je vais me battre chaque minute de mon quinquennat pour que la France réussisse". Et Hollande de conclure : "Ce que je veux à la fin, c'est que les Français se disent : 'on a eu raison d'avoir confiance en nous'. Je veux que la France se dise qu'elle a eu toutes ses chances pendant ces cinq ans".

     Hollande sur BFMTV : "Une interview surréaliste"

     Au PS, on a jugé le chef de l'État «pugnace», mais certaines voix à la gauche de la gauche soulignent son manque d'autocritique.
     "Il n'y a pas d'autre solution que de soutenir les entreprises"

     Sophie, 47 ans, chef d'entreprise : « J'ai une entreprise, huit salariés. Mes charges ont augmenté depuis que vous êtes arrivé au pouvoir. Je n'ai pas de salarié au Smic, donc le pacte de responsabilité n'est pas pour moi.
     Les TPE représentent 90% des entreprises françaises. On fait comment pour s'en sortir ? »
François Hollande reconnaît que le pacte de responsabilité ne concerne que les entreprises dont les salariés sont payés moins de 2,5 fois le Smic.
     "D'une manière générale, si on veut que les TPE aillent mieux, au-delà des mesures qu'on a déjà prises, je dois créer un meilleur environnement, faire en sorte que la croissance soit plus forte, que la compétitivité soit plus grande.
     Aujourd'hui, notre destin se joue et il n'y a pas d'autre solution que de soutenir les entreprises, sans que ce soit contradictoire avec notre modèle social."

     Hollande veut développer l'apprentissage

     Loïc, artisan boulanger, 22 ans : «Comment voulez-vous qu'un boulanger prenne un apprenti de moins de 16 ans alors qu'ils ne peuvent pas travailler avant 6 heures du matin ?»
     "Je veux dire tout d'abord mon attachement à l'apprentissage et remercier tous les artisans qui forment des jeunes", a réagi François Hollande dans un premier temps. Avant de répondre directement à son interlocuteur : "On essaye en effet de faire évoluer cette règle. Mais c'est dans le cadre de négociations que ce type d'exception doit intervenir".
     "La grande ambition du gouvernement c'est de développer l'apprentissage", a poursuivi le chef de l'État, qui se rend à 10 heures dans un centre d'apprentissage à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise). "Nous allons stimuler ce dispositif et faire en sorte qu'il soit encore plus incitatif, même pour les moyennes entreprises. Je vais annoncer tout à l'heure qu'il doit y avoir pour chaque apprenti qui cherche une entreprise une réponse. Beaucoup de jeunes ne peuvent pas rester apprenti car il n'y a pas assez d'entreprises pour les accueillir", a encore souligné François Hollande.

     Vote des étrangers : le texte sera à nouveau proposé

     "Il n'y a pas de majorité pour voter ce texte aujourd'hui. Il faut changer la constitution et donc une majorité des 3/5e des parlementaires. Le texte sera à nouveau proposé après les scrutins", a déclaré François Hollande.

     François Hollande veut se tourner vers les classes moyennes

     En répondant à une auditrice qui se plaint de l'augmentation de ses impôts - "1.500 euros de plus que sous Sarkozy" - François Hollande a promis qu'il n'y aurait plus "d'augmentation de prélèvements dans les années qui viennent".

     "Les catégories moyennes, ceux qui ne sont ni pauvres ni riches mais ont le sentiment de payer pour tous, c'est cette catégorie-là vers laquelle nous devons assurer la redistribution, a affirmé le Président. C'est celle-ci qui travaille, c'est elle qui doit bénéficier [des réformes]."
     Hollande à une auditrice au chômage: "Je ne peux pas vous laisser dans cette situation"
François Hollande est maintenant interrogé par les auditeurs de BFMTTV et RMC.
Gaëlle, 36 ans et sans profession : "Je suis licenciée économique suite à la fermeture de mon usine et j'arrive en fin de droit chômage. Je vais vivre avec 453 euros par mois, pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ?"
     "Je ne peux pas vous laisser dans cette situation", a répondu le président. "Je dois vous dire que vous avez un avenir, vous avez 36 ans, donc vous pouvez avoir une nouvelle qualification et je veillerai à ce que vous en ayez une", a promis François Hollande, assurant qu'il allait se pencher sur son cas.
     "Il n'est pas possible qu'une chômeuse comme vous n'ait pas une solution. Je ne peux pas vous promettre un emploi. En revanche, j'ai le devoir de faire en sorte qu'on vous accompagne et qu'on vous suive".

     Réforme territoriale : les élections régionales repoussées à 2016 ?

     François Hollande estime que le mille-feuille administratif français conduit à un manque de lisibilité. "Il faut de la proximité et de l'efficacité."
     Il souhaite que les prochaines élections cantonales et régionales se déroulent avec le nouveau découpage.      "Il me semble intelligent de faire des élections départementales et régionales avec le nouveau découpage", ce qui pourrait conduire à repousser les élections régionales à 2016. "15 ou 16 régions serait une bonne carte.
     Les conseils généraux ont vécu : une réforme majeure doit être portée. Il n'y a plus de temps à perdre. On verra alors qui sont les conservateurs et qui sont les réformateurs."

     RÉPONSE DE COPE

     Réforme territoriale: Copé demande un référendum
     Jean-François Copé, président de l'UMP, a réagi au projet de François Hollande de reporter les élections régionales et cantonales à 2016, en demandant "un référendum" sur la réforme institutionnelle, mardi devant la presse.
     "Je suis abasourdi de voir que le président de la République ait pu consacrer une interview sur les deux premières années de son quinquennat à parler de tripatouillage électoral et de report d'élections cantonales et régionales à 2016", a affirmé M. Copé, après la prestation du chef de l'Etat sur RMC/BFMTV.
     Selon lui, "cela sous-entendrait donc que ces élections, il aurait peur de les perdre en 2015 et qu'il préfère les décaler à 2016.
     Voilà ce que l'on entend du chef de l'Etat aujourd'hui. C'est d'autant plus désolant, choquant, qu'il s'agit en réalité d'une grande réflexion institutionnelle que l'on doit avoir".
     "On nous parle d'un big bang institutionnel. Pourquoi pas, mais alors ça doit être avec à la clé un référendum, ça doit être à la clé avec la consultation de tous les Français".
"C'est l'avenir de nos institutions qui est en jeu et pas simplement un bout de loi, uniquement par convenance personnelle, pour le président de la République qui a peur de perdre les élections en 2015", a-t-il insisté.

     Le "message d'espoir" de Hollande aux travailleurs (Il se fou de la gueule du monde avec l amélioration des Impôts) 

     François Hollande a confirmé deux mesures en faveur du pouvoir d'achat des Français. "Dès le mois de septembre, il y aura une amélioration du barème de l'impôt sur le revenu.
     Et au 1er janvier 2015, les salariés qui gagnent entre un smic et 1,3 smic, ceux-là auront trois points de cotisation en moins, c'est-à-dire trois points de pouvoir d'achat en plus", a détaillé le président.
     "Pour les entreprises qui emploient des salariés au smic et un peu plus, ils ne paieront aucune cotisation sociale. C'est donc un message d'espoir pour ceux qui travaillent beaucoup et un message de simplification pour les employeurs", a insisté François Hollande.

     Hollande dit avoir entendu la "sanction" des municipales (Il a entendu oui mais quoi l appel de son portefeuille.)

     François Hollande a reconnu à demi-mots avoir changé de premier ministre en raison de la déroute de la majorité aux municipales de mars.
    Soulignant que l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault avait fait "du bon travail", le président a déclaré qu'il avait "pris des mesures majeures avec" lui en deux ans.
    "Mais il y a eu une sanction avec les municipales. Si les Français s'expriment et que je ne les écoute pas, vous pouvez me faire des reproches. Mais lorsqu'ils me disent qu'ils veulent que ça aille plus vite et plus fort, alors je les entends.
    Je vois les insatisfactions, nous devons donc aller plus vite", a assuré le chef de l'État. Et d'insister : "Je n'ai qu'un seul souci : l'intérêt du pays".
     Sur son nouveau premier ministre, Manuel Valls, François Hollande a expliqué l'avoir choisi "pour toutes ses qualités car nous devons réussir".
     "A la fin de mon mandat, je veux répondre à la question : est-ce que j'ai tout fait pour faire avancer le pays ?", a-t-il conclu.

     Plan d'économies: "Les résultats viendront"

     François Hollande a réfuté vouloir changer de politique. "Face à la dégradation de la compétitivité de l'entreprise France, je décide de créer le CICE dont le versement va intervenir le 15 mai prochain : ce sera 4% de moins sur la masse salariale des entreprises", a-t-il rappelé.
      "Le 14 janvier, je dis simplement qu'il faut aller encore plus loin, encore plus vite. On allège de 10 milliards de plus le coût du travail. On annonce un plan d'économies de 50 milliards. Il y a là un approfondissement, une accélération et les résultats viendront."

     "La finance a été maîtrisée"

     Interrogé sur son intention de combattre la finance, François Hollande estime avoir tenu sa promesse grâce à l'union bancaire décidée au niveau européen et à la taxe sur les transactions financières qui va également être votée.
     "Nous avons taxé les bonus bancaires, il y a une séparation des activités spéculatives et des activités de dépôt. En France, nous avons les taux d'intérêt les plus bas de notre histoire : la finance a été maîtrisée."

     Alstom: "L'intérêt national doit être préservé"

     François Hollande s'est félicité d'avoir obtenu un délai d'un mois dans le dossier d'Alstom. "L'offre de General Electric n'est pas suffisante donc pas acceptable", a-t-il prévenu. Mais il souligne que le gouvernement "peut faire en sorte que les offres soient enrichies pour l'emploi". Il s'est dit attaché à "l'intérêt national" qui doit être "préservé", tout en écartant la piste d'une nationalisation. "Aujourd'hui, nous avons suffisamment de moyens de pression pour qu'au final ce soit bon pour Alstom, l'industrie française et la diversification énergétique du pays."

     Plan d'économies: "Les résultats viendront"

     François Hollande a réfuté vouloir changer de politique. "Face à la dégradation de la compétitivité de l'entreprise France, je décide de créer le CICE dont le versement va intervenir le 15 mai prochain : ce sera 4% de moins sur la masse salariale des entreprises", a-t-il rappelé.
     "Le 14 janvier, je dis simplement qu'il faut aller encore plus loin, encore plus vite. On allège de 10 milliards de plus le coût du travail. On annonce un plan d'économies de 50 milliards. Il y a là un approfondissement, une accélération et les résultats viendront."

     François Hollande nie tout "amateurisme" (Elle est bien bonne celle où a t il vu son expérience et celle de son gouvernement mise à part celle de son sang contaminé)

     Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur un certain amateurisme, François Hollande dit là encore vouloir "être jugé sur les résultats" et s'est livré à une nouvelle anaphore.
     "Amateurisme quand il s'agit de sortir de la crise de l'euro ? Amateurisme quand il s'agit d'aller en Centrafrique pour éviter un génocide ? Amateurisme sur la crise syrienne où j'ai été le seul chef d'Etat à dire qu'il s'agissait d'un massacre ?"
   
     Vie privée-vie publique : "J'ai toujours été digne" (INDIGNE OUI)

     Alors qu'il était interrogé sur sa vie privée, le président a botté en touche. "La vie privée relève de la vie privée", a-t-il estimé. "Il y a toujours à avoir une relation simple avec les Français.
     Qu'ils me jugent sur ce que je fais. Je n'ai pas à confondre vie privée et vie publique", a assuré le président.
     Avant d'ajouter : "J'ai toujours été digne, jamais je n'ai été dans une forme de vulgarité ou grossièreté. Reprenez mes déclarations, j'ai toujours veillé à l'indépendance de la presse, de la justice", a-t-il insisté.
     "C'est aux Français de juger si je suis à la hauteur de la fonction", a poursuivi François Hollande, pour qui "le doute est normal". "Je leur ai demandé beaucoup d'efforts, et aussi un effort de solidarité à travers des prélèvements, ce n'est pas facile", a insisté François Hollande.

     Hollande veut "regarder les Français en face"

     Interrogé sur la perte du lien avec les Français, François Hollande a estimé que c'était «toujours un risque» quand on est président, tout en assurant qu'il souhaitait toujours aller "au contact des Français". "Je préfère regarder les Français en face, je n'ai rien à redouter. Ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait pour moi. Ce que j'ai fait depuis deux ans, c'est pour la France", a-t-il lancé.
   
     François Hollande "tiendra sa promesse" sur le chômage

     François Hollande a reconnu que l'inversion de la courbe du chômage qu'il avait promise n'a pas eu lieu. "Nous l'avons stabilisée, pas inversée." Mais il a rappelé que "c'est la seule promesse qui compte aux yeux des Français et je tiendrai cette promesse".

     François Hollande veut être "jugé" à la fin de son quinquennat (DEUX ANS CA NOUS A SUFFIT PAS LA PEINE D EN RAJOUTER)

     Sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, François Hollande a assuré en préambule que les questions de l'émission ne lui avaient pas été soumises à l'avance.
     Interrogé tout d'abord sur son impopularité, le président a expliqué que s'il avait été un de ses électeurs il y a deux ans, il serait aujourd'hui "impatient".
     "Je savais la situation du pays. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait dès le lendemain des lendemains qui chantent", a-t-il nuancé. "Mon objectif, c'était de remettre la France en marche", a-t-il assuré.
"Si j'ai gagné, c'est sans doute parce que mon prédécesseur avait échoué, a poursuivi François Hollande. Si les Français m'ont choisi, c'est sans doute parce qu'ils espéraient que ça changerait bien vite. Mais ils ne me font aucune indulgence et je demande à être jugé à la fin de mon quinquennat".

     Un député PS trouve Hollande "déconnecté du terrain"

Laurent Baumel, l'un des 41 députés socialistes qui se sont abstenus lors du vote du pacte de stabilité, s'est dit "surpris" par la teneur du discours de François Hollande, qu'il trouve "déconnecté" de ce qu'il a constaté sur le terrain.
     Le président a annoncé une accélération du rythme des réformes en réponse à l'échec des municipales, quand Laurent Baumel estime précisément que c'est la nature même de ces réformes, trop favorables aux entreprises, que les électeurs de gauche ont sanctionnée.
     "L'important pour le président de la République, c'est d'ouvrir un débat public sur l'opportunité d'une baisse de charge de 40 milliards d'euros accordée aux entreprises, sans garantie de création d'emplois en contrepartie", a-t-il fait valoir sur BFM.


16 commentaires:

  1. "Non,rien de rien,non je ne regette rien.....!!"
    "Moi je n'ai rien à perdre..."
    Voilà enfin une Vérité,lui il a tout gagné,les Français qui payent continueront à être pompé,l'insécurité sera de plus en plus grande ,vu tous les clandestins dangereux qui arrivent dans le pays,qu'il paye pour accentuer le climat d'insécurité et de peur chez les Français,la France est bradée et vendue au Quatar par exemple,les nationalistes français ,ceux qui ne sont pas d'accord pour faire de la France la nouvelle Sodome sont traités de corpuscules dangereux qu'il faut éliminer,le changement nuisible s'installe,une nouvelle religion s'installe et la France se meurt tous les jours un peu plus!!!
    Allez Hollande toi et ta clique et tous ceux qui s'engraissent sur le dos de la pauvre France,DÉGAGEZ TOUS!!!!
    Puisse la Providence aidée de quelques hommes courageux arriver,et vite.
    Fleur de lys.

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  2. « Joyeux anniversaire connard », parce qu'il le vaut bien.
    Et, si nous ne sommes pas poursuivis pour outrage au chef de l'état, nous aurons toute latitude pour le poursuivre, lui le chef d'état, pour outrage au peuple.
    Parce que, mine de rien, hier matin, le connard, tout seul comme un grand, pour ses 2 ans à l'Elysée, il s'est offert un coup d'état : quand tout va mal pour un chef d'état, et qu'il ne trouve mieux à faire que de reporter les prochaines échéances électorales, c'est bien de l'annonce officielle de la fin de la démocratie, d'un coup d'état qu'il s'agit.
    Il essaie de faire croire à la nécessité de l'urgence d'une réforme de l'organisation territoriale, l'idée lui est venue comme ça, après la déculottée des municipales et juste avant la raclée annoncée aux européennes ; pourtant quand il est arrivé en 2012, il y en avait une toute prête, une réforme qu'il a aussitôt fait abolir par son parlement, la réforme était peut-être critiquable, mais elle était cohérente et prête à l'emploi).
    Ça fait quand même deux fois qu'il fait le coup du report : les élections régionales/cantonales devaient normalement avoir lieu cette année, en 2014 ; report à 2015 sous prétexte que sinon il y aurait eu « trop d'élections » en 2014 ; aujourd'hui nouveau report, 2016... Mais, tout ça n'a pas l'air de déranger grand monde.
    @

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  3. Pour moi son bilan est plus que nul, il a tout cassé, augmenté les impôts en faisant payer même les non imposables, son inversion du chômage, parlons en , un échec de plus. La seule chose qu il ai réussi et en trichant c est son mariage pour tous. Il ne tient aucun compte de l avis et de l avertissement des Français contrairement à ce qu il dit. C est un menteur, doublé d un incapable, triplé d un amateur,quadruplé de coureur de jupons (Mitterrand et dsk réunis quel trio) et je ne parle pas du quintuplé il serait capable de toucher le gros lot. Pour le comble le vote des étrangers ne saurait tarder, et il s est entouré aussi d incapables. Qui se ressemble, s assemble dit on.

    La Normande

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    1. Calmez vous la Normande, vous avez tout à fait raison, et tout cela en seulement deux ans, quel record, il va être dans le prochain guines. jamais un président Français n a atteint cette côte d impopularité. Il faut dire qu il s y emploie et il doit en être fier. Quel Bilan.

      Olivier TREQUEL

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    2. Comment peut on accepter de tomber aussi bas. Il continue à s écouter parler
      il croit à ce qu il raconte, le problème c est qu avec ses incapables, ils sont les seuls à le croire. Il sait pertinemment qu il ne repassera pas en 2017 aussi programme t il un maximum de choses pour après son départ. Quant à son 1er ministre (le prétentieux) lui croit dur comme le fer qu il le remplacera à la tête de la France.

      André BERGERAC

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  4. Bilan archi et méga nul.

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  5. Même sa majorité ne croit plus en lui, il est tombé bien plus bas qu on ne le croit, même sa gayet l a largué. Peut être veut il renouer avec sa ségolène l écolo.

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  6. Pour un bilan négatif c est un bilan négatif, on cherche même ce qui pourrait être le positif pour les Français.

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  7. J' ai bien lu toutes les pages de cet articles BBR, moi aussi je cherche le positif.

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  8. Quand je pense qu il lui reste encore 3 ans, qu il s incruste, qu il s accroche tel une sangsue, , rien que de regarder sa tête j ai la nausée.

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  9. Je ne sais même pas si on peut appeler ça un bilan, pour moi un bilan doit présenter du positif, de ce que l on a fait de bien pour La France et Les Français
    mais lui a part foutre sa merde avec sa trierweller et sa gayet, à part son mariage gay, a part se bichonner sa taubira et sa touraine, il a fait quoi.Aidez moi a chercher.

    Simon LAVILLE

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    1. Je cherche avec vous Simon, je cherche, je ne vois rien. Oui ça y est je vois
      je vois ce monospace noir qui circule sur les Champs Elysées, toute la foule qui suit et qui crie, ....qui chante..... ça ne vous rappelle rien BBR

      Jean BOUVARD

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    2. J'ai une suggestion à lui faire quant à l'endroit où il peut se les carrer les deux bougies allumées de son anniversaire.

      L'Indien qui en a marre.

      NB Si nous continuons à dire ce que nous pensons de connard premier et de toute sa clique, il y a de grandes chances que nous finissions tous derrière les barreaux. Mais, là au moins, nous serons en bonne compagnie.

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  10. Quelle calamité, quel bilan désastreux, pauvre France. Il faudrait l envoyer en Afghanistan ou mieux encore l échanger contre un otage. Là il servirait à quelque chose.

    Z@vor

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  11. Pour un comptable c est le bilan de rêve. ZÉRO - côté positif.

    Paul BRELOCQ

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  12. Allez Hop dans l arène aussi avec l autre -

    La Normande

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