Il fut un temps je disais que je ne comprenais pas ces doubles voyelles, que je ne comprenais même pas, que de telles agences puissent avoir le droit de nous noter, mais comme le reste il va bien falloir s y faire puisque elles sont là
Reste leur valeur, et à voir comment nos A dégringolent on ne peut que s inquiéter.
Mais une chose est sure c est que notre Président et notre gouvernement sont contents et fiers d eux.
Que j écoute, les infos plusieurs fois par jour, à la télé, à la radio, que j écoute les 4 vérités de télé matin, où les invités socialistes sont tous contents et veulent maintenir leur cap jusqu au bout, ne se rendant même pas compte du gouffre dans lequel il nous plonge.
Ce matin encore le ministre du Travail M.SAPIN indiquait que la tendance serait bien inversée d ici la fin de l année.
Notre 1er Ministre ne craint personne et surtout pas les attaques venant de sa majorité.
Et notre courageux président persiste sans aucune honte a se faire huer de la sorte.
IL FAUT NÉANMOINS RECONNAÎTRE QUE QUEL QUE SOIT LE GOUVERNEMENT EN PLACE, QUEL QUE SOIT SON DIRIGEANT, IL N A SUREMENT PAS AIDE LA FRANCE, ET C EST ENCORE ET TOUJOURS LES FRANÇAIS QUI SUBISSENT ET QUI TRINQUENT.
Double AA : épitaphe de l’économie française ?
La nouvelle dégradation de la note
française par Standard & Poors n’est guère surprenante pour qui veut bien
s’attacher aux réalités économiques de notre pays et non aux incantations
gouvernementales. L’agence de notation américaine n’a fait que retranscrire le
lent mais continuel déclassement de l’économie française plombé par son si cher
modèle social.
Cette
annonce tombe évidemment mal pour le Gouvernement déjà en proie à de réelles
difficultés pour tenter d’esquisser une réflexion de projet de brouillon de
stratégie économique. Lui qui s’échine chaque jour à répéter qu’il garde son
cap, qu’il fait des réformes et qu’il permet à l’économie française de redémarrer.
Moscovici s’est d’ailleurs immédiatement employé à faire fonctionner la machine
à mensonges gouvernementaux en dénonçant des jugements « critiques et
inexactes » et en rappelant « que le gouvernement a mis en œuvre au
cours des dix-huit mois écoulés des réformes d’envergure pour redresser
l’économie du pays, ses finances publiques et sa compétitivité grâce à une
méthode fondée sur l’écoute et le dialogue ».
« La perte du AAA en 2012 et la nouvelle dégradation en 2013 sanctionnent tout à la fois la trahison giscardienne, la folie mitterrandienne, l’immobilisme chiraquien, lafrime sarkozyste et l’incompétence hollandaise. »
Il est donc
bien facile de tomber à bras raccourcis sur Ayrault et son équipe.
Pour autant,
il n’est pas juste de faire peser sur leurs seules épaules toute la
responsabilité de cette annonce.
Car la perte du AAA en 2012 et la nouvelle
dégradation en 2013 sanctionnent tout à la fois la trahison giscardienne, la
folie mitterrandienne, l’immobilisme chiraquien, la frime sarkozyste et
l’incompétence hollandiste.
Plus globalement, elles viennent condamner les
choix collectifs réalisés par les Français depuis 40 ans.
N’oublions pas en
effet que ni Giscard, ni Mitterrand, ni Chirac, ni Sarkozy, ni même Hollande
n’ont pris le pouvoir par la force ou par l’opération du Saint Esprit. Ils ont
été portés chacun à la présidence de la république par une majorité
d’électeurs. Et ces électeurs constituent le peuple français (cqfd).
"Une grande majorité de Française sont clientélistes et ne sont aucunement prêts à sacrifier leurs petits avantages personnels."
Et la
réalité est plus cruelle que certains ne la dépeignent. Une grande majorité de
Français sont clientélistes et ne sont aucunement prêts à sacrifier leurs
petits avantages personnels.
Car comprendre le besoin d’une réforme ne signifie
malheureusement pas l’accepter… Et quand un Français accepte une réforme, elle
concerne souvent autrui.
Ainsi les
Français refusent toute augmentation du temps de travail. Les élus refusent
toute révision du millefeuille territorial et réduction de leurs prébendes.
Les fonctionnaires refusent tout allègement de leurs effectifs et surtout toute révision de leur statut. Les entreprises refusent toute remise en cause des milliards d’euros de subventions qui leur sont versés (réduction de charges, CIR, CICE, etc.).
Les professions protégées (notariat, pharmacie, chauffeur de
taxi, etc.) refusent toute ouverture à la concurrence.
Les patrons refusent
tout adoucissement de leurs pratiques managériales. Les salariés en CDI
refusent tout assouplissement du code du travail.
Les chômeurs refusent toute
réduction de leurs allocations. Les retraités et futurs retraités refusent tout
rabais sur leur pension ou augmentation de leur durée de cotisation. Les
malades ou les femmes enceintes refusent toute réévaluation de leur
participation financière aux soins. Les étudiants refusent toute hausse de leur
frais de scolarité.
Les locataires d’HLM refusent toute rotation plus régulière
au sein des logements sociaux. Et cette liste pourrait encore s’allonger !
"Comme la majorité des Français ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, elle ne perçoit pas que ce système lui coûte in fine plus cher qu il ne lui rapporte."
"Comme la majorité des Français ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, elle ne perçoit pas que ce système lui coûte in fine plus cher qu il ne lui rapporte."
Tous, nous
sommes attachés comme des sangsues à nos privilèges et à nos acquis tout en
jalousant quotidiennement l’assiette du voisin. Malheureusement, l’argent ne
tombe pas du ciel.
Ces privilèges ne sont pas gratuits. L’État grossit ainsi à
chaque nouveau cadeau accordé. Il vote une dépense nouvelle et souvent une taxe
équivalente pour la financer.
Comme la majorité des Français ne voit pas
beaucoup plus loin que le bout de son nez, elle ne perçoit pas que ce système
lui coûte in fine plus cher qu’il ne lui rapporte.
À ces acquis
individuels, viennent se greffer des exigences communautaristes qui au fil des
décennies ont obtenu des financements publics parfois colossaux.
Le premier
d’entre eux est la prise en charge de toute la misère du monde. Au non d’une
pseudo-bonne conscience, la France a laissé ouvrir grand ses frontières et se
créer des aides sociales accessibles à tous. Autrement dit, elle exporte à ses
frais au reste de la planète son si cher modèle social.
Quand on sait par
exemple que n’importe quel clandestin sur le sol français peut bénéficier d’une
couverture santé grâce à l’AME, on peut conceptualiser aisément l’effort
financier nécessaire pour tout le pays.
"La France est assise sur des milliards d euros d épargne qui peuvent demain alimenter la machine étatique".
Mais ces
exigences communautaristes s’expriment également à de multiples niveaux dans
les domaines culturel, éducatif, sécuritaire, sanitaire ou associatif et
viennent grever chaque jour un peu plus les budgets publics.
Il ne s’agit ni
plus ni moins de nos fameuses « luttes contre » et « sensibilisations
pour ».
Certes,
cette nouvelle dégradation est embêtante. Mais elle n’est pas dramatique.
La
France est protégée par la BCE et l’euro (aucune hausse des taux ou attaque
spéculative enregistrée après l’annonce de S&P).
La France est un pays
riche encore entretenu par ses réussites passées (patrimoine, infrastructures,
industries, etc.). La France est assise sur des milliards d’euros d’épargne qui
peuvent demain alimenter la machine étatique.
À court terme, la France n’a rien à craindre. La perspective « stable » de la nouvelle note française de Standard & Poors confirme ce jugement.
À plus
long terme, c’est une autre histoire car si le déclassement de l’économie
française est lent, il est bien réel et se mesure à travers une multitude d’indicateurs :
baisse de la croissance potentielle, réduction de la capacité d’investissement
des entreprises, contraction des parts de marché à l’exportation, fuite des
talents et des capitaux, hausse du chômage, accroissement de la pauvreté, explosion
de la dette publique, etc.
Surtout, et c’est probablement ce qui est le plus inquiétant, ce déclassement est accepté par une majorité de Français qui s’est résignée au système établit et privilégie le statu quo aux réformes douloureuses.
"Aucune alternative politique sérieuse à l hyper-étatisation du pays n existe. Tous les partis, de gauche comme de droite sont gavés à l interventionnisme débridé."
Corollairement,
aucune alternative politique sérieuse à l’hyper-étatisation du pays n’existe.
Tous les partis, de gauche comme de droite, sont gavés à l’interventionnisme
débridé.
La nouvelle
note de Standard & Poors ne fait que rendre compte de ces réalités. Un
peuple vertueux et libre se réveillerait avant qu’il ne soit trop tard !
Il est malheureusement à craindre que, tellement drogué à la
« subventionnée » étatique, le peuple français ne ressente plus
grand-chose !
C'est dommage de perdre un A ... mais .cocorico il nous reste l'andouillette française avec le label ....AAAAA et cela personne ne nous les prendra.
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