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lundi 13 janvier 2014

TAUBIRA PRÉTEND QUE MARINE LE PEN NE PENSE PAS


              "MARINE LE PEN NE PENSE PAS", 

                      prétend TAUBIRA...


               et on reparle des ÉNARQUES


     Nous avons récemment appris de la bouche de Taubira que "Marine Le Pen ne pense pas". C'est la raison qu'elle a donnée pour refuser de débattre publiquement avec elle : "Je ne débat qu'avec des gens qui pensent".

     L'ennui est que si Marine ne pense pas et que Christiane pense, il eut été bon que cette dernière précisât sa pensée puisqu'elle prétend, mais sans en donner la preuve, en avoir une. 

     Car sans explication, son affirmation devient insulte, la pire qui soit. Elle dénie la qualité d'être humain à Marine et la renvoie au statut de l'animal qui a la réputation ne de pas penser pour n'agir que par réflexe, comme le croyait Pascal et le croient encore les musulmans et tous ceux pour qui l'animal n'est qu'une machine sans amour et sans souffrance.

     Voilà donc Marine ravalée par Christiane au niveau, au mieux, du singe. Et telle qu'elle est formulée, en supposant qu'elle n'est pas sortie d'un contexte qui la justifierait, la phrase de Christiane est franchement insultante pour Marine.

     Et puis, il y a des nuances. Ainsi, "la Pensée" au singulier et avec une majuscule, qualifie ces grands esprits, d'Aristote à Einstein, capables d'élaborer des théories qui font bouger et évoluer l'Humanité toute entière. 

     Christiane est-elle assez folle pour se croire à leur niveau ? Les gens ordinaires, ceux du peuple comme vous et moi, ont, notez-le, "des pensées" toujours au pluriel. Ça bouillonne dans leur tête, pas tout le temps bien sûr, mais quand ça le fait, ils se "prennent la tête" parce que ça surchauffe là-dedans.

     Bref, on rejoint l'idée que "la pensée est le propre de l'Homme", comme aurait dit Rabelais, l'animal pouvant avoir des stratégies très sophistiquées de chasse, amoureuses, d'évitement, voire des stratégies architecturales comme l'araignée qui construit sa toile en pensant à la valeur de l'emplacement, à la direction du vent, à la qualité des fils à utiliser dont elle est capable de produire quatre sortes. Mais ils ne penseraient pas.

     Le corbeau calédonien est connu des éthologues du monde entier pour sa capacité à fabriquer des outils, sept déjà recensés, qu'il choisit et fabrique en fonction de l'opération à effectuer, mais il ne penserait pas non plus.

     Les animaux sont aussi capables de réflexes adaptés à la situation, de sentiments amoureux et d'affection pour leur partenaire, leurs petits, pour d'autres animaux ou des humains. 
     Mais ils ne "pensent" pas dans la mesure où ils n'élaborent pas de grandes théories sur leur propre nature comme sait le faire l'Homme. Du moins le croit-on, jusqu'à preuve du contraire, car en réalité on n'en sait rien. 
     On a bien découvert récemment que certains animaux pensent à la mort et que d'autres sont capables d'humour et rient de bon cœur.

     Mais revenons au sujet : Marine ne pense pas, Christiane pense. Et voilà que se pose un problème "cartésien", puisque c'est Descartes qui l'a formulé : la pensée n'est que brouillon. 
     Si elle méconnaît le doute, si elle est incapable de se remettre en cause, d'établir des liens, des rapports, de se moduler en fonction de l'Histoire, de celui ou celle avec qui l'on parle, des connaissances scientifiques et philosophiques de l'époque, d'élaborer des solutions autres que celles évidentes que propose la pensée, il lui manque ce qui assure la supériorité des uns sur les autres : l'intelligence.

     L'intelligence met l'esprit dans un état d'ouverture silencieuse où elle observe les pensées qui tourbillonnent dans la tête et les comprend. 
     À partir de là elle peut les trier avec lucidité, les relier entre elles, les organiser, et la situation, aussi complexe soit-elle, peut être comprise.

     C'est ça l'intelligence : elle est capable de sortir des schémas de la pense répétitive ou émotionnelle qui font que, comme le chien de Pavlov, celui ou celle qui vit une situation, entend un mot auquel il a associé une fois une réaction, ne peut que reproduire cette réaction quand il vit à nouveau ce qu'il croit être la même situation ou entend un mot qu'il comprend systématiquement dans le même sens que la première fois.

     La pensée sans l'intelligence produit ces êtres qui occultent systématiquement ce qui va à l'encontre de leur pensée, ne peuvent débattre qu'avec des gens qui soient préalablement de leur avis, ont ce raisonnement binaire que l'on retrouve dans les ordinateurs et les têtes des penseurs de gauche : 0-1 ; blanc – noir ; capitaliste – anticapitaliste ; fasciste – antifasciste ; pauvre – riche ; chrétien-musulman… l'un étant forcément "le bien" et l'autre "le mal" et se résumant finalement à "moi - les autres".

     Car non seulement le niveau de la morale du socialiste est consternant, mais son niveau d'intelligence l'est aussi. 
     Cependant, il "pense". Et encore, pas même au niveau de l'araignée qui doit opter entre quatre sortes de fils pour colmater le trou qu'un coléoptère a fait dans sa toile, encore moins à celui de la souris qui étudie la meilleure stratégie pour entrer dans le lieu clos où elle a décelé une bonne odeur de fromage, ou le chimpanzé qui réfléchit au moyen d'emmancher les deux bâtons qui lui permettront d'atteindre la friandise que le scientifique vicieux a mis hors de sa portée, non le socialiste pense en mode binaire : "est-ce que ce que je vais dire est bon pour ma carrière et ma fortune, oui ou non ?". Et c'est tout.

     Mais c'est une "pensée", c'est vrai.

    Ecoutez-les sur les plateaux télévisés ou à la radio : jamais une analyse intelligente sur le fond. Soit ils énoncent leurs quatre vérités comme si c'était le Coran ou Mein Kampf et il est interdit d'en discuter ; soit ils commentent l'actualité en y supprimant tout ce qui les gêne ; soit ils s'excusent de n'avoir rien compris, comme Hollande quand candidat il nie la crise, président la reconnaît (bien obligé) mais deux ans plus tard avoue en avoir sous-estimé sa nature et son importance, bref l'avoir pensée mais ne pas l'avoir comprise ; soit ils entrent dans une querelle partisane et émaillent toutes leurs phrases de "moi, je…", "moi, président, je…".

     Car toute leur vie a été dominée par cette pensée compulsive et répétitive : il se passe telle chose ? Est-ce que "moi, je" peut en tirer un profit politique et financier quelconque ?
     
     Ils ne sont pas socialistes en réalité, ils sont égoïstes, une génération de profiteurs d'un égoïsme monstrueux et hypertrophié. 
     
     Tous ou presque fils ou filles de bonnes familles, tous ayant fait de bonnes études payées par leur riches parents

     Hollande à Saint Jean Baptiste de la Salle, 
     Ségolène chez les Ursulines, 
     Martine aux Oiseaux… 

     Rarement dans des écoles publiques, notez, tous ou presque dans de prestigieux établissement catholiques. 
     Quand ils les quittent, c'est pour entrer dans les meilleurs collèges, pistonnés par leurs parents, puis intégrer dès que possible Sciences Po et/ou l'ENA où, quand ils y sont admis, ils ont la certitude d'être grassement payés jusqu'à leur mort.

     Quand ils révisent leurs examens c'est dans le luxe, Hollande dans un petit manoir normand de son père où la bonne lui préparait de bons chocolats chauds et les lui apportait à la demande.

     À de rares exceptions près ils n'ont jamais travaillé, d'abord subventionnés par leurs parents puis par l'Etat. Jamais un souci d'argent, jamais de souci pour leur avenir si ce n'est celui de l'orienter au mieux de leurs intérêts. Ils ont eu bien sûr quelques problèmes d'ados, mais il y avait toujours maman derrière avec son carnet de chèques ou papa avec ses relations pour arranger le coup. 

     Demandez à Valérie, à François et Ségolène, à Laurent.

     Pas un qui ait été entrepreneur, qui ait eu à se poser la question de savoir comment il allait payer ses employés à la fin du mois, financer l'achat d'un matériel indispensable, trouver de nouvelles commandes. C'est navrant, mais toute leur vie ils n'ont été préoccupés que de leur carrière et du choix des mots qui leur permettraient de l'améliorer. "France" est un mot, "peuple" un autre, "république", "valeurs", "misère", "chômage", "formation", "échéance", "loyer", "travail"… encore des mots qu'ils manipulent comme on leur a appris à le faire à Sciences Po et à l'ENA mais dont ils ignorent le sens.

     Parce qu'ils ne travaillent pas, ils font de la politique : réunions, commissions, discours, serrages de mains, séances de photos, lecture de Voici, du Monde, de Libé et même de Closer (depuis peu).

     La vie, la vraie, celle du peuple et des gens qui travaillent ? Mystère, même quand ils ont quelques pensées à leur sujet. Eux, c'est le TGV 1ère classe, l'avion en First ou mieux, jet privé ou Airbus de l'Etat, les huissiers qui leur ouvrent les portes, les chauffeurs qui les conduisent, les larbins qu'ils ne voient même pas, les gendarmes et les gardes républicains au garde-à-vous.

     Tous se sont arrangés pour avoir un profil de carrière sans le moindre souci matériel autre que celui d'organiser le secret de leurs rendez-vous avec leurs amants et maîtresses (mais là encore il ne suffit pas d'y penser, il faut un minimum d'intelligence, voyez ce pauvre François

et mettre leur argent à l'abri du fisc par des exonérations fiscales qu'ils se votent pour eux et leurs copains journalistes (merci Jean-Louis Debré), 

*des SCI immobilières (voyez François et Ségolène - SCI La Sapinière -), 
*des placements non imposables (demandez à Fabius), 
*des comptes off-shore via la Banque Lazard (voir Mathieu Pigasse) ou Rothschild (toujours un directeur de chez Rothschild dans un cabinet ministériel, 

actuellement ils sont même deux car les besoins des socialistes dans ce domaine sont plus importants que ceux du gouvernement précédent).

     Dans ce dernier, justement, on trouvait entre autres une fille de maçon qui avait été caissière de supérette, une fille de chauffeur routier, un fils de femme de ménage abandonnée par son mari… 

     le président lui-même, bien qu'issu d'une famille de la noblesse hongroise avait dû faire de petits boulots pour payer ses études, son père immigré refusant de mettre la main à la poche. 
     Pour les socialistes, c'étaient des miséreux, des parvenus. 
     Rien de tout cela chez les socialistes, rien, ou presque, que de la bonne, belle et grande bourgeoisie bien friquée dont les enfants ont versé dans le communisme, le trotskisme ou le socialisme avant tout pour faire ch… leurs parents. 
     Du Freud à l'état primitif. Ils se déchirent sans cesse, mais savent toujours au moment opportun se ressouder pour se partager le gâteau : l'argent des contribuables.

     Même Mélenchon, ce gros et vieux bourgeois, même Besancenot le faux postier font partie de leur élite, de leur système. 
     
     Hébergeraient-ils un SDF dans l'une de leurs propriétés ? Jamais de la vie. 

     Militeraient-ils en se salissant les mains à Saint Vincent de Paul, aux Restos du cœur, chez les Petites sœurs des pauvres, chez Emmaüs ? Certainement non, ça se saurait, eux-mêmes seraient les premiers à s'en vanter devant les micros. 

     Vous m'objecterez qu'il y eut Martin Hirsch, l'ex-ministre d'ouverture de Sarko, qui dirigea Emmaüs, c'est vrai, avec 8 000 € par mois et surtout recruté pour "gérer les actifs de l'association" comme écrit dans l'annonce de recrutement pour Emmaüs.

     En vérité, ils ne pensent qu'à eux, à leur carrière et à leurs arrières qu'il faut protéger des ambitieux, ces jeunes saligauds qui comme eux veulent le pouvoir et l'argent. 

     "République" est le mot commode dont ils se servent pour camoufler leur façon de vivre en millionnaires et d'exercer le pouvoir à leur profit exclusif.

     Cela dit, j'ai chargé les socialistes qui sont les champions et les plus hypocrites de tous, mais on trouve des énarques en pagaille à l'UMP. Regardez comme ils sont eux aussi prêts à s'entre-tuer pour le pouvoir depuis que le non-énarque Sarkozy est parti et comment ils appréhendent son retour éventuel. 

     Et regardez la montée des énarques au Front National depuis qu'il est susceptible d'arriver au pouvoir, avec en pointe le chevènementiste Florian Philippot, sans compter que Marine elle-même est issue d'une famille riche et a fait de bonnes études de droit...

     Donc, Marine Le Pen ne penserait pas et Christiane Taubira penserait

     Marine Le Pen n'a pas réagi semble-t-il à l'insulte animalière de Christiane Taubira. 
     Dont acte. Mais une question se pose alors : ne serait-ce pas parce que Marine est intelligente et Christiane ne le serait pas ?

     À moins que Christiane, convaincue de faire partie de la classe supérieure, ne considère avec mépris la pauvre Marine qui ne pense pas, comme elle considère avec mépris tous les Français, classe inférieure des corvéables à merci qu'il faut dresser, comme du bétail, à la nouvelle société à laquelle elle pense.

     Sauf qu'elle oublie, la guyanaise, que le peuple français est intelligent et qu'il organise ses pensées à lui pour mettre prochainement à la porte toute cette racaille immorale, pourrie par l'argent et le pouvoir, une classe de parasites, comme les tiques sur un chien, les puces sur un chat.

     Le peuple a besoin d'une élite, c'est l'évidence, pour gérer sa vie et son avenir, et c'est à lui de la choisir.

Pensez-y aux prochaines élections ! Personnellement j y pense.




1 commentaire:

  1. Laissons à Marine le temps de la réflexion ... en bonne avocate qu'elle est elle a sûrement quelque chose à dire ... mais sans doute attend-elle le bon moment pour contr'attaquer .... Quant à notre guyannaise de service, qu'elle profite encore un peu des ors de la République car, je pense (et je crois savoir qu'il nous reste encore la liberté de penser en attendant celle d'agir : mettre nos bulletins dans les urnes) que les prochaines élections vont lui donner beaucoup à réfléchir et à "panser" (mon a est volontaire)
    guenon la sent tu
    qui arrive dans ton c...
    la quenelle.
    black is black
    @

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