Rechercher dans ce blog

vendredi 28 mars 2014

HOLLANDE ET AYRAULT SUR LES MUNICIPALES (A LIRE)



     LE SACRÉ CHANGEMENT QUE NOUS AVAIT PROMIS 

                                        HOLLANDE



       La seule chose qui a changé c est qu il profite au mieux de tous les avantages qu il s accorde sur notre compte, et même de profiter de son fric et de son pouvoir et tout en étant pour le mariage (gay ou pas) de s envoyer des femmes qu il jette ensuite comme des mouchoirs après utilisation.

      Quant à ses promesses de campagne, ce n est même pas la peine de les évoquer, même le mariage gay  a été obtenu en trichant lors des votes à l assemblée.

                             Menteur,  Incompétent et la Risée en France et dans le Monde

                          
                          Quand Hollande commentait 

                  le « message »  des municipales de 2008

     Premier secrétaire du Parti socialiste en 2008, François Hollande avait donné le 17 mars une conférence de presse pour commenter les résultats des élections municipales, catastrophiques pour l’UMP (42 villes basculant de droite à gauche)... Relire la fin de son discours, consacré à la portée nationale du scrutin, ne manque pas de sel.
 
                                                      Hollande lors de la conférence de presse du 17 mars 2008 (France 3)

                            Hollande lors de la conférence de presse 

                            du 17 mars 2008 (France 3)

     Hollande propose « un remaniement du Président lui-même », fustige les « promesses non tenues », suggère de donner un coup d’accélérateur au pouvoir d’achat. C’était l’époque où il souhaitait consolider la demande et ne croyait pas encore aux vertus supposées de « l’économie de l’offre »... Voici l’extrait :

« La portée nationale du scrutin : elle concerne le président de la République, le gouvernement et la majorité.
     Rarement un président de la République, après de dix mois aux responsabilités, n’aura connu d’échec plus cinglant, déconvenue plus grande, défiance plus affirmée.
     Il n’y a d’ailleurs aucun précédent d’une telle défaite. Le président de la République avait dit qu’il entendrait le message des Français. Maintenant, nous voulons entendre le président de la République.
     Car, il y a eu un message : il suppose que l’on comprenne ce qu’est la frustration de beaucoup de nos concitoyens par rapport aux promesses non tenues en matière de pouvoir d’achat. Ce message est aussi celui du rappel, au président de la République, à son gouvernement, des valeurs républicaines – et notamment de la laïcité. 
     Ce message est aussi celui de l’exigence de justice sociale, surtout à la veille de décisions importantes sur le plan économique et social dans le contexte que l’on sait.
     J’adresse, au nom même du Parti socialiste, deux exigences au pouvoir : la première est un remaniement du président de la République lui-même et de sa politique ; cela vaut pour le comportement, mais cela vaut surtout pour la politique telle qu’elle est menée.
     La deuxième demande est pour une revalorisation immédiate des petites retraites et des salaires. Pour les petites retraites, il faut maintenant qu’il y ait une augmentation des pensions de réversion, du minimum vieillesse et, d’une manière générale, du taux de remplacement. Il faut aussi une revalorisation des salaires. Je demande une anticipation de la revalorisation du smic dès le mois prochain.
     Mais, plus largement, pour prendre toute la mesure et du vote qui vient de s’exprimer et de la situation économique et sociale, comme des décisions qui doivent être prises, je demande au Premier ministre qu’un débat sur les questions économiques, financières et budgétaires soit ouvert dès la reprise des travaux du Parlement et que, notamment sur les mesures qui doivent concerner le pouvoir d’achat, il puisse y avoir la confrontation des propositions du Premier ministre et du gouvernement et celles de l’opposition.
     Le scrutin de dimanche doit donc être utile pour les Français qui doivent être accompagnés dans leur vie quotidienne par des villes et des départements qui eux-mêmes doivent porter des valeurs de progrès et utile pour le pays si le gouvernement et le président de la République en tirent les conclusions les plus évidentes. »

                           FRANÇOIS HOLLANDE SUR RTL, LE 17 MARS 2008
                          Le Premier secrétaire commente la claque donnée au pouvoir
     A Jean-Michel Aphatie qui lui faisait remarquer (troisième minute) que la revalorisation du smic risquait d’affecter la compétitivité des entreprises, Hollande écartait l’objection, avec assurance :

« Quand on sait que les entreprises du CAC 40 ont augmenté leurs bénéfices de 5% en 2007, on ne me fera pas croire qu’il n’est pas possible de faire un geste sur les revenus du travail. »

     En 2007, les profits du CAC 40 avait atteint un record de 95 milliards d’euros. En 2013, ils sont en baisse (48 milliards) mais selon L’Expansion, tout ne va pas si mal pour elles, et les dividendes sont en hausse.

                           LE NOUVEL OBSERVATEUR      L’ÉDITO 23/03/2014 à 23h44
                                         Message à Hollande : le changement, c’est maintenant

              François Hollande après avoir voté à Tulle, le 23 mars 2014 (NICOLAS TUCAT/AFP)

     Vous faites fausse route ! C’est le message qui, transcendant les enjeux locaux, a été adressé aux socialistes au pouvoir par les Français ce dimanche.

                                                                   DOUZE LEÇONS
Taux d’abstention record : 36% ;
l’UMP en tête des voix ; large recul du PS
Hénin-Beaumont remportée par le FN Steeve Briois ;
le FN en tête à Béziers, Saint-Gilles, Forbach, Perpignan, Avignon, Beaucaire, Fréjus, Brignoles, Tarascon, Cluses ;
PS et EELV (mais pas l’UMP) appellent à un front républicain pour bloquer le FN ;
Bayrou en tête à Pau (42%) ;
NKM en tête à Paris mais la gauche en bonne position ;
débâcle socialiste à Marseille ;

                         François Hollande à Tulle le 23 mars 2014 
                           
                             (Bob Edme/AP/SIPA)

     S’il ne réagit pas rapidement en prenant un autre cap, la tension ne fera que s’accroître. 
     Et lui même, François Hollande, s’engagera vers d’autres Waterloo électoraux : en mai, les européennes, terrain de jeu favori des frontistes ; en septembre, les sénatoriales (le PS devrait y perdre la majorité de la haute chambre) ; l’an prochain, les régionales...
     Sans parler de l’échéance présidentielle de 2017 et, au delà, des destins dont rêve maître Collard pour Marine Le Pen.
Copé, Balkany, Juppé, Woerth réélus ;
Eric Piolle (EELV-PG) en tête à Grenoble
Le Front de gauche résiste bien
Toulouse, ô Toulouse, pourrait basculer à droite
Le fort taux d’abstention n’est pas seulement une marque de désintérêt, c’est un acte politique, un désaveu. Le vote FN n’est plus un vote protestataire, c’est la marque d’une volonté de changement.

      La situation que vivent les Français est bien plus dure que ne l’avaient analysé les socialistes. Ceux-ci espéraient que la fixation d’un cap clair (ce fut « tout sur les entreprises ») et le bilan honorable des maires de gauche suffiraient à sauver les meubles. 
     Il y a quelques jours, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, nous décrivait une « campagne agréable », dénuée d’agressivité, malgré la dureté des temps.
     Cette agressivité, cette colère plutôt, s’est pourtant exprimée, brutale, dans les urnes. Au point de tétaniser les ténors du parti socialiste.
     Dimanche soir, où étaient les Fabius, Valls, Montebourg ? A part quelques exceptions (Najat Vallaud-Belkacem, Stéphane Le Foll, Marisol Touraine), ils étaient probablement à la piscine ou bloqués par la neige...
                  « Jusqu’à ce que Marine arrive à l’Elysée »

     Jusqu’où ira cette agressivité ? Maître Gilbert Collard, candidat mariniste à Saint-Gilles (Gard), visage en pleine caméra, a lâché dimanche soir sur France 2, l’air de rien :

       « On va continuer jusqu’à ce que Marine arrive à l’Elysée. »

     A la différence d’autres soirées électorales, cette phrase n’a pas été considérée comme complètement délirante. Le Front national a réussi son pari : il s’implante, il avance. Certes, il avait déjà réussi à surprendre aux municipales de 1995. Mais le FN n’avait jamais jusque-là remporté une ville de 25 000 habitants, en l’occurrence Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dès le premier tour.
     François Hollande doit entendre ce message du premier tour, quels que soient les résultats finaux du second. La politique qu’il suit, axée sur les marges des entreprises et elles seules, ne suffit pas.

                        Cette politique ne peut être comprise

     Quand on dirige un pays, on ne peut pas mettre les gens et leurs vie en « priorité numéro deux ». On ne peut pas s’éloigner aussi ostensiblement des discours de campagne. 
     On ne peut pas prendre de l’argent aux ménages (TVA) pour le donner aux entreprises (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). Alors que le chômage reste au plus haut, cette politique-là ne peut être comprise.

                                                       François Hollande à Tulle le 23 mars 2014 (Bob Edme/AP/SIPA)

                                                                  Municipales : 

 un sévère désaveu pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault

La démobilisation de l'électorat PS, qui a nourri une abstention record, annonce une défaite majeure pour la majorité, qui pourrait déclencher un remaniement plus important que prévu.

     C'est un ténor de la majorité qui soupirait, dimanche dans la soirée: «On va vers une grosse, grosse taloche, conforme à mes pronostics les plus sombres.» Un niveau d'abstention record, des électeurs de gauche déboussolés et démobilisés, un électorat de droite en partie requinqué par la contre-attaque de Nicolas Sarkozy trois jours avant l'élection: le cocktail de ce premier tour des municipales s'est avéré explosif pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault, qui affrontaient dimanche leur première grande épreuve électorale, après des législatives partielles, toutes perdues par le PS depuis 2012.
     À presque mi-mandat, ce premier scrutin a valeur de test pour l'exécutif, qui se voit sévèrement sanctionné par les Français, au soir du premier tour. Même si les élections intermédiaires sont systématiquement mauvaises pour le parti aux affaires, l'ampleur de la défaite annoncée est préoccupante pour le pouvoir. 
     Alors qu'ils enregistrent une impopularité record, le chef de l'État et le premier ministre ne s'attendaient pas à des merveilles mais espéraient limiter la casse. «Ce ne sera pas la Berezina», pronostiquait il y a quelques jours un ministre hollandais du premier cercle. 
     Las. La démobilisation de l'électorat PS, qui a nourri une abstention record, a réduit en miettes ces espérances. 
     «Les élections, c'est bête et méchant, notait dimanche soir un député PS. C'est un vote sanction, point.»«Hollande a perdu ses électeurs, depuis les fonctionnaires, jusqu'aux bobos, soupire un familier de l'Élysée. 
     Sans compter l'électorat populaire, qui a décroché depuis longtemps. Le président paye l'illisibilité de sa politique

          François Hollande «paye l'illisibilité de sa politique.
    Un député socialiste
    Hollande, qui a voté dans la matinée à Tulle dans son ancien fief, a ensuite regagné l'Élysée, où il a retrouvé ses proches collaborateurs pour suivre les résultats en conclave. De son côté, Jean-Marc Ayrault avait organisé une veillée d'armes à Matignon, au côté de plusieurs de ses ministres, avant d'intervenir dans la soirée, avec une mine sévère et grave, pour appeler au sursaut républicain contre le FN.
     Le chef du gouvernement a reconnu que «certains électeurs» avaient «exprimé par leur abstention ou leur vote leurs inquiétudes, voire leurs doutes». 
     Et que le scrutin s'était déroulé dans «un contexte économique et social difficile», sur fond de «politique de redressement indispensable mais exigeante» engagée par le gouvernement. 
     «La priorité (pour le second tour, NDLR) est de rassembler toutes les forces de la gauche», a-t-il insisté.
                                      Un remaniement sous pression
     À l'Élysée et Matignon, les équipes ont analysé les résultats dans la soirée, afin d'en tirer une stratégie pour l'entre-deux-tours. 
     Hollande doit recevoir Ayrault lundi matin, pour peaufiner la ligne et roder les éléments de langage. En 2001, les résultats des municipales, mauvais pour le PS, avaient été occultés par la victoire de la gauche dans plusieurs villes symboles, dont Paris, Lyon ou Dijon. «Il ne faudra pas refaire la même erreur d'analyse, explique un conseiller élyséen. 
     À l'époque, le PS avait tenté d'expliquer que les municipales avaient été gagnées par la gauche, alors que l'on avait perdu une quantité de villes petites et moyennes, ce que nous avons payé à la présidentielle de 2002.» Le front républicain sera aussi la grande affaire de l'entre-deux tours.

     Ces derniers jours, les proches du président expliquaient que le timing et l'ampleur du remaniement ministériel, attendu pour avril, dépendraient de l'ampleur de la défaite. 
     «Ce soir, c'est clair, assure un proche du président. Un: Hollande ne peut plus garder Ayrault ; deux: il doit aller très vite, solder l'affaire dans la semaine qui suit le second tour». 
     «Tout est ouvert», soupire un ami du premier ministre, qui se disait pourtant persuadé d'un maintien d' Ayrault il y a encore quelques jours. 
     Le président joue son quinquennat dans les prochaines semaines avec une série d'annonces délicates: pacte de responsabilité, 50 milliards d'économies, loi sur la transition énergétique, simplification administrative, etc. 
     L'avertissement de dimanche rend la nécessité du rebond plus impérative que jamais. «Ça met la pression sur le président, résume un député PS. Hollande n'a plus le droit à l'erreur.»


     MÊME LEUR REMANIEMENT QUI EST ENVISAGÉ NE CHANGERA RIEN DANS LA 

MESURE OU LE "MOI JE" A DÉCIDÉ DE MAINTENIR SON CAP SANS AUCUNE 

MODIFICATION. 

     IL TROUVE SA POLITIQUE TRÈS EFFICACE AVEC NOTAMMENT SON INVERSION DE 

LA TENDANCE ET TOUTES LES ECONOMIES RÉALISÉES, L EXCELLENT POUVOIR D 

ACHAT, ET LES SUPERS SONDAGES A SON ACTIF. 


 AYRAULT EST MAUVAIS,  VALLS SERA PIRE ENCORE

4 commentaires:

  1. Tel est pris, qui croyait prendre. En 2008 Ils faisaient les malins, aujourd hui ils le font moins. Ils ont quand même eu la chance d avoir tous les syndicats de leur côté à cette époque, ces derniers ont été moins virulents avec les socialistes au pouvoir, ce qui prouve bien que tous les syndicats sont politisés.
    La gifle n a pas encore fait assez mal. J espère que dimanche ce sera le poing du KO.

    Maurice SEPERS

    RépondreSupprimer
  2. Il faut toujours se méfier de l effet BOOMERANG - Tout se paye un jour.

    André BERGERAC

    RépondreSupprimer
  3. hihiih. Tout vient à point qui sait attendre.Je me languis déjà Dimanche même si ça nous fait vieillir de deux jours.

    La Normande

    RépondreSupprimer
  4. AYRAULT EST MAUVAIS, VALLS SERA PIRE ENCORE, portons donc nos espoirs sur une femme comme martine, ou alors Ségolène, ou , le pied, bertrand Delanoë.
    bobo maman bobo cucu
    @

    RépondreSupprimer