ADDENDUM... Article de
Capital communiqué par Jean Pierre P.
Au moment où Manuel Valls prend les rênes du
gouvernement, il est intéressant de voir quelles ont été ses performances de
gestionnaire à la tête de la ville d’Evry dont il était maire avant de devenir
ministre de l’intérieur.
Pour ce faire, on peut lire un article de capital.fr :
En voici quelques extraits :
Folles dépenses, dette
record, pratiques clientélisme…
Une décennie après l’arrivée de Valls à la tête de la
mairie d’Evry, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de
son bilan : les caisses d’Evry sont vides.
« J’ai rarement vu une commune
qui a autant de mal à payer ses dettes » , s’étonne Claude Jaillet, expert en
finances locales. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts.
Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les
ménages de la commune a explosé de 45,7 %. Grâce à quoi la facture
moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 100 euros annuels,
est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance.
En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a
pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras.
Depuis
2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat.
Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012,
lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant
ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance.
Dans une ville de 50 000 habitants comme Evry, par
exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une
voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en
mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de
service».
Des dépenses de
communication délirantes
Même prodigalité pour les frais de communication,
qui ont bondi de 852,6 % entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir
diminué depuis.
Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ
800 000 euros pour ce poste (dont 110 000 dédiés à la seule édition de
catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la
moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la
dépense est pourtant énorme (400 000 euros). «Vu l’intitulé, ce sont sans doute
aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour
éviter les questions », assure Claude Jaillet.
D’ailleurs, le département
communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls,
occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.
Recrutement de chargés de
mission à la pelle
Evry a la particularité d’avoir recruté des chargés de
mission à la pelle au profit du cabinet du maire. «Il y en a eu 49»,
confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer
ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite
astuce : «Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de
mission pour des standardistes.»
Des dépenses de
personnels hors norme !
Deux chiffres pour illustrer cette gabegie :
- Dépenses de personnels internes : 791 € par habitant (+ 6 % par
rapport à la moyenne de ce type de ville),
- Recours à des prestataires extérieurs : 416 € par habitant (+ 55 % par
rapport à la moyenne de ce type de ville),
Une gestion désastreuse
et clientéliste
Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement
désastreuse, elle est aussi clientéliste. «Il récompense beaucoup les gens en
leur offrant des postes», reconnaît l’un de ses proches.
Et le recrutement des
«fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la
directrice de Dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi
local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle
discrètement recruté son rejeton en début d’année parce que, dit-elle, «on
avait besoin de quelqu’un comme lui».
L’affaire ayant été ébruitée, Francis
Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé
de le faire partir.
Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même
blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la
Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il
préside depuis le 1er février 2012.
Des voyages à Dakar aux
frais du contribuable
Officiellement, l’association CDANE, qui finance des
projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre Essonne avec le Mali
et le Sénégal, n’a envoyé personne à Dakar cette année.
«Il y a bien eu un
voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une
session de formation des fonctionnaires locaux», assure Jean Hartz, l’élu
chargé du dossier.
Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin
2014 par la CDA MAIRE D EVRY.jpg ne, qui dispose d’un budget annuel de 500 000 euros d’argent
public.
Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire
car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a
aussi été organisé en avril dernier.
«Il y avait neuf personnes de la ville»,
confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller
«intégration» de Manuel Valls.
Détail troublant : bien que son nom figure sur
la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE.
«Comme j’y
suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour
la facture», se justifie-t‑il.
Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis
d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et
la formation des agents publics maliens.
Je ne comprends pas, la ville d'Evry fief de valls est surendettée, et il a été réélu dans sa ville, les électeurs donnent vraiment des bâtons pour se faire battre.
RépondreSupprimerPeut-être que nous ne sommes pas assez méprisés, et imposés.
@
Finalement tous les articles sur cet ambitieux se ressemblent et démontrent parfaitement sa personnalité. Traité EVRY de cette façon est inconcevable avec une politique sois disant socialiste. Il est toujours facile de pratiquer l endettement
RépondreSupprimercomme on le voit , quand au chômage qui grimpe, lui aussi n est pas parvenu à inverser la tendance. Quel gâchis ce mec et on le nomme ministre et 1er MINISTRE. UNE HONTE mais avec ce gouvernement on s y habitue.
Olivier TREQUEL
Quelle Honte mais quelle honte de voir ça. Et ca se dit SOCIALISTE, moi je dirais plutôt SOCIALDEMERDE -
RépondreSupprimerLa Normande
Ne s appellerait il pas TITATIC VALLS - ces méthodes et ces chiffres y ressemblent.
RépondreSupprimer.Maurice SEPERS