Rechercher dans ce blog

vendredi 9 mars 2012





Chapitre V :

 L’EDUCATION NATIONALE ou le tonneau des Danaïdes.


   Le budget de l’Education Nationale est le plus gros budget après celui de l’Etat. Là encore, le paradoxe est flagrant : Ce budget ne cesse d’augmenter d’années en années, alors que les effectifs eux, diminuent (départ  à la retraite, suppression de postes, regroupement de classes …).
Voici pour mémoire l’évolution du budget annuel de l’éducation nationale :

2008 – 58.0 milliards d’euro
2009  - 59.9 milliards d’euro
2010 – 60.8 milliards d’euro
2011 – 60.5 milliards d’euro

   Où passe l’argent ?

   Au fil des années, cet argent est-il absorbé par des augmentations de salaires des enseignants ?  A la construction de nouveaux établissements scolaires ?   Par des primes de rentrées scolaires qui bien souvent ne bénéficient qu’aux mêmes catégories de personnes ?
   Si ce n’est pas là où va-t-il, On se le demande.

  Quand les syndicats et l’opposition réclament des postes supplémentaires (60000), on peut là aussi se demander, avec QUEL ARGENT ils vont pouvoir financer ces nouvelles embauches ?
   Et tout ça pour quel résultat ? Étions-nous plus bête avant ? Il n’est que de constater la différence de culture et de savoir si entre un bachelier d’il y a 50 ans et  ceux d’aujourd’hui, en témoignent les documents que l’on appelle « LES PERLES DU BAC » où l’absence de connaissance s’étale lamentablement. Quand à l’orthographe, elle brille par son absence. Il est vrai que l’on peut maintenant s’en dispenser grâce aux ordinateurs qui corrigent tout et aux langages SMS  et  MSN qui simplifient tout.

   Pour les Math c’est pareil, l’ordinateur calcule tout, les élèves vont même en classe avec leur portable et on  fait tout avec des portables maintenant : –accès sur le Net,  recherches).  On va finir par se demander si les profs et les établissements scolaires sont encore nécessaires, il suffira  d’avoir les programmes  et avec le net et les ordinateurs,  on fera le reste.
   
   Mais avec l’éducation nationale  il faut aussi parler de l’éducation familiale. Les parents  ont démissionné :        Ils ne dirigent plus, ne commandent plus, n’éduquent plus. Ils rêvent pour leur progéniture d’une vie facile.   Alors,  si le redoublement est préconisé par les professeurs, les parents s’y opposent.  Du coup,  les cancres trainent  et gravissent successivement tous les échelons pour arriver au BAC bien sur, alors il est bien évident que tant qu’ils ne sont pas sur le marché du travail et qu’ils font des études ça fait des chômeurs en moins, n a-t-on pas fait passer l’âge minimum pour quitter l’école de 14 a 16 ans ?
    
   Avant quand un instituteur  vous mettait une claque, vous rentriez à la maison et votre père ou frère vous en mettez deux autres. Maintenant ca ne risque plus d’arriver.
    
    Déjà il y a la rébellion de l’élève, certains tapent même leur prof, ou les attendent en bande à la sortie pour les tabasser.

    Ensuite il y a aussi des parents mécontents qui vont aussi voir le prof pour  l’engueuler, le taper, les mauvaises  notes, le redoublement ne sont plus acceptés, on arrive à trainer des boulets ainsi jusqu’ au bac.
   
  A  une certaine époque,  si des jeunes n’arrivaient pas  à poursuivre des études secondaires, dès l’âge de 14 ans, après le passage du certificat d’études, ils quittaient l’école avec l’accord des parents, pour se diriger vers de belles professions manuelles pour lesquelles ils avaient plus d’aptitudes.
            
    Durant trois années, l’apprenti ne percevait aucun salaire, mais au terme de son apprentissage, il avait un métier.  Un métier qui pouvait le mener après les échelons de demi ouvrier puis d’ouvrier ne comptant pas ses heures de travail à aboutir lui-même à artisan et travailler à son compte.
Essayez donc cela maintenant. Le syndicat va vous tomber dessus tout de suite  et de plus les parents ne seraient pas d accord. Tout le monde veut faire des études, même s’il n’est pas fait pour ça et c’est ainsi que nous sommes dans une société où les jeunes se retrouvent sans qualification, sans diplôme, sans travail.

   Quant aux  enseignants par l’intermédiaire des syndicats bien sûr ils sont de plus en plus souvent en grève. On parle aussi de leurs petits salaires et on les compare avec d’autres pays. Oui, mais il faut toujours comparer ce qui est comparable et tout regarder avec le salaire (même les heures de travail)


   Actuellement les professeurs font 18 h de cours par semaine, et même s’il reste le travail de préparation avant cours (selon des proches les cours d’année en année sont pratiquement les mêmes et si ils leur arrivent de changer de classe ils existent les polycopies des collègues), les corrections après qui ne se font pas dans l’établissement bien sûr, les relations avec les parents d’élèves, il en est de même pour les autres pays européens. Et là nous ne parlons pas de toutes les vacances scolaires au cours desquelles les profs préparent toujours des cours, ni des jours d’arrêts pour maladie, ou grève. C’est quand même bien une réalité que le Français ne veut pas travailler beaucoup.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire