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mardi 25 novembre 2014

JUSTICE : LES IRRADIÉS D ÉPINAL



                SURIRRADIÉS D ÉPINAL   

      L’un des plus grands scandales de santé publique rejugé en appel

                                               LA PETITE INTRODUCTION DE BBR
     Il s agit du genre d  information qui nous est commentée au compte goutes  bien sur, contrairement à d autres qui nous bassinent tous les jours et en permanence comme l Islam, les djihadistes et les politiciens avec leurs magouilles


     QUE DIRE UNE FOIS ENCORE DE NOTRE JUSTICE - de son laxisme, de sa clémence - 

     Comment peut on trouvé normal que les erreurs commises ayant entrainé la mort d être humains ne puissent pas être sévèrement punis à la hauteur de ce grave évènement, parce qu il s agit de médecins respectables, dont certains hauts responsables n ont même pas été sanctionnés.

     Comment peut on admettre et comprendre notre justice d aujourd’hui, plus on tue, plus on blesse, plus les faits sont graves, moins on est sanctionné. 

     J ai entendu cette information par hasard, du vite fait,  sur une revue de presse, elle date cette affaire , elle est grave aussi, et pourtant on en parle pas. 

     Bien des question se posent tout naturellement 

     Que valent nos morts dans des erreurs médicales ? Sont ils considérés comme des numéros sur une liste d attente ? Tout doit il être perçu sur le fait que  l erreur est humaine  ? 

     Nos médecins, (comme l armée pour ses militaires) ont ils droit à des quotas de pertes de patients dans l exercice de leur fonction ?

      J ai été écœuré, outré lorsque j ai entendu les peines (clémentes) qui avait été prononcées pour certain et surtout rien pour d autres.  Ignoble et scandaleux - Aucun respect pour les victimes.

     Osons espérer que l appel attendu changera en la faveur des victimes et que les auteurs et tous les responsables seront reconnus et punis en rapport de la gravité des conséquences occasionnés - 12 morts et 400 irradiés ce n est pas rien.  


                                                                -----ooo0ooo-----

     C’est l’un des plus grands scandales de santé publique qui est rejugé en appel à partir du 12 novembre à Paris pour une durée d’un mois. Plus de 400 patients traités par radiothérapie, au début des années 2000, pour un cancer de la prostate ont été victimes de lésions sévères et irrémédiables. 12 sont morts. 

     Deux médecins ont été condamnés à 4 ans prison dont 30 mois avec sursis - en première instance.… Retour sur un drame qui a ébranlé le monde médical.


                            Les dossiers composant le procès des surirradiés d’Epinal. Crédit Reuters


  • Selon le docteur Jean-Marc Simon (CHU Pitié-Salpêtrière), plus de 5 000 patients, souffrant d’un cancer de la prostate, auraient été sur-irradiés entre 1987 et 2006, au centre hospitalier d’Epinal.
  • Deux médecins ont été condamnés en première instance à 4 ans de prison dont 30 mois de ferme
  • Ils sont à nouveau jugés en appel, ainsi qu’un radio-physicien à partir du 12 novembre. Le procès devrait durer un mois.
  • Plus de 400 personnes, souffrant de lésions sévères et invalidantes, figureront à nouveau parmi parties civiles. Douze personnes sont décédées.
  • Trois autres personnes mises en examen, dont la directrice du Centre hospitalier d’Epinal, ne seront pas rejugées en appel.
  • Elles sont ont été relaxées en première instance.
  • Depuis la découverte de ce drame, les matériels des 180 centres de radiothérapie de France ont été vérifiés et re-paramétrés.

     Il est rare en France que les affaires de Santé publique finissent devant les Tribunaux. Et si c’est le cas, la relaxe est souvent la sanction prononcée. Eh bien, il y a au moins un contre-exemple : le drame des sur-irradiés de centre hospitalier Jean Monnet à Epinal. En première instance, le 30 janvier 2013, la 31 ème chambre correctionnelle de Paris a condamné Jean-François Sztermer et Michel Aubertel, deux médecins du Centre à 4 ans de prison dont 30 mois avec sursis, et 20 000 euros d’amende, pour n’avoir pas suivi, en matière du traitement du cancer de la prostate, le protocole de radiothérapie en prônant des doses supérieures de 20% aux doses normales.

     Ils ont fait appel. Un radio-physicien, Joshua Anah lui aussi condamné le 30 janvier 2013, se retrouvera sur les bancs des prévenus.  

     En revanche, ni Dominique Cappelli, l’ancien directrice du centre hospitalier d’Epinal, ni Francette Martin, l’ex-directrice de la DDASS des Vosges, ni Jacques Sans, l’ex-directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH) de Lorraine, relaxés en première instance ne seront présents, le Parquet n’ayant pas interjeté appel.

     Le procès des trois praticiens revient donc, à partir du 12 novembre pour une durée d’un mois devant la chambre de la Santé de la Cour d’appel de Paris présidée par Gérard Lohro. Une nouvelle fois, l’audience sera pénible pour les quelques 400 parties civiles qui toutes connaissent de très graves problèmes de santé. (En réalité, 5 300 personnes, entre 1987 et 2006, auraient été sur-irradiées à l’hôpital d’Épinal).  

     Audience qui sera tout aussi angoissante pour les familles des douze victimes décédées des suites d’un traitement fait à la va comme je te pousse. Comme il l’avait fait en première instance, le redoutable Gérard Welzer, avocat de 200 parties civiles, ne se privera pas d’ironiser sur l’excellence de l’hôpital et sur les fautes et imprudences commises par les praticiens. Ce qu’une fois encore, Me Hervé Témime, conseil de Gérard Sztermer, l’un des deux médecins radiothérapeutes, contestera vigoureusement.

     Nous sommes en 2005. A la suite d’un surdosage d’intensité d’irradiation, dû à un changement du logiciel de dosimétrie, quelques patients soignés par radio-thérapie au Centre hospitalier d’Épinal, éprouvent de graves douleurs. L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) délèguent alors chacune un enquêteur pour en connaître les raisons.

     D’abord, les deux fonctionnaires examinent l’environnement. Rien ou presque rien à dire. Sauf que le bâtiment abritant le centre hospitalier a été bâti sur un terrain trop étroit. Sauf que, encore les relations entre médecins et direction n’ont rien idyllique. Sauf que, enfin, ne travaille dans le service de radiothérapie qu’un seul radio-physicien, et encore, puisqu’il est également mis à disposition de la Polyclinique de la ville, la Ligne Bleue.

     Sur le plan purement médical, notent les enquêteurs, 5 malades porteurs de lésions sévères sont répertoriés dès le mois de mai 2005 ; 7 vont l’être en juin 2005 et 10 en août 2005. Au cours de l’été de la même année, l’un des médecins et le radio-physicien, inquiets de la situation retrouvent les erreurs dans les dosages.

     Le 15 septembre, ils se décident à alerter la directrice du centre hospitalier... qui à son tour informe la DDASS, et l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) de Lorraine. Petit à petit, les malades commencent à être informés du dysfonctionnement de la radiothérapie.

     Certains le sont par des tiers, d’autres par la presse, d’autres encore par leur médecin traitant. 16 patients ne seront jamais contactés par la direction du Centre hospitalier au prétexte qu’ils ne se sont pas manifestés.

     Preuve, à ses yeux, qu’ils ne souffraient d’aucune affection. Ce qui était ridicule… Le temps passant et devant l’absence totale d’informations, les malades victimes de ce surdosage ne sont pas soignés. Et quand ils le sont, ce n’est pas le bon traitement qui leur est appliqué.

     Ajoutez à cela, des autorités nationales, notamment l’Institut de sûreté nucléaire qui n’est informé qu’en juillet 2006, et l’on n’a aucun mal à deviner que couve un drame. Entre septembre 2005 et septembre 2006, quatre patients décèdent. Dix malades présentent une complication radique sévère avec des hémorragies nécessitant des transfusions répétées.

     Ils éprouvent toutes les peines du monde à rester assis. Ils ne peuvent se déplacer. Dormir. Leur vie est dévastée. Galopent les semaines. Épouvantables pour les familles. Elles ne bénéficient d’aucun soutien psychologique, social ou économique, même si des provisions ont été versées à certaines victimes par l’assurance du Centre hospitalier. 7 plaintes sont déposées auprès du Procureur de la République d’Épinal.

     D’autres suivent. Le dossier est transféré au pôle Santé du tribunal de grande instance de Paris. Deux juges, Anne-Marie Bellot et Patrick Gand sont désignés pour instruire une affaire qui a déjà pris les allures d’un énorme scandale de santé publique.
     Plus les semaines passent, plus il prend de l’ampleur. Regroupées en deux catégories, ou cohortes, selon les termes employés par les experts. Primo, la cohorte 1 : elle concerne 24 patients sur-irradiés à hauteur de 20% lors de leur traitement de radiothérapie pour un cancer de la prostate. Deuxio, la cohorte 2 : elle concerne plus de 400 patients également sur-irradiés lors du traitement pour leur cancer de la prostate. Ils ont été victimes d’un surdosage beaucoup plus faible – 8%- que les patients de la cohorte 2.

     Qui est responsable de ce surdosage ? Toutes les précautions ont-elles été prises afin d’éviter tout risque de détérioration de la santé des patients ? Pourquoi les autorités nationales de sûreté nucléaire ont-elles été prévenues avec retard ? Les docteurs Sztermer et Aubertel, à tour de rôle chefs de service de la radio-thérapie à l’hôpital d’Epinal ainsi que le radio-physicien Joshua Anah, n’ont-ils pas manqué de prudence ? Ces mêmes médecins ont-ils bien respecté le nouveau protocole de radiothérapie ? Ont-ils respecté les règles de sécurité ? Quand ont-ils su que le surdosage pouvait avoir des conséquences désastreuses pour les patients ? Voilà, en une dizaine de questions, la tâche qui attend les deux juges d’instruction parisiens.

     Certes, ils ont l’habitude des dossiers délicats. Délicats non seulement par l’aspect purement technique mais par la dimension humaine qu’ils sous-tendent… Car les magistrats ne perdent pas de vue que ce drame, à ce moment–là, a déjà causé la mort de 6 personnes.

     En quelques mois, Anne-Marie Bellot et Patrick Gand accomplissent un travail de titan. Recueillant le témoignage des personnels de l’hôpital. De la DDASS. Des experts aussi. Et bien sûr des patients, parties civiles qui vont être environ 400.

     Un peu avant le début de l’été 2008, les deux magistrats semblent s’être fait une religion sur ce drame. Oui, il y a bien eu imprudence et négligence dans le traitement des patients. Oui, les patients ont bien été victimes de blessures involontaires…

     Ce n’est pas tout : au niveau des autorités de tutelle, des fautes semblent bien avoir été commises. La principale étant d’avoir manqué au devoir d’informer les patients sur la réalité de leur sur-irradiation. C’est ainsi que Dominique Cappelli, la directrice du Centre hospitalier Jean Monnet, sera mise en examen la première, fin mai. Le même sort sera réservé le 5 juin, à Francette Martin, directrice de la DDASS des Vosges et Jacques Sans, directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation de Lorraine...

     Quelques jours auparavant, fin mai, les docteurs Jean-François Sztermer, Michel Aubertel et le radio-physicien Joshua Anah avaient été convoqués au pôle Santé pour être mis en examen. Avec des motifs autrement plus lourds. 

     C’est ainsi que Sztermer et Aubertel se voient reprocher de ne pas s’être assuré de la sécurité du nouveau protocole de radiothérapie. D’avoir contribué à créer des dommages consécutifs à la sur-irradiation de 20%. De s’être volontairement abstenu de porter assistance à des patients sur-irradiés. D’avoir violé manifestement et de façon délibérée des obligations particulières de sécurité et de prudence imposées par le code de Santé publique. Autant d’incriminations graves pour des médecins. Quant à Joshua Anah, il se voit reprocher de ne pas s’être assuré de la formation suffisante des manipulateurs. D’avoir changé le protocole de radiothérapie sans prendre de précautions suffisantes. Et surtout d’avoir contribué "à créer des dommages consécutifs à une sur irradiation de 20% par rapport à la dose prescrite causant involontairement la mort de six personnes."

     Aussi, sans surprise, les deux juges d’instruction renvoient ce trio devant le Tribunal correctionnel. Ils font de même pour les administratifs, qui on l’a vu, seront relaxés. Lors du procès qui se déroule devant le Tribunal correctionnel de Paris, du 24 septembre au 31 octobre 2012, dans une ambiance lourde, en présence des parties civiles secouées, les trois prévenus passent de mauvais moments. C’est ainsi que le Parquet et les avocats des victimes, notamment le pugnace Gérard Welzer ont des mots très durs à l’égard des deux médecins et du radio-physicien, tour à tour qualifiés "d’orgueilleux, de désinvoltes", davantage préoccupés de sauver "leur peau" que de la santé de leurs patients."Orgueil, vanité, quand tu nous tiens !" martèle Me Welzer.  En face, l’avocat du docteur Sztermer, Me Hervé Témime, a cette réponse :"Mon client est accablé, dévasté.

     Après ce drame, il est tombé dans une dépression très profonde et a dû être hospitalisé quinze mois. (…) A trois reprises, il a tenté de mettre fin à ses jours. "Me Thierry Mudry, conseil de Michel Aubertel est sur une ligne de défense identique : "Le docteur Aubertel n’est pas très expansif, ni loquace.(…) Mais derrière cette carapace, se cache un homme rongé par le sentiment d’avoir failli. "Quant à Me Eric Le François, conseil de Joshua Anah, il rappelle que son client "a travaillé plus de quinze ans à l’hôpital d’Epinal, souvent après ses heures de service"…

     Le 30 janvier 2013, le tribunal rend son verdict. Visiblement, les avocats des docteurs Aubertel, Sztermer et du radio-physicien n’ont pas du tout été entendus. Le seront-ils EN APPEL



16 commentaires:

  1. C est tout à fait vrai que ce genre d information ne s éternise pas sur les antennes, ni à la radio.

    Que pouvons nous dire en effet sur cette nouvelle INJUSTICE , nous commençons à nous y habituer. Nous l avons maintes fois évoquée - La Justice à deux vitesses - D une manière pour les uns , d une façon pour les autres.

    Les victimes ne sont plus le sujet de préoccupation ni de la Justice, ni de nos politiques. Sont elles seulement entendues ?

    J ose espérer que l APPEL saura inverser la vapeur, car il semble en effet que si le doute bénéficie toujours à l accusé, les peines prononcées bénéficient toujours aux auteurs.

    La Normande

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  2. Bravo BBR de nous ressortir cette affaire que l on veut nous faire oublier aussi. Votre article d hier fait peut être de l effet - Les infos nous parlent en effet des violences conjugales et des UNE femme qui en meurt tous les deux jours.

    Cette affaire des irradiés d Épinal est un nouveau scandale autour de notre Justice qui est loin d être un exemple pour notre pays mais aussi pour nos voisins et pour le monde.

    On ne souci plus des morts que cette erreur à occasionnés, on pardonne presque au auteurs, on les excuses, comme s ils avaient le droit de tuer -

    1 mort on aurait pu comprendre l erreur bien que cela soit déjà trop, mais 12 c est scandaleux - On arrête pas le massacre il y a aussi 400 patients irradiés dans un état grave - Peut on parler encore d erreur ?

    Jean BOUVARD

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  3. Notre justice est de plus en plus écœurante - Après la mamie loto condamnée lourdement pour avoir aidé les nécessiteux,....... après toutes les affaires graves où les condamnations sont minimes pour de pas dire absentes,....... après toutes les affaires sales de nos politiques non condamnés, .................après les affaires pédophiles ou pédérastes avec le sieur lang, nous voici encore dans une sombre et triste affaire qui après avoir fait des morts et de graves séquelles pour les autres , est bien mal engagée sur le plan de la Justice.

    L APPEL aura t il les effets espérés ?

    Comment ne pas être méfiant lors d interventions chirurgicales indispensables ? N a t on pas le droit de douter, d avoir peur de ce genre d erreur ?

    Nicole PLEY

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  4. Comment accepter l inacceptable. A chaque affaire nous constatons l affaissement de notre justice, elle se dégrade de plus en plus, regardant souvent la personnalités des auteurs avant de prononcer des sanctions (soit ces personnalités sont importantes et n ont pas grand chose pour ne pas dire rien, soit les auteurs font peur, et là ils ressortent libre prêt à récidiver).

    Dans cette affaire on évoque l Erreur Médicale, dont les responsables ne se sentent même pas concernés malgré l hécatombe - Mais l Erreur médicale a bon dos - Comme le disait Jean, pour un mort l erreur aurait pu être acceptée , mais à ce niveau c est inacceptable.

    Je n espère qu une chose Que l Appel condamnera les responsables de cette terrible bavure
    et qu au moins les victimes auront cette faible compensation (même si elle ne fera pas revenir les morts ni guérir les irradiés)

    Z@vor

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  5. Il y a des jours ou je n arrive plus à la supporter (je parle de notre justice) lorsque je vois la lenteur avec lesquelles on traite les affaires , la paperasserie qu elle exige, le personnel qu elle nécessite, et tout ça pour rien. Du Vent - Du Bla Bla Bla - qui fait rire le clan des coupables et pleurer le clan des victimes (comme si elles n avaient pas assez subit).

    Que peut il encore exister de ce mot qui devait représenter tout un symbole ? Que peut on trouver de Juste lorsqu on se penche sérieusement sur toutes les affaires qui défilent, je me pose encore des questions sur la capacité de nos juges? mais aussi de leur enseignement à l école de la Magistrature, de leur interprétation du code pénal. Même ça me fait penser à l ENA.

    Triste de voir que les victimes sont relayés au second plan - Les coupables tiennent vraiment la vedette, le haut de l affiche ( je m voyais déjà - Aznavour) On en fera peut être un film un jour et ils percevront encore des droits. N a t on pas vu de films sur le casseur du siècle Spagiarri, ou sur le Mesrine ennemi public N°1 et combien d autres......

    Peut on encore compter sérieusement sur les voies de recours ?

    Olivier TREQUEL

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  6. Je ne sais même pas comment on peut arriver à comprendre une telle injustice, et comment un Juge peut traiter les victimes de la sorte -

    Lui aussi n a pas du subir l irradiation, ni ses proches, il aurait surement envisager les choses différemment.

    Notre pays nous amène la crainte dans de nombreux domaines La Justice, la politique, l économie, le chômage, les guerres (avec suppression de militaires) l Insécurité, l Europe, les terroristes, tout cela est plus que scandaleux, et plus les années passe plus notre mal vivre s aggrave.

    Doit on être satisfait de notre sort ?

    Nathalie

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  7. Vous avez bien raison, BBR de nous rafraichir la mémoire.
    Les affaires se suivent à une telle vitesse que l'une chasse l'autre et nous fait oublier la précédente.
    De toutes façons, selon la formule de Georgina Dufoix, compromise dans l'affaire du sang contaminé, avec le triste sire fabius : responsable mais pas coupable !
    Il en va de même de tous les scandales qui devraient conduire leurs organisateurs en prison et qui ne font que les éclabousser, juste un peu. Et après, on n'en parle plus !
    En attendant, sang contaminé, médiator, vaccin gardasil, irradiés d'Epinal, victimes de l'amiante, saturnisme, vaccin contre l'hépatite B provoquant scléroses en plaques et fibromyalgies...Ceux qui payent de leur vie sont les mêmes, et pendant ce temps, les laboratoires encaissent et les politiques s'en lavent les mains. Mais comme Lady Macbeth, la tache de sang sur leurs mains est indélébile.
    L'Indien.

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    1. Que d erreurs - que de victimes - sous les regards de tous ces je m enfoutistes , de tous ces responsables qui s en tapent , c est écœurant, vous avez raison l Indien de tout énuméré, et je reste persuadée qu il en manque, la liste est longue.

      Il faudrait tout ressortir et bien regarder à quoi ils ont été condamnés - Les sanctions, les peines doivent être dérisoires et les victimes nombreuses.

      Comme dans de nombreux domaines, les victimes et les payeurs, sont toujours les mêmes. La Révolution se fait attendre.

      Alice

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  8. Après les affaires de toutes celles de nos politiques, des sportifs, de Mamie Loto - du Pédophile, de la violence conjugale, voila la médecine sale confrontée à la justice pour des erreurs ayant coûté la vie.

    La vie ce n est pas si important pour notre justice, il vaut mieux aider nos coupables, nos responsables à s en sortir , à leur éviter une incarcération pénible qu ils auront du mal à supporter.

    Bientôt nous trouverons une association agitant des pancartes (Aidons les coupables, Punissons les vilaines victimes,)celles par la faute de qui tout arrive - Avaient elles vraiment besoin de venir se faire opérer soigner le cancer de la prostate ? Ne pouvaient elles pas avoir compris qu une erreur était possible et qu il valait mieux qu elles restent chez elles ?
    Je sens qu elles vont encore ennuyer ces pauvres responsables en faisant appel !!!!!!!

    André BERGERAC

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  9. Scandaleux est faible - Justice pourrie serait plus appropriée - N aviez vous pas mis un article sous cette appellation ? Notre justice est une honte - Une de plus.

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  10. Cette histoire est hors-norme – par la lourdeur des peines, les ressorts de l’affaire ou le nombre de victimes. Mais elle pose la question de la responsabilité pénale des médecins (1).
    A partir de quand un acte médical devient-il un délit? Quand une erreur devient-elle une faute aux yeux de la justice? Les médecins ont-ils droit à l’accident?
    Les médecins poursuivis devant un tribunal correctionnel le sont souvent pour homicide ou blessures involontaires (défini à l’article 221-6 du Code pénal), comme dans le cas des irradiés d’Epinal, ou pour mise en danger d’autrui (article 121-3 du Code Pénal): «Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d’autrui.» Ce délit suppose un manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. Le Code de santé publique pour les médecins, par exemple. Le personnel médical peut être condamné pour un tel «manquement» que ses actes aient engendré des dommages ou non.
    Ce n’est pas un hasard si l’avocat Gérard Welzer insiste sur la notion de faute. Juridiquement parlant, on ne peut condamner pénalement un médecin pour ce qu’on appelle dans le langage courant une simple «erreur» : il faut que les juges prouvent qu’il y a bien eu une faute pénale, même si elle n’est pas intentionnelle. Ils s’appuient pour cela sur les cinq attitudes mentionnées par le code: «maladresse, imprudence, inattention, négligence, manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement».
    «La différence entre faute et accident non fautif peut être très délicate, poursuit Guillaume Collart. L’expert prend en compte la difficulté de l’acte médical. Si l’opération, très complexe, était située dans un endroit très difficile d’accès certes le bistouri n’aurait pas dû dévier, mais on ne peut pas blâmer le praticien. Ce ne sera pas forcément la même conclusion s’il s’agit d’une simple opération de l’appendicite.» Une opération de l’appendicite qui tourne au drame, c’est ce qui s’est passé début novembre, dans un hôpital de Metz. Un enfant est décédé après que deux chirurgiens ont touché son aorte abdominale et son foie, selon le Républicain lorrain. Le parquet de Metz a ouvert une information judiciaire contre X. «Dans un procès pénal, les juges prennent en compte la personnalité du praticien, les circonstances… si bien que vous pouvez avoir deux peines totalement différentes pour un accident similaire.»
    Si les procès d’équipes médicales au pénal sont très médiatisés, ils sont pourtant assez rares. Et plus encore les condamnations à de la prison ferme, comme dans le cas des irradiés d’Epinal, en première instance.

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    1. Bonjour anonyme, votre commentaire ne manque pas d intérêt. Il semble en effet que les erreurs commises par les médecins soient en quelques sortes pardonnables, on pardonnera surement moins à un policier qui tire sur un délinquant (on cherchera partout où se situe le cas de légitime défense toujours très complexe à invoquer)

      Ce dont je suis surpris, si deux d entre eux ont été condamnés à des peines de prison en première instance c est que d autres responsables n aient rien eu, mais le plus inquiétant qui effraye c est surtout le nombre de victimes.

      Pourquoi l erreur ne s est elle pas arrêtée au premier mort, au premier irradié ? Pourquoi avoir attendu une telle hécatombe .

      C est pour cela que je les rends personnellement responsable et condamnable. Mais je ne suis pas la Justice, ni un code pénal dont les articles peuvent être interprétés de différentes manières, et nous avons de nombreux spécialistes en la matière en commençant par les avocats.

      Je dis souvent que l erreur est humaine et qu il n y a que celui qui ne fait rien qui n en commet pas (et encore) mais la je trouve qu elles ont été excessives et lourdes de conséquences.

      Je trouve que l Indien à raison lorsqu il énumère toute la liste des cas où ces erreurs font le nombre de victimes laissées pour compte, que certains encaissent et d autres se lavent les mains.

      Merci à tous pour vos commentaires que j apprécie. BBR

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    2. Cher Anonyme, j ai été intrigué par votre surprenant commentaire très intéressant nous montrant tous votre savoir en matière juridique - Impressionnant - Restait le petit mystère du renvoi 1 terminant un paragraphe, mais dont je ne voyais aucune réponse.
      J ai donc procédé à des recherches - Ne serait ce pas ce renvoi qu il manque ?

      (1) Un médecin peut également être poursuivi devant la justice civile, ce qui est d’ailleurs beaucoup plus fréquent: la victime ou ses ayants droit cherche alors à obtenir une réparation indemnitaire.

      Cordialement.

      Jean BOUVARD

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    3. Voila une bien belle réponse BBR - Pourquoi avoir attendu ce carnage ? Y a t il une attente d autre morts qui sont actuellement bien irradiés ?

      Bravo à l Indien pour cette liste (encore incomplète)

      Jean BOUVARD

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    4. Je suis d'accord avec vous, Jean.
      Ce (1) sans explication m'avait intrigué et j'ai fait la recherche également...
      Le crime parfait n'existe pas.
      L'Indien.

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  11. Terribles affaires qu'on aurait pu éviter!!
    Et toujours notre Justice Injuste et pourrie qui ne tranchera pas en faveur des victimes!!Vous avez raison ,André, tout est fait pour inverser les rôles l'assassin devient la victime et la victime le bourreau!!
    Tous ces gens chez qui on se soigne,chez qui on s'habille prennent des précautions pour ne pas être attaqués:si on regarde par exemple la notice des médicaments et que l'on se penche sur la liste des effets secondaires,c'est à croire que vous êtes un surhomme si non seulement malade vous arrivez à éviter toutes les maladies répertoriées dans les effets secondaires.
    Il en va ainsi pour les vêtements fabriquées en Chine où les Chinois utilisent des colorants qu'ils ne fixent pas mais qui se fixent malheureusement sur votre peau provoquant des oedèmes géants et parfois même la mort!!!
    Morts irradiés d'Épinal,affaire du sang contaminé...et toujours des vies que la mort a fauchées,parce qu'elles étaient là au mauvais moment!!!
    A qui profite le crime ?
    Certainement pas au peuple qui sert de cobaye,mais au lobbie puissant "Big pharma",aux médecins qui gagnent des voyages ou des cadeaux en prescrivant certains médocs de certains laboratoires pharmacologiques,aux politicards qui encaissent en favorisant des campagnes contre telle maladie ou en favorisant certains vaccins et recevant en échange malettes d'euros ou autres prestigieux cadeaux...

    Encore et toujours l'Argent qui mène le monde et tue des innocents.
    Fleur de lys.

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