LA FACE CACHÉE DES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES
Ces jours derniers, la presse annonçait que l’Union européenne avait demandé à ses États membres de retirer du marché 700 médicaments génériques...
LA PETITE INTRODUCTION DE BBR
Qui de mieux placé que l auteur de cet article qui est Médecin Urgentiste et Généraliste pour parler de médicaments et de génériques.
Les génériques ont été créés pour faire encore et toujours du Fric mais en laissant croire que nous allions réalisés des économies, pour nous, pour la sécu. Il s avère que nombreux sont plus que néfastes pour l organisme et ne correspondent pas à l original avec les effets escomptés.
Oui les labos vendent, oui l Etat donne son accord, oui mais voilà les malades qui ingurgites ces merdes c est nous...Je pense en toute honnêteté que ces gens là ne prennent pas les génériques et même que eux sont remboursés entièrement....
Lorsque les ennuis commencent pour l un d entre nous, il ne se passe rien bien sur, mais lorsque cela commence à concerner des centaines de personnes on commence à se pencher sur le problème qui devient sérieux, les labos sont mis en cause, des procès ont lieux, mais combien y a t il eu de victimes pendant ce temps ?
La France n est donc pas seule à se rendre compte de ces erreurs comment en témoigne le retrait des 700 génériques qui sont sans aucun doute les plus utilisés, mais il y en a d autres....
Acheter du made in china ou made in indien pour obtenir des prix de marchés très bas c est bien , mais notre santé passe avant tout, sans pour cela oublier que nos labos se gavent quand même, et malgré tous les dégâts corporels qui ont été reconnus, je n ai jamais de directeur de labo condamné lourdement car bien souvent il s agit de personnalités reconnus par les politiques (amis, famille etc...)
IL est bien évident que s il y a une différence de prix entre le médicament original et le générique c est bien qu il y a aussi une différence d efficacité et d effet.
Acheter du made in china ou made in indien pour obtenir des prix de marchés très bas c est bien , mais notre santé passe avant tout, sans pour cela oublier que nos labos se gavent quand même, et malgré tous les dégâts corporels qui ont été reconnus, je n ai jamais de directeur de labo condamné lourdement car bien souvent il s agit de personnalités reconnus par les politiques (amis, famille etc...)
IL est bien évident que s il y a une différence de prix entre le médicament original et le générique c est bien qu il y a aussi une différence d efficacité et d effet.
A force de tirer sur la ficelle, elle finira bien pas céder, .... On veut même nous soigner avec de la Merde et on se fou bien des conséquences que cela entrainent
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Ces jours derniers, la presse annonçait que l’Union européenne avait demandé à ses États membres de retirer du marché 700 médicaments génériques. Cette décision intervient après que des irrégularités ont été constatées lors d’une inspection réalisée l’an dernier par l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) sur le site d’une des entreprises indiennes spécialisées dans les essais cliniques des médicaments génériques (GVK BIO). Ce retrait du marché concerne principalement les copies de médicaments antidouleurs, antidépresseurs, à visée digestive ou antiallergique.
Une lecture rapide de ces articles pourrait laisser penser que ces produits ont été retirés car non conformes aux médicaments initiaux, pouvant ainsi faire courir un risque aux utilisateurs, soit par une toxicité accrue, soit par leur inefficacité. En réalité, il n’en est rien : les médicaments testés ne semblent présenter aucun risque pour la santé humaine et leur efficacité thérapeutique n’est pas mise en cause.
Les irrégularités constatées portent sur le suivi des sujets qui servent de « cobayes » pour apprécier l’efficacité ou la toxicité des médicaments génériques produits par l’industrie indienne.
Cependant, cette décision de l’Union européenne remet en lumière divers problèmes liés à leur utilisation. On distingue différentes sortes de génériques : ceux qui sont des copies conformes de l’original (même molécule active, même galénique, même excipient) et ceux qui sont similaires à l’original (même molécule active mais excipient différent), et on peut également citer les médicaments assimilables (différents de l’original mais qui rendent le même service thérapeutique), souvent placés dans le groupe des génériques. Le fait de regrouper, sous une même appellation, des produits qui peuvent être différents nuit à l’image de marque de ces médicaments et ne favorise pas leur diffusion. Les génériques représentent environ un tiers des boîtes de médicaments vendues en pharmacie.
Il est donc parfaitement légitime que les agences nationales du médicament et l’agence européenne pratiquent des contrôles sévères pour s’assurer de la qualité chimique et pharmacologique des médicaments produits, ainsi que du respect des « bonnes pratiques cliniques ».
Ce retrait massif, décidé à l’échelle européenne, semble être davantage un coup de semonce destiné aux autorités sanitaires indiennes, afin de les obliger à respecter des protocoles stricts et respectueux des droits des patients, qu’une réelle mesure de santé publique destinée à protéger le consommateur européen.
Depuis plusieurs années déjà, des ONG et des organismes officiels dénonçaient la laxité des procédures de contrôle lors des essais cliniques, ainsi que des atteintes inacceptables aux droits des malades lors de ces essais, où les règles d’éthique sont moins strictes que celles en vigueur dans les pays occidentaux.
Hélas pour les Indiens, l’Inde est un pays où les grands laboratoires pharmaceutiques peuvent encore expérimenter de nouvelles molécules à moindre frais, et avec plus de facilité que dans les pays riches. Le prix de la douleur, voire de la mort, n’a pas encore une valeur étalon planétaire.
Médecin urgentiste et généraliste