HOLLANDE : LA HONTE DE LA FRANCE

FRANCOIS HOLLANDE : LA HONTE DE LA FRANCE

     Les Français n'aiment pas Valérie Trierweiler et ce depuis qu'elle est entrée dans la vie publique. Avant, 99 % des Français ne la connaissaient pas. 

     Qui a déjà lu l'une de ses critiques littéraires sur Paris-Match, rubrique que, paraît-il, elle tenait sur la revue des salles d'attente des cabinets de dentistes ? On dit qu'elle tenait aussi une rubrique politique sur D8. Qui a regardé la rubrique politique de D8, la chaîne qui se veut avant tout "people" ?

     Falorni, le très légitime candidat socialiste à La Rochelle, avait été viré du PS sur ordre d'Harlem Désir à l'instigation de François Hollande qui voulait recaser Ségolène, la meuf qu'il venait de larguer "officiellement" puisqu'il couchait depuis sept ans déjà avec une autre. 

     C'est par le tweet de soutien envoyé à Falorni par Valérie qu'on a découvert cette dernière. Je ne la connaissais pas, mais j'ai apprécié la femme de caractère qui osait ridiculiser publiquement le premier secrétaire du parti socialiste et un amant devenu président qui avait mis sept ans avant de se décider à larguer officiellement sa précédente concubine notoire.

     C'est rare de nos jours quelqu'un qui se dit libre et revendique dans ses actes son esprit d'indépendance.

     D'accord, elle a mauvais caractère, elle est jalouse, antipathique et commet des maladresses. Mais quelqu'un qui a eu l'insolence de s'opposer au premier flic de France, le nain mussolinien Manuel Valls, à propos de l'affaire Léonarda, mérite le respect, même si la cause qu'elle défendait était mauvaise. Les gens courageux, c'est rare de nos jours, alors ça se respecte, même quand ils sont dans le camp adverse.

     Hollande l'a imposée comme "première dame de France", un titre usurpé mais que la presse larbine (féminin de larbin) a répété à l'envi sur ordre de l'Elysée. 
     Valérie ne savait pas encore qu'elle était déjà remplacée dans le lit du pingouin par Julie que Ségolène avait présentée à François, presque "donnée" puisque Julie, l'actrice, faisait auparavant partie du staff-com de Ségolène. 
     Il est permis de penser que Ségolène n'avait pas que des intentions très pures en faisant ce cadeau au père de ses enfants. Jalouse elle aussi, mais plus rusée et dissimulatrice que Valérie dont elle voulait se venger.

     Et voilà Valérie répudiée à son tour. "Un licenciement sec" a commenté fort justement Jean-François Kahn sur France 2. 

"JE fais savoir que J'AI mis fin à la vie commune que JE partageais avec Valérie Trierweiler". On connaissait ses "Je", "Moi je" "Moi président, je" à répétition dans chacune de ses prises de parole verbeuses, par contre il ne nous avait pas habitué à tant de concision le gnome présidentiel ! 

     Dix-sept mots pour jeter "la femme de sa vie", comme il disait, chapeau ! S'il n'avait pas reçu une bonne éducation bourgeoise dans un collège catho huppé, on aurait peut-être eu droit à "Ben oui, je baise Julie, et alors ? Barre-toi connasse, t'es plus chez toi". 

     Mais ce monologue imaginaire n'a pas été adressé directement à l'intéressée. Enfin décidé à la rupture sur le conseil de ses communicants, mais pas téméraire, Pépère ! Ce brave et normal citoyen agissant à titre privé comme chacun sait, a téléphoné à un journaleux de l'Agence France Presse pour informer le monde entier qu'il avait foutu Valérie à la porte. "J'ai mis fin", c'est du langage de DRH, à sens unique, le "viré" n'a pas été consulté et na rien à dire, le parler cassant d'un goujat comme l'a souligné Christine Boutin.

     Du coup la cote de Valérie a bondi dans les sondages. Toutes les femmes de France (et beaucoup d'hommes (au moins ceux qui ont un peu de classe), ont été outrées par autant de muflerie, de brutalité et de mépris témoigné à travers Valérie à toute la gent féminine.

     Catherine Nay, la journaliste qui ausculte avec talent les vies présidentielles, l'a dit à sa manière : Imaginez que Valérie ait été présidente (comme Ségolène aurait pu l'être), François son amant promu premier monsieur de France, et qu'elle annonce par voie de presse "Je couche avec un autre, ce con l'a appris alors je l'ai viré". Tout le pays aurait rugi "Mais quelle salooooooope !" Maintenant, remettez François à la place de Valérie...

     Catherine Nay a dit publiquement sur TV5 ce que la plupart des gens pensent du pingouin. Par contre, il y a une souris timide que l'on n'a pas entendue, qui est restée muette comme une carpe, alors que la petite greluche est grassement payée pour défendre les droits des femmes. Pourtant il n'y a pas longtemps, elle nous a parlé avec le plus grand mépris des hommes qui prennent les femmes et les jettent ensuite. 

     Elle a même fait voter une loi qui punit de 1 500 € d'amende celui qui paye une femme pour coucher ou se faire faire une gâterie et la renvoie une fois ses glandes essorées.

     Certes, dans ce cas précis, Valérie n'a pas trouvé de billet sur la table de nuit ou glissé dans son slip, elle a eu beaucoup mieux : logement dans un palais, bureaux, domestiques, gardes du corps, secrétaires, voitures, avions, chauffeurs et ce pendant deux ans. 

     Soit, mais les formes et le fait que le gros malin dispose de gros moyens et fait payer les contribuables à sa place mis à part, c'est bien le comportement du mec qui prend, baise, paie et jette, qu'elle aurait du voir, l'avocate officielle des femmes de France. Elle l'avait sous les yeux. Mais non, elle n'a rien vu. 

     "La situation privée du président est éclaircie, le président l'a fait avec l'immense talent et la grande classe qu'on lui connaît", c'est tout ce qu'elle a trouvé à dire la carpette. Mais au fait, de quel président parle-t-elle ? Elle n'a pas entendu les instructions ? 

     Il n'y a pas de président en cause dans cette affaire, juste un simple citoyen tout ce qu'il y a de plus normal, aucun service de l'Elysée, aucun ministère n'aurait du émettre le moindre commentaire. Quand c'est privé, c'est privé, oui, ou non ?
  

     Cet épisode est caractéristique de la personnalité de François Hollande. Monsieur Toumou est capable de dureté et d'autorité, mais seulement quand il y est acculé par les événements, comme la répétition d'échecs économiques de ces deux dernières années, ou un imprévu comme la révélation sur Closer de ses frasques sexuelles, car on ne peut parler d'amour pour un homme qui ne reste avec ses femmes que tant qu'il est attiré par leurs fesses et leur jeunesse. Car vous l'avez remarqué, il les quitte dès qu'elles approchent de la cinquantaine.

     En fait cet homme a peur de la vieillesse et n'aime pas les vieux. Ils le stressent. C'est l'une des raisons de son insistance à vouloir à tout prix sa loi sur l'euthanasie soi-disant pour abréger leurs souffrances (ce qui peut être justifié dans certains cas d'ailleurs prévus par la loi Leonetti).

     En réalité il n'aime personne, ni ses femmes, ni ses amis, ni ses collaborateurs, ni les Français. Il n'aime que lui-même.

     C'est un formidable égocentrique, intoxiqué par sa situation de président comme l'a laissé entendre Valérie depuis l'Inde : il a changé, il est persuadé qu'il est le plus intelligent, il n'écoute plus personne, il se moque de sa cote de popularité, il est convaincu qu'il restera président en 2017 et qu'il peut faire ce qu'il veut puisqu'il est au-dessus des lois et couvert par l'immunité présidentielle qu'il avait pourtant promis de supprimer.

     À nous de débarquer ce malade à la première occasion (*)

 

(*)  En signant par exemple l'une ou plusieurs des nombreuses pétitions qui circulent pour demander la démission ou la destitution de ce grand malade qui nous gouverne.

Dimanche prochain : encore 250 gardes à vue ?

     Comment ne pas offrir sur un plateau à Manu Valls 250 gardes à vue de plus et X condamnations de « jeunes » racailles comme Sybille et Aymeric ?

     Manif « bisounours » le 26 mai aux invalides : selon la police, 150 000 participants, 34 blessés et 300 gardes à Vue (GAV) à 23h30

     Manif « en colère » le 26 janvier à Vauban : selon la police, 17 000 participants, 19 blessés et 300 GAV à 19h30. 

     Ils ont chopé encore plus vite et plus encore de gens que chez les gentils bisounours… Mais qu’importe. Gentils ou en colère, le Manolo s’en fout, pour lui ce sont les mêmes.

     Depuis un an qu’il y a des manifs, il est peut être temps de s’interroger sur ce que veut Manu et comment il manœuvre son Maintien de l’Ordre (MO).  

     Il veut du chiffre, du bilan, des condamnations et de la répression. Pour cela, il utilise un appareil judiciaire faussement indépendant car il existe une porosité notoire entre police et justice via 

les réseaux sectaires déjà évoqués dans ces colonnes.

     Pour déclencher 250 GAV dans une manif, la recette est simple : il faut que celle ci dégénère en un  »attroupement ».

     Qu’est ce qu’un « attroupement » ? C’est un rassemblement non déclaré en préfecture. Ou un rassemblement résiduel postérieur à une manifestation régulièrement déclarée.

     Ainsi, on est automatiquement un délinquant si :

1. On n’obtempère pas aux sommations de dispersion du MO (fusées rouges) : Attroupement simple (1 an de prison)

ET/OU

2. Si des manifestants s’en prennent aux forces de MO (jets de cannettes) qui ripostent… par les gaz. 

     Alors, les gens présents mettent un foulard, ou un masque.

     C’est ainsi qu’une manifestation déclarée peut devenir très vite un attroupement armé (3 ans de prison). Avec un bonus pour les non « violents » qui n’ont rien jeté : participation masquée à un attroupement (3 ans). 

     Il suffit d’un foulard contre les gaz et/ou d’un jet de canette pour tomber sous le coup de l’une, l’autre ou les deux qualifications pénales les plus lourdes. Comme Sybille ou Aymeric. Ils peuvent toujours expliquer que ce ne sont pas eux mais des flics provocateurs qui ont lancé les canettes… 

     L’appréciation du juge est souveraine, et les aveux sont faciles à obtenir.

     Pour charger sans sommations et réprimer sur la qualification pénale la plus lourde l’idée policière est d’avoir un front de contact le plus large et le plus proche possible des manifestants à l’heure de la dislocation pour multiplier les occasions d’incidents et justifier une répression massive.

     Il ne faut pas confondre force et violence.

     La force on la démontre par la capacité à organiser. La violence désordonnée n’a jamais rien renversé, à part quelques vases à l’Élysée… Valérie à elle toute seule fait bien plus de dégâts qu’une manif, n’est ce pas ? Mais cela ne l’a pas empêché, Valérie, de se faire quand même lourder…

     Ceux qui poussent à la violence et à la « radicalisation » ne sont que des provocateurs, intentionnels ou non. Ce ne sont pas eux qui seront condamnés et fichés à vie, mais des Sybille, des Aymeric qui n’ont rien compris à ce qui se passait autour d’eux.

Dimanche prochain, il suffit d’afficher son mépris pour monter sa force : ne pas s’approcher des policiers pour ne pas faire ce cadeau à Manu de pouvoir encore enfermer 250 personnes…

> Tous à la Manif pour Tous du 2 février 2014 !