Rechercher dans ce blog

lundi 9 juin 2014

RÉFORME TERRITORIALE - LES DANGERS



  FORME" TERRITORIALE : UN TRAVAIL BÂCLÉ  

     Le dernier lapin sorti du chapeau par le prestidigitateur Gromou 1er, roi des socialistes, c'est le charcutage des provinces françaises. 

     Pourquoi sortir ce projet dans la précipitation et en invoquant l'urgence alors qu'il n'est qu'une toute petite partie de la réforme dont la France a besoin en matière de gestion de son espace administratif et de la fonction publique ? 
     Parce qu'il s'inscrit dans la grande entreprise de sauvetage des barons socialistes dont les juteuses présidences sont menacées par ladite réforme. 
     C'est le deuxième chapitre de l'opération, le premier ayant été de reculer à 2016 la date des élections provinciales prévues en mars 2015.

     La précipitation est indéniable et s'est traduite par de jolis couacs lundi dernier soir, au moment de la publication par l'Elysée du document présentant le projet de Hollande.

     Sa tribune a été diffusée à la presse régionale vers 20 h 30. Dans le cache de la page Google dédiée au texte, on peut constater qu’à l’emplacement du texte où François Hollande évoque le nombre de régions figure des petites croix : "Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à XXX".          Ces croix indiquent que l’Elysée était encore indécis sur le nombre final de régions à 20h30 !

     Patrick Fluckiger, éditorialiste aux Dernières Nouvelles d’Alsace, a déclaré lundi soir sur LCI que son quotidien a tout simplement refusé de publier la tribune de François Hollande. "Ça s’est passé un peu n’importe comment et dans la confusion", raconte l'éditorialiste qui ajoute : "Elle nous avait été annoncée pour 20 heures, elle a été reculée.  À 20 heures se tenait une réunion à l’Elysée qui visiblement a changé beaucoup de choses". 
     La version de la tribune reçue à 20h43 portait toujours l’indication "XXX" pour le nouveau nombre de régions. Il a encore fallu attendre "une bonne demi-heure" pour que le nombre définitif de régions, 14 parvienne enfin à la presse régionale !

     Lundi après-midi, la fusion entre les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes était fortement évoquée avant que, ayant suscité une levée immédiate de boucliers bretons à Nantes, elle ne soit démentie dans la tribune du président, la région de son ex-maîtresse, Ségolène Royal, étant finalement fusionnée avec le Centre et le Limousin. Nantes, capitale historique de la Bretagne reste donc celle des Pays de la Loire comme l'avait voulu Pétain. 
     
     Le nombre de régions découlant de ce nouveau découpage était, jusque-là estimé à 12 "super-régions" avant que les 14 territoires soient officiellement annoncés. Mais à l'heure où les décisions ultimes ont été arrêtées, certains sites régionaux avaient brisé l'embargo, et la tribune incomplète du Président était déjà lisible sur le net.

     Ce cafouillage était d'autant plus inutile que la mise en œuvre de la réforme ne doit avoir lieu qu'en octobre 2015, si elle n'est pas abandonnée en route sous la pression de la clique des barons socialistes.

     Finalement, sur le site officiel de l'Elysée c'est le charcutage suivant qui est retenu :

     Resteraient inchangées l’Aquitaine, la Bretagne, Pays-de-la-Loire, Nord-Pas-De-Calais, Corse, Ile de France et Paca. Sans oublier les quatre régions d'outre-mer Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion qui collent strictement aux frontières des mêmes départements et dont l'utilité est purement financière (obtenir des subventions au titre du département ET de la région, de la Métropole ET de l'Europe) et électoraliste : multiplier par presque deux le nombre d'élus et de conseillers en tous genres ainsi que d'emplois administratifs régionaux attribués aux amis politiques et aux familles.

     Pas de retouche non plus, ni de fusion pour les trois provinces de la Nouvelle-Calédonie (population estimée à 300 000 habitants, deux des provinces en ont moins de 50 000, essentiellement kanaks, mais absorbant la moitié du budget local, sont richissimes !).

                                           Les régions qui fusionneraient sont :

          Poitou-Charentes, Centre et Limousin
          Basse et Haute Normandie
          Alsace et Lorraine
          Picardie et Champagne-Ardenne
          Auvergne et Rhône-Alpes
          Bourgogne et Franche-Comté
          Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

         Soit sept fusions.

     Le président affirme que cette découpe "sera soumise au débat parlementaire".
     Pour François Hollande "il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays".
     Pour lui, cette réforme "s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort" d’où cette volonté de "simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt".

     Décryptons : "sera soumise au Parlement", c'est pour désamorcer la grogne des élus socialistes.
"Il faut aller vite", d'autant plus vite que sa cote de popularité est voisine de zéro et qu'il lui faudra bientôt creuser au fond de la piscine pour la chercher avec le risque de provoquer une remontée de gaz de schiste.
     Cette réforme "s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort", peut-être, mais comment le savoir ? Ni le président ni son gouvernement n'ont expliqué et justifié la logique de la réforme. Pourtant la question qui se pose est simple : à quel niveau - national, régional, local - confier chaque service public ?
     
         La réponse fait appel à trois considérations différentes

     La première considération, certains services publics sont plus efficaces s'ils sont offerts au niveau le plus large. Ils bénéficient de rendements d'échelle. 
     La recherche scientifique est un bon exemple, et c'est d'ailleurs pourquoi son financement est maintenant largement assuré au niveau européen, voire mondial (CERN ou fission nucléaire à Cadarache). 
     D'autres services publics, par contre, ne bénéficient pas de rendements d'échelle, par exemple les services sociaux.           
     D'autres encore sont dans des situations intermédiaires, comme l'aménagement routier.

     La seconde considération est la prise en compte des préférences ou particularismes locaux.
     En zone de montagne, le déneigement constant de chaque petite route est essentiel, mais sur la Côte d'Azur ou dans les départements d'outre-mer il est rare d'avoir à dégager les axes routiers, excepté en périodes cycloniques (ou épisode exceptionnel de neige sur la Côte d'Azur).

     La troisième considération, c'est le principe de subsidiarité, déjà instauré en Europe mais peu respecté par les administrations : la proximité permet aux usagers de mieux faire connaître leurs besoins et leurs préférences. 
     Un exemple est l'enseignement en classes maternelles, où l'avis des parents sur les horaires des écoles et les performances des personnels devrait être pris en compte pour un meilleur service rendu. 
     Quand les deux premières considérations ne permettent pas de trancher entre deux niveaux, la préférence doit aller au niveau le plus décentralisé pour la simple raison que cela permet une plus grande proximité et donc une meilleure évaluation de la qualité des services publics.

     Ces principes n'ont, semble-t-il, joué aucun rôle dans le projet du gouvernement. Aucune raison n'a vraiment été avancée pour réduire le nombre des régions ou justifier leur nombre (pourquoi 14 et pas 12 ou 10 ?) non plus que sur la suppression de régions plutôt que le niveau départemental, même s'il est fait allusion à la suppression future de départements (les deux Corses par exemple).

     "Simplifier notre vie publique, … rendre plus efficace nos collectivités et … limiter le recours à l’impôt". Là le président fait allusion à de possibles économies, et il nous parle d'économies en raison des fameux doublons. Mais si c'est ça le problème, il suffit d'éliminer les doublons, ce qui est simple. On est donc dans les débats vaseux : pourquoi cette réforme une fois de plus fumeuse ? Mystère.

     Cette "grande réforme du quinquennat" est tout de même bizarre. Tout d'abord, c'est une décentralisation centralisatrice. 
     C'est le Président de la République qui décide du nombre des régions, et même de qui se marie avec qui, et s'il annonce une consultation du Parlement à sa botte (majorités socialistes), il n'a pas la moindre intention de consulter les populations pourtant les premières concernées. 
     Pire, en supprimant des départements et en forçant les associations de communes, la réforme viole le principe de subsidiarité et réduit massivement la possibilité des citoyens de peser sur les administrations censées les servir. À l'arrivée, c'est donc une puissante recentralisation qui est annoncée.

"Il y a le modèle américain, où il est impensable que Washington impose ses vues aux élus (gouverneurs, maires, juges, commissaires de police). Et puis il y a le modèle de la Russie de Poutine où les gouverneurs, jadis élus, sont nommés par le Kremlin. Devinez quel modèle nous avons en France ?" interroge Charles Wyplosz du Figaro. Je vais d'ailleurs le citer intégralement, son analyse étant l'une des meilleures du moment :

"L'autre problème est que c'est une réforme-diversion. Le Président s'est engagé à couper les dépenses, mais il n'en a pas le courage, ni même les moyens politiques. Alors il botte en touche en prétendant le faire en partie au moyen de cette réforme. C'est une illusion d'optique qui ne résiste pas à l'examen des chiffres. L'État dépense environ 55% du PIB. En Allemagne, par exemple, la dépense publique atteint un peu moins de 45% du PIB. Un bon objectif est de la réduire d'environ 10% du PIB, soit environ 210 milliards d'euros. Déjà on voit que l'objectif annoncé de 50 milliards (d'économies) n'est pas le bon ordre de grandeur, et on ne sait toujours pas précisément d'où viendront ces économies, comme vient de le noter la Commission Européenne, mais passons. Les dépenses des collectivités locales sont de l'ordre de 230 milliards. Combien espère-t-on tirer de la suppression des doublons? Mystère, encore. Soyons super optimistes et disons 10%. On parle alors de 23 milliards, et 10 milliards serait déjà beaucoup. Certes, ce n'est pas rien et ça va aider pour l'affichage des 50 milliards, mais on est loin de ce qu'il faut faire. Mais focaliser le débat sur ces chiffres a l'avantage politique de ne pas aborder la vraie question à 230 milliards.
L'autre diversion est qu'on ne parle absolument pas de la vraie décentralisation, celle des ministères et du rôle des préfets (de région, de département). L'exemple le plus parlant est celui du Ministère de l'Éducation Nationale. Son échec est avéré et ne sera pas traité en déplaçant la responsabilité des bâtiments scolaires et des feuilles de paie des enseignants d'un niveau à un autre. Le plus gros employeur du pays est une énorme entreprise, si grosse qu'elle est ingérable. Il ne développe aucun effet d'échelle, en dehors peut-être de l'enseignement supérieur que pourtant la réforme Pécresse - aujourd'hui détricotée - avait essayé de décentraliser un peu. Depuis des décennies, les ministres font des réformes de ceci et de cela qui se noient dans les sables mouvants de cette énorme machinerie. Rien ne marchera tant que les écoles, collèges et lycées, leurs programmes, leurs rythmes, leurs dates de vacances et la gestion de leurs enseignants ne seront pas décentralisés au bon niveau. On pourra alors expérimenter et on verra les résultats au bac. Mais de ça, personne ne veut parler car on ne touche pas aux vaches sacrées.
Il reste les préfets qui s'assurent que chaque autorité locale reste dans les clous jacobins. Ces fonctionnaires ont l'autorité de contrer les élus du peuple, et ils ne s'en privent pas."


22 commentaires:

  1. Il y a longtemps qu on nous bassine avec cette réforme. Il y a les d accord, les pas d accord, comme toujours, c est à dire ceux qui gagnent et ceux qui perdent comme toujours aussi.
    Je ne vais surement pas ajouter mon grain de sel à la polémique qui est en cours.
    La seule chose que je puisse constater et dire c est qu une fois de plus nous assistons à un Grasnulait qui procède sa démocratie personnelle, ne consultant aucun partenaire, ni sociaux, ni locaux, ni départementaux ni régionaux, c est toujours le "Moi je" et on est encore loin de notre nouveau Président "Nous André"
    Cette réforme s annonce plus que bâclée , j emploierais plutôt le mot débâcle c est politiquement plus correct.
    Elle est faite de non sens mais aussi dans la précipitation.
    Que cherche le Grasnulaid à nous prouver, qu il va faire des économies de bouts de chandelles ?
    Je ne pense pas que les principales dépenses proviennent de là, mais plutôt du nombre important d élus dans notre Pays, Ministres, députés, sénateurs, là oui il y aurait des économies à réaliser, mais là PAS TOUCH, sa touche directement leurs porte feuilles et ce serait une catastrophe.
    Même là ils me gonflent ces socialos.

    La Normande

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement La Normande, vous n avez pas tord du tout, je dirais même que vous avez raison. Cette réforme dont on nous attend parlé va arriver une fois de plus dans la douleur, avec encore des grincements de dents parce quelle est faite en dépit du bon sens et dans la précipitation. hollande le granulaid pour reprendre cette appellation qui lui va si bien, se considère au dessus de son maître dieu (ex la MITTE) , et au dessus (du roi soleil Louis XIV) c est dire à quel point il ne se prend pas pour une merde (ho pardon, un Ministre de La Culture ne peut pas s exprimer ainsi) mais veuillez accepter cette petite exception et me pardonnez.
      La Normande a été plus claire avec son politiquement correct, quoique la fin avec les socialos qui la gonflent (rire)
      Il est bien évident qu il y aura là bien sur quelques petites économies, mais il est vrai que les grosses qui devraient êtres faites semblent intouchables (vous avez vu le film il était génial). Et que dire de cette non concertation mise à part une aberration de plus, peut être espère t il monter dans les sondages ou nettoyer (pardon réduire) une partie du FN qui sait? Je laisse la parole aux autres.

      Nicole PLEY

      Supprimer
  2. Il faut aller vite" ? Parfait. QUATRE REGIONS : Nord-Sud-Est-Ouest. Cela évitera de monter et défaire le "tricotin". "Pourquoi cette réforme encore une fois fumeuse ? Mystère", oui car le mystère et boule de gomme réside dans le simple fait que ce gouvernement ne sait plus quoi faire ! Il ne sait plus quoi inventer pour faire semblant de Travailler ! "haîe hi haîe ho on rentre du boulot" , ils ne sont jamais allés au boulot, ils sont tous allés à l'ECOLE DU MENSONGE , donc ils ont su mentir pour obtenir des postes qui les en déchargent du vrai boulot ! Seul le peuple "turbine" .Etre perdant et le reconnaître en démissionnant serait tellement plus honorable, mais l'honneur pour le respect du peuple Français et l'Amour de la FRANCE , les socialistes, dans ce domaine, sont les grands déserteurs à la J'en ZAY quelque chose !
    Cette dette abyssale, nous ne l'avons pas contractée à ce que nous savons. Nous pensons, nous citoyens ordinaires, avoir fait notre devoir, comme notre travail de bonne tenue dans la société. Pourquoi, le candidat à l'élection Présidentielle, ainsi que les élus.... issus du suffrage universel "n'ont pas l'obligation de résultat" eu égard à la gestion de l'Etat. C'est à dire, en clair à la gestion de la collecte nationale des impôts directs et indirects. Pourquoi, les institutions, il n'y aurait pas, par exemple, la cour des comptes (qui serait élue au suffrage universelle) capable de sanctionner toutes les dérives portant atteinte aux deniers de l'Etat ? Pourquoi, nous citoyens français devons-nous supporter toutes les malversations ou les inobservations des élus en matière de gestion. Sortant des HEC ou Enarques..... N’ont-ils pas la suffisance technique et ou intellectuelle pour prendre conscience qu'ils sont jusqu'à ce jour irresponsables ! Pourquoi nous n'élaborons pas une pétition nationale pour influer sur une exigence "Tout élu est tenu de rendre des comptes et devra assumer les responsabilités pécuniaires de toute dérive".
    Encore une fois VIVE MARINE ! Et merci pour votre longue lettre d'information BBR.
    @

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etant nouvelle sur ce blog, et n ayant participé a des commentaires sur les blagues, je me permets de vous dire ceci,
      Oui @, vous avez entièrement raison, de même que La Normande ou Nicole qui sont les premiers commentaires que je lis sur se super article.
      Oui tout est fait dans la précipitation , c est bien la débâcle, mais elle n arrive pas elle continue.
      Oui le molasson décide tout seul, oui ils ont été élus au suffrage universel pour être sensés nous représenter en prenant les décisions, mais elles ne font certainement pas l unanimité loin s en faut. Nous sommes toujours pris pour les pigeons, les dindons de la farces, juste bons à payer des impôts pour les engraisser.
      Qu en pense le peuple ? Il me semble avoir lu sur un article récent que BBR précisait qu il fallait que toutes les décisions importantes devaient faire l objet de référendums (Les Français pourraient ainsi décider).
      Ce que nous voyons de tous nos politiciens anciens et actuels est qu ils ne tiennent aucun compte de nos avis, pire il s en foute. Raclée aux élections ou pas, rien n a changé et rien ne change. Molasson poursuit le cap qu il avait choisi, et il le maintiendra jusqu à ce que mort s en suive. Sa dictature socialiste nous coûte très cher.

      Nathalie

      Supprimer
    2. Merci d être une nouvelle lectrice du blog mais aussi un participante active de part votre commentaire. Je vous remercie aussi de la confiance que vous me témoignez, et vous souhaite la Bienvenue. L ambiance est bonne et bien souvent les commentaires sont très instructifs et intéressants.Même s il y a parfois des désaccords sur le sujet, peut importe on ne pas tous avoir les mêmes idées et c est tout à fait normal
      Au plaisir de vous lire. BBR

      Supprimer
  3. Tout le plaisir de faire partager les informations est pour moi @, je vous remercie tous pour vos commentaires si généreux, si complets, si intéressants, et de souligner que toutes ces dérives sont inacceptables de la part d un prétendu président, et de prétendus ministres soutenus par des prétendus médias. Une fois encore je maintiens que leur seul but à obtenir ce pouvoir pour lequel ils se battent tous, reste l ARGENT. BBR

    RépondreSupprimer
  4. J'avoue que je ne saisis pas bien l'intérêt d'une telle réforme. Si elle doit permettre de substantielles économies, pourquoi pas ? Mais pourquoi s'attaquer d'abord aux régions et laisser à plus tard les départements ? Et pourquoi pas les villes et les villages ?
    Si l'on fusionnait les villes, on ferait l'économie de maires, conseillers municipaux, personnel administratif.
    Si l'on fusionnait les villages, là encore on ferait des économies...
    Lors des votes, on n'aurait plus à avoir autant de bureaux avec leurs assesseurs et de personnel réquisitionné
    Si l'on fusionnait chambre des députés et sénat, on aurait moins de nuisibles à entretenir.
    Seulement voilà, indépendamment des élus qui font leur beurre grâce aux conseils régionaux, départementaux, municipaux et qui verraient fondre leurs bénéfices, il faudrait compter aussi avec le peuple. Les gens sont attachés à leur ville, à leur région, à leur département, lesquels ont une histoire qui ne ressemble en rien à celle des voisins.
    Les meilleures économies sont à faire en dégageant la moitié de nos faux ministres, faux députés, faux sénateurs. Et que dire du conseil constitutionnel qui regroupe, de droit, tous les anciens présidents de la république qui trouvent là l'occasion de se faire encore des sous ?
    Les meilleures économies sont à faire en pourchassant les fraudeurs qui encaissent indûment des allocations diverses, qui cumulent travail noir et allocations chômage ou indemnités sécurité sociale.
    Les meilleures économies sont à faire en arrêtant de verser des millions à l'Europe qui les redistribue n'importe comment et sans qu'il y ait le moindre contrôle sur leur utilisation.
    Et la liste est encore longue des économies que l'on pourrait faire en passant par la suppression des appartement de fonction aux ministres qui possèdent déjà leur maison à Paris mais profitent du logement de fonction pour louer leur propre logement.
    Toujours concernant les ministres, pourquoi leur octroyer des domestiques et des cuisiniers pour leur usage privé, payés avec l'argent du contribuable, alors que leur salaire pourrait leur permettre d'employer du personnel ?
    Qu'en pensez-vous monsieur le Président André ? Et qu'en pensent tous les ministres du blog ?
    Pour ma part, j'en ai assez d'être une vache à lait.
    L'Indien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le nouveau Nous Président André souhaite la bienvenue à Nathalie qui a participé activement sur ce sujet. mais nous sommes en train une fois de plus de constater les dégâts ou comme disent certaines LA DÉBÂCLE. J arrive dont un peu après la bataille et je pense qu il va falloir se réunir en conseil des ministres.
      Cependant j ai pris note de vos nombreux commentaires qui de plus sont fait par Nos Ministres.
      Nous sommes en effet tous d accord pour convenir que toutes ces décisions prises à la va vite et sont inacceptables.
      Nous sommes avec ce que vous dites sur les dépenses l Indien, et je me souviens que BBR avait publié plusieurs articles, concernant
      1) le trop plein d élu (députés, sénateurs, et ce que cela nous coûtait, 2) les anciens présidents qui perçoivent encore des gros salaires, 3) les différences entre La France et L Allemagne sur le gouvernement et leur dépense, 4) la vie de château de ayrault avec jardinier, cuisinier, chauffeur, 5) les dons généreux aux associations bidons par copinage de la belkacem 6) les voyages qui devaient être fait en train et pas avec deux avions et toutes les escortes en voitures et réduction de ministres qui se déplacent pour rien juste pour accompagner le gros nul 7) les Noëls généreux accordés au familles de l Elysée.
      C est vrai qu il y en a marre de payer des impôts pour engraisser tous ces porcs
      et c est vrai aussi comme le dis Fleur de Lys, que nous courons à grande vitesse, vers ce fameux traité transatlantique si cher aux Américains mais qui nous fait peur à nous.
      Je pense aussi très sincèrement que devant tous ces incapables, nous avons le droit de pouvoir nous faire entendre par la voie référendaire. Ce qui me paraîtrait la solution la plus juste en l état actuel des choses.
      Non @ ce président n a aucun honneur, il ne démissionnera jamais et n a même pas le courage de dissoudre l Assemblée Nationale comme l avait déjà fait ses prédécesseurs dont deux fois son dieu enseignant .La Honte.

      Nous André BERGERAC

      Supprimer
  5. 1) je trouve l article super intéressant. 2 Je trouve vos commentaires très instructifs avec énormément de juste et de réalité.3 effectivement, il n y a dans cette réforme aucun signe de démocratie, ce qui ressemblerait plutôt à une dictature. Il faudra bien que le président se méfie, les dictateurs ne sont pas dans le cœur des populations. Ces messieurs jouent avec le feu, et le torchon que représente le peuple est en train de brûler.

    Olivier TREQUEL

    RépondreSupprimer
  6. Il y a 3 ans la Goldman Sach avait demandé la régionalisation des régions et la diminution du nombre de celles-ci .
    La régionalisation va dans le sens de la coopération européenne pour détruire les nations.
    Pourquoi hollande veut-il tellement accélerer la cadence ?
    C'est peut-être pour nous imposer ce traité transatlantique,un pays composé de trop de régions est moins gérable et contrôlable qu'un pays avec moins de régions!!!
    Il est à remarquer que manoletto n'a pas consulté les Français à ce sujet!!!!
    Encore une fois,pour ce gouvernement et pour beaucoup d'autres il faut que la France ,en tant que nation disparaisse et disparaisse aussi tout esprit patriotique au profit d'une mondialisation dont les commandements seraient établis dans le pays de l'oncle Sam.
    Pauvre France,je suis sûre que tu vas te réveiller et ne pas permettre à tous ces pouffiats de te détruire !!!
    Fleur de lys.

    RépondreSupprimer
  7. Merci Président André pour votre analyse claire, nette et précise.Nous attendons votre convocation pour le prochain conseil des ministres, qui sera , à n'en pas douter, bien plus amical, intelligent et efficace que tout ce que nous tricotent nos con(s)frères actuels.
    Je constate, avec une vive satisfaction, votre goût pour une véritable démocratie, qui transparait à travers vos propos et l'analyse que vous avez faite des commentaires de tous vos collaborateurs.
    C'est un plaisir de travailler avec vous.
    Avec tout mon respect, cher Président,
    L'Indien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour la confiance que vous me témoignez l Indien, j ose espérer que j y ferais honneur.

      André BERGERAC

      Supprimer
  8. L article est excellent et à en juger par les commentaires, il ne fait pas l adhésion
    ce qui me semble tout à fait naturel.
    Je profite de cette occasion pour souhaiter aussi la bienvenue à Nathalie.
    Que pourrais je rajouter qui n a été dis.Le mot inacceptable est bien de rigueur.
    Il y a bien longtemps que les politiques ne tiennent plus compte de nos avis, c est pour cela que à chaque quinquennat on change de président, à chaque élection on change de partie. On ne sait plus à quel Saint se vouer et la formule n est pas nouvelle.
    Notre Nouveau Président André nous a fait quelques rappels utiles des articles qui ont été publiés par BBR et allant dans ce sens.
    Nous pouvons constater à quel points ils s engraissent. C est pour cela qu ils se battent et s incrustent. Les places sont trop bonnes, salaires, cumuls de mandats, indemnités, tous frais payés, repas hôtels transports, location de leur baraque comme le dit l Indien en profitant de celui de fonction et j en passe..... Des fainéants professionnels. Ecoeurant.

    Maurice SEPERS

    RépondreSupprimer
  9. Écoutez,mes amis les ministres et collaborateurs de notre nouveau Gouvernement,je vois avec fierté et satisfaction que nous voulons le meilleur pour la France et pour son peuple,aussi en tant que Ministre des Finances,pour nous récompenser de continuer dans cette voie ,je me suis permis de piocher dans les poches de ces voleurs qui nous servaient de ministres, avant l'instauration de notre nouveau gouvernement, et nous aurons ainsi une petite prime d'Été de 5000 euros ,je me suis permis aussi de prélever des poches de cahuzac,hollande,une grosse somme qui servira à tous ceux de notre peuple qui ont été délaissés par l'ancien gouvernement et qui les aidera à se loger ,se nourrir,exister.
    Dites-moi si j'ai bien fait ? Car dans notre Gouvernement,pas de caisse noire,pas d'opacités,et l'argent" comme moyen et non comme une fin".
    Merci Président André pour votre compte rendu ,il était plus que parfait.
    Fleur de lys.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous président André accordons toute notre confiance à Notre Ministre des Finances à la condition qu il ne s agisse pas de emprunt , mais bien d une récupération du produit de leur vol à l égard des Français.

      André BERGERAC

      Supprimer
    2. Cher Président,
      Il s'agit bien d'une récupération du produit de leur vol.
      Quant à la dette, avec votre permission, je vais faire saisir les biens de ces galeux et ils serviront à combler la dette.
      Naturellement, je prépare le dossier que je vous montrerai demain: la banque de France sera souveraine et l’État ne sera plus obligé d'emprunter aux banques privées qui nous ont sucé l'os jusqu'à la moelle.
      Excusez, monsieur le Président, ce langage fort peu protocolaire mais c'était le cri du cœur.
      Fleur de lys.

      Supprimer
  10. Mon cher Président,
    S’il est de mon devoir de vous rendre compte que nous sommes dans la merde, il est également de de ma responsabilité de vous rassurer sur une crise qui perdure depuis 2065 ans, donc avant Monsieur SARKOSY.
    En effet un de vos prédécesseurs du nom de CICERON disait en 55 avant Jésus Christ :
    « Les finances publiques doivent être saines,
    Le budget doit être équilibré,
    La dette publique soit être réduite,
    L’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite.
    La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide publique »
    Souhaitant vous avoir rassuré,
    Je vous prie, Monsieur le Président, de choisir la formule de politesse qui vous conviendra le plus
    @

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Monsieur le Ministre de l Intérieur @, je vous remercie de me faire tous ses rappels très judicieux et pertinents dont je prends acte, Avec Notre Ministre des Finances Fleur de Lys NOUS parviendrons à remonter la pente, en veillant à réduire la dette publique, éviter l assistanat ainsi que le contrôle des aides au pays étrangers, et des fraudeurs, tout ceci dans un soucis d équité pour nos concitoyens. La France avant tout. Avec mes remerciements.

      Nous président André BERGERAC

      Supprimer
  11. En tant que Ministre de l Education Nationale, Je constate avec bonheur, que même si le contenu de l article ne satisfait personne, il reste une chose positive, qui est notre accord, mais aussi notre nouveau Gouvernement, nous avons de surcroît un "Nous Président André" très sollicité qui fait face et rassure par ses réponses.

    Z@vor

    RépondreSupprimer
  12. Le Ministre de l agriculture répond à l appel, il vient de prendre connaissance de l article très décevant dans sa conception, et anti démocratique, il adhère à tous vos commentaires et remercie Notre Nouveau Président André de nous rassurer par ses analyses et les réponses qu il nous fournit.

    Simon LAVILLE

    RépondreSupprimer
  13. Veuillez pardonner à votre Ministre du Travail, ce léger retard, pour cause d obligations à traiter, dès mon retour, je me suis immédiatement jeté sur l article qui comme Simon, l ai trouvé anti démocratique. J ai confiance en notre nouveau gouvernement à la tête duquel Notre Président assure. Nous allons redresser le pays de la mélasse dans laquelle le gros nul nous l a plongé.

    Jean BOUVARD

    RépondreSupprimer
  14. Mes chers amis,
    Nous avons l'air de nous amuser, mais mine de rien, nous avons formé un véritable gouvernement, avec un véritable programme.
    Sans crier gare et sans tapage, nous avons cerné les difficultés, détecté les actuelles anomalies de fonctionnement, établi les bases du redressement du pays dans le cadre d'une saine gestion.
    Chacun de vous a élaboré les contours de sa mission, proposé les solutions, fait appel à la sagesse des Anciens qui doivent nous servir de modèles pour l'établissement d'une juste démocratie. Et tout cela sous la gouvernance d'un Président qui a pris la stature de sa fonction et entend moraliser la politique et rétablir la confiance.
    Rien ne ressemble plus à la réalité idéale que notre jeu.
    Vous êtes tous formidables.
    L'Indien.

    RépondreSupprimer