LIBERTÉ DE LA PRESSE ET DÉCADENCE
La dictature progresse à grands pas. Jeudi, le Sénat s'est
prononcé sur une "Loi d'habilitation permettant de réformer par
ordonnances". Première réforme envisagée : celle du Code civil, mais la
loi touche à de nombreux domaines comme pourront le constater ceux qui la
liront (le lien est donné en fin d'article).
Qu'il faille de temps en temps toiletter le Code civil pour
l'adapter aux nécessités de l'époque sans empiler des articles de lois qui
finissent par se contredire, c'est certain. Mais que ces aménagements,
décisions et modifications se fassent en dehors du processus législatif est
totalement antidémocratique. L'ordonnance est faite pour faire passer en force
des décisions que le gouvernement sait impopulaires et dont il sait qu'elles
seront difficiles à avaler par les élus de l'Assemblée et du Sénat.
Cela dit, il ne faut pas dramatiser non plus, les
ordonnances, et décrets lois qui en sont le synonyme, ont été utilisées plus
d'une fois par toutes les Républiques, et dernièrement par le gouvernement Juppé.
De plus, ce qui est visé dans les 15 articles ne changera pas grand-chose à la
situation actuelle, simplifiera seulement peut-être un peu le travail des juges
dans les domaines concernés. Car, comme d'habitude, ce n'est qu'une ébauche de
réforme.
Mais on peut être inquiet quand on constate que ces entorses
à la démocratie se multiplient : un quasi viol de la Constitution par le
ministre de l'Intérieur appuyé par Bernard Stirn du Conseil d'Etat ; cette loi
liberticide du gouvernement par ordonnances ; la censure des grands textes
classiques (Corneille entre autres où ce qui pourrait froisser les
"maures" dans Le Cid est supprimé) par l'Inquisition de l'Education
nationale (*), etc. Ces atteintes à la démocratie dans un aussi court laps de temps,
ça commence à faire beaucoup !
La surprise est que le président n'en ait pas dit un mot
dans sa conférence de presse. C'était pourtant l'occasion de montrer qu'il
voulait aller vite pour procéder à l'euthanasie de la France en même temps qu'à
celle des malades en fin de vie.
La seconde surprise est que dans la troupe des 585
journalistes présents dont plusieurs étaient des spécialistes des affaires
juridiques, aucun n'ait posé de question sur ce sujet sensible.
Mais étonnant seulement si l'on ne sait pas que "la
liberté de la presse n'est que celle de ceux qui la contrôlent" (Al Pacino
dans Révélations).
Et pas étonnant du tout quand on a compris qui est vraiment
le personnage d'apparence bonhomme faisant office de président par suite d'une
erreur de casting. Jeudi matin sur iTélé, Christine Boutin l'a traité
d'hypocrite, menteur et d'une violence inouïe avec les femmes. Elle parlait
bien sûr en pensant à Valérie Trierweiler au Val de Grâce, qui attend en vain
la visite de son homme et à celui-ci qui annonce froidement et les lèvres
pincées qu'il la laissera mariner un mois (confirmé sur BFMTV par H. Désir ce
matin) avant de la rassurer ou de la balancer "comme un vieux
kleenex".
Elle savait pourtant à quoi s'en tenir sur son queutard de
mec, le DSK du pauvre, "François le niqueur magnifique" comme l'a
surnommé Frédéric Mitterrand à la télévision belge. Elle avait elle-même
déclaré un jour qu'il était "sans affect", "absolument sans
affect" une façon un peu sophistiquée de dire qu'il ne réagit pas émotionnellement aux
joies ou aux douleurs qui le touchent, et encore moins à celle des autres dont
il n'a rigoureusement rien à cirer.
En langage vulgaire, disons qu'il baise à froid Pépère,
juste pour se vider les glandes. Elle peut attendre trois semaines son enterrement
officiel, la vieille, car le fait qu'il ne lui ait pas rendu une seule visite
depuis son hospitalisation et n'a téléphoné qu'une seule fois, la veille de son
show élyséen pour savoir ce qu'il pouvait dire de sa santé montre bien que pour
lui l'affaire est déjà pliée et Valérie rayée de son programme de baise.
Surtout qu'il a maintenant sous la main une jolie fille qui tourna nue en mâle
et femelle compagnie dans plusieurs films.
Quand, en plus, Madame Bertrand Delanoë se définit dans ses
vœux aux parisiens comme "un maire aphrodisiaque", cela explique
l'atmosphère libidineuse qui flotte sur Paris et l'Elysée.
Ségolène, très compassionnelle quand elle déclare à Valérie
que "il faut tourner la page"
et conseille à Julie de "penser à la suivante", avait
d'ailleurs elle aussi parlé de ce manque d'affect du type qui lui a rendu
visite au moins quatre fois puisqu'il lui a fait quatre enfants, aime coucher
mais ne veut pas se lier puisqu'il n'éprouve aucun sentiment. Cela dit,
l'actrice est peut-être plus maligne, plus jeune surtout que Valérie, et si
l'information diffusée par le journal néerlandais De Telegraaf citant une
source proche du Président, ainsi qu’un journaliste de la chaîne M6, et le
Daily Mail : Julie serait enceinte de quatre mois du président, est confirmée,
elle a un atout majeur dans sa culotte, la belle.
L'entourage de François a lui aussi dénoncé cette dureté
réelle et glaciale du bonhomme derrière les rondeurs du corps et du langage et
les petites blagues faites pour masquer sa violence, une violence qu'il
maîtrise de moins en moins.
Sa déclaration sur le pape qui "peut être utile"
confirme cette muflerie présidentielle. "Utile", mais à quoi ? Juste
à lui ramener le vote des cathos tentés, comme une partie de plus en plus
importante de la gauche, par la droite ou l'abstention ? Il veut gouverner
seul, vient de le prouver avec sa loi sur les ordonnances, et trouve que les
autres, ministres, députés, journalistes et peuple le gênent lui qui est,
croit-il, le plus intelligent de tous puisqu'il les a tous roulés dans la
farine et que, le sachant, ils continuent à lui lécher les bottes. Même Valls.
Celui- devrait se méfier cependant, car ses velléités de
pouvoir élyséen trop évidentes et la façon dont il sait accaparer les médias à
son profit agacent le président qui y voit une menace pour sa réélection en
2017.
La cellule élyséenne que Hollande a mis en place avec
mission de trouver tous les moyens d'empêcher le retour de Sarkozy a été priée
récemment de diversifier son activité en s'intéressant à tout ce qui pourrait
contribuer à dézinguer Valls. Pour le moment ils en sont à éplucher la moindre
de ses paroles, le plus petit de ses actes, à sonder les trous dans son emploi
du temps depuis qu'il était à la maternelle, à recenser ses relations, ses
femmes, à trouver des photos ou des vidéos compromettantes, comme celle où on
le voit béat au milieu d'une bande de jeunes faisant la quenelle. Objectif :
trouver quelque chose qui, habilement "fuité", permettra de faire
pression sur Valls ou mieux, de le "neutraliser" pour le mettre
définitivement hors d'état de nuire à l'apprenti dictateur.
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