HOLLANDE SURPASSE MITTERRAND (A NE PAS RATER)

                    VALERIE TRIERWEILER : 

          UNE ARNAQUE DE HAUTE VOLÉE 

                (par Georges Benelux)

     Cette fois-ci, Mitterrand - une référence, pourtant - est dépassé en matière de tricherie par Hollande, son successeur socialiste à l'Élysée.

     Récapitulons : tout le monde savait - les gens à peu près informés - qu'entre Mitterrand et Danièle son épouse, c'était une parfaite mascarade depuis longtemps. 

     Certains disaient même qu'il payait (avec l'argent de Roger-"Patrice" Pelat) l'admiratrice maison de Fidel Castro pour qu'elle fasse sa révolution dans son coin, sans rien troubler à l'ordre bourgeois des choses. En bonne révolutionnaire, la fidèle Danièle s'en satisfaisait puisqu'elle avait le beurre et l'argent du beurre

     Bien entendu il y avait Mazarine, de sombres complicités ça et là du côté de l'Allier et de la Nièvre, notamment du côté du circuit de Magny - Cours, des amitiés indéfectibles, juteuses et serviables dans le milieu automobile et que le président de la République travaillait avec assiduité à l'apparition d'une législation autour de voitures sans permis, et que la petite Mazarine ne manquait de rien, et surtout pas de la garantie que tout le monde savait mais que personne ne saurait.

     On ne sut que plus tard - à part les lecteurs de Minute - que, dans la confusion qui avait toujours présidé à la biographie de Mitterrand, les vases étaient communicants - et à l'abri de toute ingérence  de la communication - entre la vie privée du prince (dont les imitations de Thierry Le Luron montraient si bien l'insincérité) et les finances publiques. 

     Tandis que chaque Français payait pour abriter le mensonge socialiste et la vie dissolue de celui qui professait la rupture  en relevant les babines dans une sorte de tic menaçant, le bonobo poursuivait ses conquêtes, troussant sur tout ce qui disait non à la théorie du genre (et oui à ses avances), la dissimulation étant soigneusement assurée par une presse complice - achetée, aussi à l'inverse d'autres activités rançonnées, elles - et revendiquant son indépendance avec une susceptibilité quasi ibérique.

     Au moins, en ce temps-là, la première dame, pour factice qu'elle fut, n'en était pas moins légitime dans ses apparitions et jamais une relation - sexuelle, il faut bien le dire - n'a été exposée à la lumière où n'a cherché à la capter alors qu'il n'y avait aucune justification légitime à la cause.

     L'inversion n'en était pas moins consubstantielle à la fourberie mitterrandienne : le contribuable français logeait en cachette, distrayait en cachette et faisait voyager toujours en cachette la famille illégitime d'un président que bon nombre de ses assujettis ont toujours trouvé illégitime tandis que la pression fiscale s'exerçait sur ces honnêtes contribuables, en même temps que de petites frappes obtenaient le droit de se constituer partie civile contre des notables par le biais d'associations inféodées et les Français devaient avaler les fraudes répétées et les mensonges systématiques d'un homme dont les honneurs de la République ne parviendront jamais à racheter l'indignité.

     C'est ainsi que Mitterrand accomplit ses funestes mandats  en multipliant les mensonges auxquels il devait tant, au point que certains doutent aujourd'hui de la réalité de sa troisième évasion des camps de prisonniers allemands, prétendant même connaître les dessous de cette troisième lorsqu'il aurait été tout simplement été libéré par les Allemands, faveur sollicitée auprès de l'occupant à l'initiative de son ami Jeantet (qui lui ferait attribuer la "Francisque" en 1943), à Vichy****.

     Il y eut aussi la farce des bulletins de santé du même Mitterrand, les écoutes téléphoniques "rose" de l'hôte de l'Élysée et d'autres perlipimpinades qui font rimer sans la moindre difficulté arsouille et carambouille.

     Au moins, sous Mitterrand la provocation et l'insulte faites au peuple français cantonnèrent-elles le mensonge sexuel du Président de la République dans le domaine de la cachotterie qui sied aux avanies de ceux qui ne savent pas se tenir sous les ors de la République.

     Dans le dossier Trierweiler, Hollande est allé jusqu'à défier le peuple français en poussant le bouchon très loin dans le mensonge, l'indécence et la provocation. 

     Allant jusqu'à parler de vie privée alors qu'il a servi à l'opinion publique française une romance fictive, voire périmée, avec une maîtresse qu'il imposa aussi bien au protocole qu'aux porte-feuille de l'assujetti, sans droit ni titre. 

     Il ne faut pas oublier que personne ne lui a jamais demandé une telle mise en scène. 

     Ce ne fut rien d'autre que du cinéma, une minable mise en scène et une imposture de B à Z dans le cadre d'une campagne présidentielle où la personnalité de la figurante fut mise en avant au point que la roucoulade présidentielle fit même l'objet de pages spéciales dans le célèbre Paris-Match. 

     Qui a imposé aux Français des images qu'ils n'avaient pas forcément envie de voire, tant l'arrogance de ce couple - dont on finirait par s'apercevoir qu'il n'en était pas un - avait quelque chose d'indécent et de désagréable, en plus de l'empreinte grotesque que Hollande impose à son mandat depuis le mois de mai 2012 ?

     Qui parle de vie privée et de... respect ?

     Ah ! l'inversion si chère aux socialistes et tout particulièrement à celui qu'un cordon sanitaire corrompu protège tantôt par ses silences, tantôt par ses exégèses.

     Lorsqu'un Français, Xavier Kemlin, indigné - comme des millions de Français - et courageux - comme peu de Français - ose demander à la justice de faire la lumière sur cette affaire qui engage la crédibilité du Président de la République, soit auprès de l'administration fiscale s'il est bien le concubin de Madame Trierweiler, soit auprès de la Justice car il y a une fraude majeure et ostensible dans l'intrusion inopportune de Madame Trierweiler en tant que concubine présidentielle à l'Élysée, le foutage de gueule est aussi indécent que le déni de justice ou, si l'on préfère, la complicité des juges présumés qui ont toujours préférer laisser monsieur Kemlin en proie à son indignation et à son sentiment qu'il y a quelque chose de pourri dans la République de France, plutôt que de rendre la justice - ha ! ha! ha ! - au nom du peuple français.

     Bref ! cinéma pour cinéma, il était normal que Hollande eût un jour des affinités particulières avec une actrice, lui qui est un tel acteur.

     Mais qu'il évoque sa vie privée, non ! Personne ne lui a demandé de mettre en scène sa vie privée, et ce n'est pas parce qu'un "magazine people" a rompu le pacte de mensonge qu'un syndicat de tricheurs a conclu de manière à mettre en scène la transparence socialiste selon son schéma habituel qu'il faut considérer qu'il y a atteinte à la vie privée du président de la République ou de sa complice en mensonge d'État, Madame Gayet.

    Autrement qu'on laisse tranquilles tous les fraudeurs de la terre et que l'on réhabilite monsieur Cahuzac au nom du respect de leur vie privée. Car la destination des fraudes est d'ordre privé, en général, non ?

     En attendant, celui qui promettait à des milliers d'électeurs qu'il serait exemplaire se vautre - pour reprendre les mots de Michèle Cotta - dans le moche et dans le minable. 

     Et ce n'est pas Ségolène Royal qui dira le contraire. C'est sans doute pourquoi elle préfère se taire.