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lundi 27 janvier 2014

MANIF - JOUR DE COLÈRE / LA DICTATURE A HOLLANDE


                         LA DICTATURE DE HOLLANDE


    Le grolandfüher a encore gagné : il a imposé son rythme, son vocabulaire et ses frasques à un parterre de hauts fonctionnaires dont on aurait du mal à certifier la hauteur, de journalistes dont on ne peut que certifier la servilité et de citoyens-électeurs-contribuables mystifiés. 

     Pire, il a imposé son style, celui du bidochon-martial qui parachève au XXIe siècle ce que la Convention n'avait pas tout à fait réussi à imprimer autrement que temporairement dans les consciences françaises d'alors. Pour ce qui est du vocabulaire, Valérie Massonneau- Trierweiler n'a jamais été (contrairement à ce que les perroquets de Pavlov s'entêtent à répéter) la première dame de France. 

     Elle n'a été que la première dame de Hollande, c'est pourquoi ce dernier concède une "vie commune" avec Madame Sans-papiers devenue depuis quelques heures Madame S'en-va (lui, Monsieur Sans-gêne, reste en tant que dépositaire de l'autorité et de la souveraineté que le peuple confiant lui a confié). 

     Xavier Kemlin a déjà expliqué aux Français qui ont bien voulu l'écouter et aux juges qui n'ont rien voulu entendre, qu'en matière de vie commune, le président de la République avait imposé au peuple français, aux médias, au protocole et aux caisses de l'État une communauté de vie mais que celle-ci ne s'assortissait d'aucune communauté de patrimoine, car les rois de France avaient le pouvoir de guérir les écrouelles et les présidents de la République ont, eux, le pouvoir de se guérir des dérangements fiscaux et administratifs. 

     Que l'automédication soit la principale caractéristique de la classe politique française, c'est l'une des principales causes d'un mal très français qui s'étend au fur et à mesure qu'il est systématiquement - oui, systématiquement - inoculé dans des écoles nationales (d'administration, notamment et d'administration de clystères fiscaux en particulier). 

     La où le grolandfürher a encore gagné, ce n'est pas tant dans la répudiation de son Eva Braunweiler - à en croire les médias, une emmerdeuse patentée -, cette compagne qu'il n'a pas épousée pas plus qu'il ne s'est suicidé (se contentant de fouler aux pieds son honneur personnel et celui de sa fonction), 

là où il a encore gagné, donc, c'est qu'il a réussi à tuer le principe de "première dame" - le mot ne veut rien dire, mais il consacre la place de l'épouse du chef de l'État au côté de son époux dans la représentation de la France et en tant que maîtresse de maison à l'Élysée. 

     Ne nous y trompons pas : François Hollande a réussi une fois de plus à brouiller l'image de la famille, et dès lors que des sondages - douteux - viendront confirmer que "les Français" ne veulent plus entendre parler de la femme du Chef de l'État, de plus en plus de Français très intelligents et qui comprennent tout - ce qui explique leurs votes éclairés - viendront aboyer en meute dans la même direction. 

     Et le principe de la famille (dont le saccage est l'un des objectifs cher à nos chers socialistes) aura encore pris un coup dans l'aile, en commençant par celle du chef de l'État, celui que l'on appelle sottement "le locataire de l'Élysée" alors qu'il n'en est que l'hôte - aux deux sens du terme, et la presse chargée de nous informer n'a jamais été capable d'enregistrer une information aussi élémentaire. 

     Ha ! la propagandastaffel ! Dans les régimes totalitaires, c'est l'arme absolue... 
     La famille aussi, c'était une sorte de ciment absolu pour la société, et c'est à bon droit qu'on pouvait considérer un pays comme une famille, la mère patrie dont l'association des deux mots résume l'idée de père et de mère (allez, disons le père-patrie ou la mère-matrie pour faire plaisir aux tenants du "mariage pour tous). 

     Il ne reste plus qu'à changer les paroles de la Marseillaise, car à ce rythme-là, nous ne serons bientôt plus les enfants de personne (plus de la patrie, évidemment), tout juste des croisements entre les diktats de Peillon et ceux de Vallaud-Berkacem, unis par le Révérend Hollande pour le pire et pour le pis.


26 JANVIER, JOUR DE COLERE A PARIS (par Gabrielle Cluzel)


     Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. Derrière la banderole « lycéens et étudiants en colère », il y a les Hommen. 

     Une trentaine de jeunes gens marchent symboliquement enchaînés par un homme casqué en scooter… 
     Au-dessus de leur pantalon coloré, ils sont torse nu, certains grelottent, mais ils crient pour se tenir chaud. 
     Dans la foule qui marche, les slogans sont souvent drôles, parfois graveleux, actualité oblige. Hasard de manif, des mères de familles cathos marchent derrière un « Pendant que la France part en c… Hollande promène les siennes ». 

     Si vous croyez que ça  dérange les petites dames… La respectabilité, le bon goût, l’impression que l’on va faire au 20 h sur les médias de bon aloi, on finit par s’en battre les roupettes, justement. 
     Parce que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on aura toujours tout faux. 
     Parce que même en mettant un tutu rose, en faisant les pointes devant la caméra, en ayant l’air jeune, sympa, sexy et ouvert d’esprit, on sera toujours un facho. 
     Parce que quand la maison brûle, on ne fait pas taire le p’tit gars qui crie « au feu » avec vous, sous prétexte qu’il mettrait ses coudes sur la table ou aurait fait une quenelle au lycée.

     Car des quenelliers, il y en avait quelques-uns. 
     Et même des quenelliers « de la diversité ». 
     Mais quel était donc le ciment de cette manif bigarrée ? 
     Quel était donc l’improbable point commun entre  Renaud Camus, Christine Boutin, des militants LMPT et des aficionados de Dieudonné venus de la banlieue ? La détestation de Hollande, bien sûr… 
     Et surtout une immense soif de liberté d’expression. Quand un jour l’étau se sera desserré – s’il se desserre un jour –, n’ayez crainte, tout ce monde-là se remettra sur la gueule. 
     Mais en attendant, ils partagent leur colère. Hollande, au moins, aura réussi ça. Le « vivre ensemble » pour des populations aux antipodes. La cohésion négative. Aux fenêtres des « beaux quartiers », comme dit Aragon, des électeurs d’Anne Hidalgo leur font parfois des « doigts ». 
     Puis rentrent  en fermant soigneusement les rideaux. Comme si cette colère qu’ils méprisent leur faisait vaguement peur.

     À l’arrivée, place Vauban, les orateurs n’en sont pas. Mais dans leurs discours, ils déballent leurs tripes… 
     Le chômage, l’exclusion, la famille persécutée, les impôts. La mère de famille succède à l’étudiant, le chômeur au petit patron. 
    Hollande ne veut pas les entendre ? Eux ne veulent plus le voir. Il faut qu’il parte. Démocratiquement. 
     Avec l’énergie un peu folle du désespoir. Car ils croient avoir trouvé la faille, le biais, l’issue de secours : l’article 68 de la Constitution qui permet aux deux Assemblées d’engager la procédure de destitution du président de la République pour « manquement grave ». 
     Et pour convaincre les députés, Béatrice Bourges entame une grève de la faim au Mur pour la Paix, sur le Champ-de-Mars. Jusqu’au départ de Hollande. Portée par la colère de ces milliers de manifestants.

     À 18 h, l’ordre de dispersion est  lancé. À 18 h 10, les forces de l’ordre bloquent les avenues donnant sur la place et balancent les premiers gaz lacrymogènes. 
     Pour apaiser la colère, sans doute ? Les grands médias, eux, n’ont rien vu, rien entendu. 
     Quelle manif ? Quelle colère ? Préfèrent parler du dîner de gala à Bombay de madame Trierweiler que du jeûne de madame Bourges.





                            LE CABINET DE JEAN MARC AYRAULT PIÉGÉ  AU TÉLÉPHONE, EN FLAGRANT DÉLIT DE MENACES ENVERS UN CITOYEN QUI DÉPLAÎT

              ECOUTEZ BIEN CECI. C'EST PROPREMENT STUPÉFIANT !

     23 h 15... LE CABINET DU PREMIER MINISTRE APPELLE GUILLAUME DE THOMAS, ANIMATEUR DU MOUVEMENT "LES TONDUS" (RÉSEAU DE PETITS ENTREPRENEURS) POUR EXERCER SUR LUI MENACES ET PRESSIONS...

     Ça ne dure que 3 minutes, ce sera sans doute censuré dans les prochaines heures.

     C'est une illustration supplémentaire de la fascisation tranquille du régime de Hollande qui, sous ses allures de goujat débonnaire, cache plus sérieusement des instincts de dictateur. 

     Faites attention, ça n'arrive pas qu'aux autres ! Cet homme et ce régime deviennent dangereux !

http://tapeacall.com/vyfnbrtnfq

Marc Le Stahler

2 commentaires:

  1. Comme toujours, excellent article. Le peuple gronde, il est en colère, Nulos 1er devrait écouter car lorsque le peuple est vraiment trop en colère c'est très mauvais, il peut casser et là, ce ne seront pas de faux casseurs qui viendront, ce sera le peuple de France.
    @

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  2. Très beau travail BBR, malgré l'omerta des merdias nationaux,160000 personnes étaient rassemblées ce 26 janvier 2014 avec tous comme point commun "hollande dégage".
    Nous sommes en pleine dictature et le peuple si méprisé de toute cette oligarchie est en colère!!!
    Puisse cette manifestation patriotique faire des petits partout en France et puisse Dieu nous envoyer un homme intègre et de foi pour renverser ce régime de traîtres et redresser notre pauvre France avant qu'il soit trop tard.
    Fleur de lys.

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