AH5017 : UN MENSONGE ÉTAT ?
Les yeux en diagonales
les cheveux en arrière
c est comme ça
Il envoie nos soldats faire toutes les guerres
qui ne nous regardent pas
c est comme ça
Il a les yeux revolver
Il sait mentir au Français
Il a tiré le premier
nous a touché c est foutu
Ces derniers temps, nous avons beaucoup vu un nouvel animateur télé qui
présente la curiosité d'être un homonyme de François Hollande.
Ce n'est pas une très bonne recrue : tenue souvent négligée,
méconnaissance flagrante des sujets dont il parle, élocution hésitante, yeux de
cocker lui donnant un air de chien battu, on dirait Snoopy disant "I'm
happy" !
Il est tellement ressemblant que beaucoup de Français pensent
qu'il s'agit d'un sosie, car notre vénéré président, Allah l'ait en sa sainte
garde, ne s'abaisserait pas à faire le bateleur à la télé.
Nous l'avons vu commenter la coupe du monde de foot jusqu'à ce que l'équipe de
France se prenne une gamelle, puis le Tour de France à partir d'une Skoda
Superbe d'un rouge éclatant, et maintenant il se spécialise dans les crashs
aériens
"Leroi fainéant" (V.A. n°4052 du 24 juillet)
Vendredi matin il n'avait pas grand-chose à dire à chacune de ses interventions
sur BFMTV :
*Un coup pour nous dire qu'un avion d'Air Algérie était porté
disparu dans le Nord du Mali,
*Un coup pour nous dire qu'il avait été retrouvé
dans le Sud du Nord à la frontière du Burkina Faso et qu'il avait donné l'ordre
aux militaires basés à Gao d'entreprendre activement des recherches,
*Un coup
pour nous dire qu'on avait retrouvé l'une des deux boites noires, un coup pour
nous dire qu'il restait au micro tant que la lumière ne serait pas faite sur ce
drame,
*Un coup pour nous dire que des familles entières avaient été décimées et
qu'elles seraient reçues (sic) au ministère des Étranges Affaires par monsieur
Fabius, le père du célèbre flambeur Thomas Fabius qui doit 2 millions d'euros
au casino de Monaco, roule en Audi, a un appartement de 7 millions d'euros à
Paris, mais qui, n'ayant aucun revenu officiel, ne paie pas d'impôts.
Le fait qu'un journaliste se permette de donner un ordre à l'armée m'a fait
penser que le sosie triste et bavard disant à peu près n'importe quoi avait dû
à un moment donné être remplacé par le vrai président, notre saint
président, qu'Allah le protège éternellement et l'accueille en son paradis avec
au moins 70 vierges. (Je n'ai pas les moyens de me payer une avalanche de
procès pour insultes au chef de l'Etat, c'est pourquoi je le couvrirai
désormais d'éloges).
Finalement on ne sait pas grand-chose.
De quel avion parle-t-on ? La plupart des journalistes ne le savent pas, j'ai
lu que c'était un Boeing 777, puis un Airbus et le plus souvent, dans les
articles, aucune marque ni modèle n'est mentionné.
Il s'agit d'un MD83, donc un vieux modèle de Mac Donnell Douglas de trente ans
d'âge, équipé de deux gros moteurs JT8D Pratt & Witney.
Ces vieilles
touques ne volent pas très vite, plus ou moins 800 kmh, consomment beaucoup,
mais ne présentent pas de risque particulier si elles sont bien entretenues.
Il est loué par Air Algérie,
qui l'exploite, à une société espagnole qui dit l'avoir fait vérifier à
Toulouse il y a une quinzaine de jours. Donc, a priori, ce n'est pas un défaut
d'entretien qui serait la cause de l'accident.
Il peut emporter 178
personnes, il y en avait 116 à bord, il n'était donc pas à pleine charge.
Il devait partir dans la
nuit de mercredi à jeudi, à 0 h 45 de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, il
n'est parti qu'à 1 h 17. Pourquoi ? Incident technique de dernière minute ? VIP
en retard ayant obtenu un sursis de 30 minutes ? Mauvaises conditions
météorologiques ? Nous n'avons pas la réponse, mais il y avait des orages plus
au Nord, vers la frontière et au-delà, qui ont peut-être justifié ce retard.
Il allait à Alger. Tiens, premier mensonge. On nous répète en boucle que
c'était un vol Ouagadougou-Alger, or, c'était en réalité un vol
Ouagadougou-Paris avec escale à Alger. RFI a publié le plan de vol, il va bien
jusqu'à Paris.
Cette différence en apparence minime explique en partie
l'ingérence massive de la France et de son président, Allah le bénisse et
l'oigne d'huile d'olive vierge, dans une affaire qui est a priori une
affaire entre le Burkina, aéroport de départ, et l'Algérie dont la compagnie
nationale gère le vol.
Sur les 116 passagers, il y avait 54 Français "en incluant les
bi-nationaux" (Le Monde). Combien exactement de bi-nationaux
franco-burkinabés ? Tsss, tsss, la France ne tient pas de statistiques
ethniques. Et ceux-là seuls comptent, les 62 autres sont des métèques sans
importance, des Allemands, des Algériens, un Ukrainien, 4 Canadiens…
qu'est-ce que notre vertueux gouvernement, qu'Allah le protège, en a à branler
? Hein, je vous le demande.
Le MD83 décolle, franchit la frontière du Mali, avec difficulté nous dit Le
Monde, "alors qu'il tentait de franchir la frontière malienne".
Quoi ? Barbelés ? Chiens féroces et gardes armés jusqu'aux dents ? Haute
muraille ? Non, c'est une figure de style que les scribouillards du
Monde qui se disent journalistes utilisent pour dramatiser la scène.
Il commence à survoler le Mali à 33 000 pieds (en principe, mais on ne sait
pas, il volait peut-être plus bas, les boites noires le diront), une altitude
où il se moque des tempêtes de sables. "Elles vont rarement au-delà de
3 000 mètres" m'ont affirmé deux vieux ex-pilotes, (dont l'un fut
directeur de l'aéroport de Niamey) qui ont traversé le Sahara des centaines de
fois dans les années 60-80 "si on volait bas, on sautait
par-dessus". Ce n'est pas une tempête de sable qui a causé la chute du
MD83.
Par contre, il y a les cumulo-nimbus dont la base est à 1 000 mètres ou plus et
qui peuvent culminer à 15, voir 18 000 mètres avec en leur centre des vents
tourbillonnants ascendants et descendants de plus de 100 km/h. "Ils
sont dangereux, mais on les évite en tournant autour. Le radar les signale
longtemps avant (aujourd'hui 200 km), et même de nuit, sans radar, on
voit ces nuages de loin, surtout s'ils sont porteurs d'orages avec
des éclairs.
Et puis, au-dessus des nuages où nous sommes, il y a la lune, on
voit bien de loin ces énormes colonnes zébrées d'éclairs".
"OK,
mais si vous en contournez un, que vous vous trouvez surpris par un second qui
était derrière ?" "Ça m'est arrivé plusieurs fois, me dit
l'un, on est très secoué, l'avion tombe dans des "trous d'air" quand
il arrive dans une colonne de vent descendante, mais à ma connaissance, on s'en
sort toujours, secoué, le trouillomètre à zéro avec parfois des traces de
brûlure sur la carlingue si l'avion a été touché par la foudre, mais avec la
vitesse de l'avion et l'altitude, on a largement le temps de récupérer en
sortant du nuage".
D'ailleurs à leur connaissance, il n'y a eu aucun accident d'avion provoqué par
la météo dans le Sahara (l'avion dans lequel le général Leclerc et l'équipage
plus un inconnu moururent - 27 novembre 1947 - a officiellement été
victime d'une tempête, elles ont bon dos, mais selon les Touaregs du coin, il a
surtout été victime de tirs).
Si le MD83 est tombé pour une raison météorologique, il faudra nous le prouver
!
Cependant, à 200 km environ au nord de la frontière, le MD83 demande
l'autorisation de faire demi-tour, puis cesse d'émettre. Nous sommes jeudi
matin vers 2 h 30 – 2 h 45. À 6 h, Alger constate qu'il n'est pas arrivé, il
faut bien admettre qu'il a disparu.
Mais Alger refuse de diffuser la nouvelle,
attend la fin de la matinée pour convenir de la disparition de l'avion et
n'envoie personne aux premières réunions de crise organisées par le
gouvernement du Burkina. Les familles et un diplomate venus accueillir à
l'aéroport d'Alger ceux qu'ils attendaient s'en plaignent, c'est le début d'un
mouvement de protestation qui se développe sur les réseaux sociaux algériens.
Pourquoi cette mauvaise volonté du gouvernement algérien ? Mystère.
C'est par les chaînes de télévision du Burkina et du Mali qui ont diffusé la
nouvelle dans la matinée du jeudi que les familles algériennes apprennent la
nouvelle, parce que l'armée du Burkina était sur le site du crash dès jeudi et
a pris des photos et vidéos. Ce sont celles que diffuse France 2 plusieurs
heures plus tard "en exclusivité".
Car la France aussi a tardé à
annoncer la catastrophe : alors que l'avion n'était pas arrivé à Orly en
milieu de matinée, l'annonce n'a été rendue publique que le soir. Pourquoi ? Le
temps de se concerter avec Alger pour savoir quelle version balancer aux naïfs
téléspectateurs ? Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Ainsi, quand notre valeureux et vénéré président, qu'Allah le bénisse, donne
l'ordre à "son" armée de lancer des recherches, ce qui reste de
l'avion est déjà cerné de soldats burkinabés ! Du coup, nos militaires partent
immédiatement de Gao (ils y sont un millier) avec camions et 4x4 en sachant
exactement où il faut aller chercher. Le vendredi matin, ils sont sur place.
Voici ce qu'ils voient :
Des débris de petite
taille, quelques dizaines de centimètres au plus, étalés sur 300 mètres,
version Fabius, 500 mètres, version du général burkinabé Gilbert Diendéré
arrivé le premier, plus quelques rares gros morceaux, les deux tâches blanches
en haut de la zone brûlée, pour l'essentiel des tôles.
Le général Diendéré déclare aussitôt qu'il sera quasiment impossible de
retrouver des corps, car il ne voit que quelques petits débris humains.
Les "experts" français, que je mets entre guillemets car ils
ont prouvé leur inexpertise flagrante avec le précédent crash, celui de MH17 en
Ukraine, déclarent aussitôt que la concentration des débris métalliques sur une
si petite surface prouve que l'avion n'a pas explosé en vol, mais en arrivant
au sol.
Un de mes deux vieux ex-pilotes me dit qu'il a regardé le nombre de débris au
m2 et que s'il n'y en a que sur 300 mètres, il manque environ 80 % du poids de
l'avion (73 tonnes dans le cas du MD83) et presque cent pour cent du poids de
passagers (entre 8 et 9 tonnes) dont pratiquement rien n'est visible à l'œil
nu.
Il l'a remarqué tout de suite. Les "experts-rigolos" ont fini par
en convenir aussi et ils trouvent une explication : l'avion est tombé à la
verticale à grande vitesse et s'est enfoncé dans le sol.
On ne voit rien à la
surface, mais il est en dessous, juré-craché, croix de bois croix de fer, si
j'mens j'vais en enfer.
Celui de mes deux vieux qui connaît le terrain pour y avoir chassé quand il
était directeur d'un aéroport voisin et qu'on pouvait circuler en toute
sécurité parce qu'il n'y avait pas de djihadistes, manque de s'en étouffer de
rire.
"Impossible, m'affirme-t-il. Le sol est marécageux en
saison des pluies, c'est vrai, mais ce sont des flaques qui se forment pendant
la pluie et disparaissent en 24 heures. Le sol est peut-être perméable et un
peu mou en surface en cette saison, mais caillouteux et dur en profondeur
même quand il est boueux pendant quelques heures. Si l'avion s'était
écrasé à la verticale, il aurait explosé au sol et on retrouverait en surface
les gros morceaux qui manquent : les moteurs, de gros morceaux de carlingue,
des fauteuils, des bagages, notamment les sacs qui explosent mais étant mous
résistent mieux que les valises, et des corps sinon intacts, du moins avec des
morceaux conséquents, bustes, bras, etc."
J'adhère à son raisonnement
d'autant mieux que je pense à un "détail", la queue pèse dans les 6
tonnes, donc il y aurait 70 tonnes de ferrailles qui auraient été ensevelies ?
Sans laisser de traces à l'extérieur, notamment un énorme cratère aux bords
élevés en talus de plusieurs mètres de haut, encore amplifiés par l'explosion
des réservoirs ? Impensable !
"Alors ?" "Alors,
il n'y a là que la queue de l'avion avec ses deux boites noires, le reste est
ailleurs, peut-être quelques kilomètres plus loin, et cela montre que l'avion a
explosé en vol et non au sol, d'ailleurs les traces de brûlure sont beaucoup
trop restreintes pour que ce soit celles de l'incendie de plusieurs tonnes de
carburant."
"Mais un berger peul dit avoir vu l'avion tomber en flammes"
"Oui, il y a des Peuls dans le voisinage, mais ce berger n'a sans doute
vu qu'un morceau de l'avion".
Conclusion : que veulent dissimuler les autorités ? Un attentat
anti-algérien, ce que pensent les autorités algériennes semble-t-il, ou
anti-français, ce que craignent les autorités françaises car l'avion allait à
Paris et devait peut-être exploser au-dessus de la France, sans compter le
modèle multiculturaliste du "vivre ensemble" qui s'effrite sous leurs
yeux de jour en jour ?
J'arrête ici, car le nouveau journaliste François Hollande intervient encore
(sur iTélé) pour annoncer la construction d'un mausolée à l'emplacement désigné
pour être l'endroit où l'avion MD83, n° de vol AH5017 se serait écrasé.
Ils
vont être contents les Peuls du coin, ça leur fera un endroit vertical pour
pisser, chose rare dans ce semi-désert. Et ils n'offenseront aucune mémoire
puisque les corps des victimes du crash ne sont pas là, pas plus que
l'essentiel de l'avion.
Et puis, il y aura bientôt un nouvel événement pour distraire le bon peuple, et
dans quinze jours AH5017 sera tout aussi oublié que l'est déjà MH17.
Comme ça,
on ne pense pas au 10 000 chômeurs supplémentaires du mois dernier, ni à la
dette qui enfle, ni aux promesses de redressement de l'économie non tenues, ni
aux programmes scolaires 2014-2015 qui réintroduisent en douce le genre,
l'homosexualité et l'ABCD de l'égalité dans l'enseignement de nos petits, ni à
la loi sur la famille qu'on nous prépare en suppositoire, ni à l'islam qui
progresse et aux jeunes des banlieues qui démarrent l'intifada en France, ni
aux 4 millions de femmes qui vont être excisées en Syrie et Irak sur une décision
du calife Ibrahim bin Machin sans que notre ministre des droits des femmes,
qu'Allah la berce dans un lit de pétales de roses, n'émette la moindre
objection.
Après tout, n'est-elle pas elle-même musulmane et excisée ? S'en
porte-t-elle plus mal ? À voir ses bonnes joues et ses jolies cuisses on
peut penser que non.