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mardi 1 juillet 2014

POEME A NOS AMIS PIEDS NOIRS



MAGNIFIQUE POÈME 

( Hélas c’est la vérité et on laisse faire !!!!.)
Mémoire et Poésie
Complainte d’un Pied-noir …

Jadis, j’ai dû m’enfuir de mon pays
Quand la France décida de lâcher l’Algérie
Et si, avec le temps, les plaies se sont fermées
Leurs cicatrices, elles, ne peuvent s’effacer.
Aussi pour mes enfants, je demande au Messie
Que jamais ils ne vivent pareille tragédie.
Pourtant, quand je vois ces hordes de Maghrébins
Envahir notre sol par n’importe quel moyen
Pour venir y chercher toute cette assistance
Qui n’existe plus chez eux depuis l’indépendance.
Quand je vois qu’ils acquièrent cette nationalité
Qu’ils ont pourtant reniée il y a quelques années,
Je me pose une question qui me met mal à l’aise,
« Combien de temps encore la France sera Française ? ».
Ils occupent tour à tour l’ensemble des quartiers  
Où alors la police n’a plus le droit d’entrer,
Bien vite ils les transforment en ces fameux ghettos
Où ils pillent les commerces et brûlent les autos.
Marseille est devenue base d’Al-Quaïda
Et notre Canebière le souk d’une casbah.
La banlieue parisienne n’est pas plus épargnée
Partout règne le racket et l’insécurité.
Les seuls européens qui s’obstinent à rester
Doivent se barricader sitôt la nuit tombée.
Des cités toutes entières leurs sont abandonnées
Dans l’attente d’obtenir les clefs de l’Élysée ...
Lorsque notre Flamby, en quête de bulletins,
Va leur rendre visite la veille des scrutins
Ils bousculent sa voiture, crachent sur son costume
Et l’obligent à partir plus vite que de coutume.
Ils sifflent la Marseillaise au match de l’amitié
Et brandissent les drapeaux du pays invité.
Puisqu’ils peuvent posséder deux nationalités
Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts.
Pour les allocations, ce sont de vrais français,
Pour les obligations, ils restent des étrangers.
Ils ne respectent qu’une loi,celle des islamistes
Et suivent assidûment la mode des intégristes,
Elles se coiffent du foulard, ils portent la barbouze
Et pavoisent leur logis aux couleurs des fellouzes.
Depuis quelques années ils sembleraient vouloir
Que la France se décide à réécrire l’histoire.
On enseigne pour ce faire à notre descendance
Que les pieds-noirs étaient des colons de la France.
Qu’ils n’avaient pas de cœur et usaient d’un gourdin
Pour payer les salaires de chaque Magrébin.
Aujourd’hui les médias demandent à nos élus
Qu’une enquête soit faite sur ces moments vécus,
Pour voir si notre armée a commis des bavures  
Et condamner ceux qui usèrent de tortures  
Pour que ces terroristes veuillent leur divulguer
La liste des attentats qu’ils devaient perpétrer.
Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins,
C’est en sorte approuver les crimes et les larcins
Qu’ils ont commis jadis sur ces gens innocents
Qui voulaient conserver la terre de leurs parents.
Somme-nous tous amnésiques pour avoir oublié
Combien les F.L.N. ont fait d’atrocités …?
Serions-nous insensibles à tous ces attentats ?
Qui ont été commis par ces vils fellaghas  
Et, devons-nous ce jour, pour des raisons d’État
Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella …
La bombe de la Corniche, ou celle du Milk Bar
Et ces assassinats empreints d’actes barbares.
Ces femmes étripées aux ventres empierrés
Tout près de leur fœtus qui était empalé.
Ces milliers de Harkis qui furent assassinés
Sur la place publique sans le moindre procès,
Trahis et délaissés par le chef de la France.
Ils ont subi la mort dans d’atroces souffrances.
Ils furent même désarmés avant l’indépendance
Afin qu’ils n’opposent pas la moindre résistance
Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients
De pouvoir leur donner le suprême châtiment.
Aurions-nous oublié le 5 Juillet 1962
Et les massacres commis après le cessez l' feu …?
Ces centaines d’Oranais qui furent exécutés
Devant l’armée française restée les bras croisés …!
En France, dans nos écoles, aucun livre d’histoire
Ne relate ces faits vécus par les pieds-noirs
On transforme le passé à la gloire des vainqueurs
Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs …
Oublier le passé ou même, le transformer
Serait une grave erreur qu’on pourrait regretter…?
Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance
Si nous ne voulons pas connaitre un jour en France
Une prochaine débâcle vers d’autres horizons
Ou devoir, pour survivre, changer de religion.

Ben Bella l’avait dit, après la prise d’Alger :
« Nous devons remonter en France jusqu’à Poitiers ».
Hélas cette latitude est depuis dépassée
Et aucun coin d’Europe ne se trouve épargné …!
À moins d’un revirement rapide et énergique
La France deviendra vite « république islamique ».
Par le nombre des naissances ils auront l’avantage
Qui leur fera gagner l’ensemble des suffrages.
Ainsi sera mis fin à nos démocraties
Et la France à son tour deviendra colonie.
Alors sera troqué l’Angélus des clochers
Pour l’appel des imams du haut des minarets.
Dès lors, pour survivre, de même que nos aïeuls,
Nous aurons à choisir : … "la valise ou l’cercueil ...?".
Les exemples sont nombreux et faciles à citer.
Sur toute la planète, nombreux sont les foyers
Où des familles entières furent exterminées
Pour le simple prétexte qu’elles avaient refusé
D' accepter les contraintes de ces jeunes républiques
Qui instaurent par la force la charia islamique.
Aussi, la prochaine fois, quand serez appelés
Pour vous rendre aux urnes, afin d’aller voter,
Devenez l’électeur d’un second Charles Martel
Qui renverra chez eux, au fond de leur djébel
Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France.
Envoi :

Afin que nos enfants ne subissent jamais
La débâcle vécue par les pieds-noirs Français
Il faut continuer à conter leur histoire
Qui restera toujours gravée dans ma mémoire.
Un Français déraciné

14 commentaires:

  1. Superbe poème - Toute la réalité avec la tristesse et la peine subies -
    Merci pour cette publication BBR

    La Normande

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  2. Le talent de l auteur de ce poème nous laisse sans voix, il est superbe. Nos amis Pieds Noirs sauront apprécier.

    André BERGERAC

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  3. Quel magnifique Poème, Le tracé du vécu - Merci de l avoir publié BBR.

    Nathalie

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  4. Que dire, sinon apprécier, le sens de tous ses mots, chaque strophe relate la réalité de l histoire des pieds noirs . Chapeau à son auteur.

    Olivier TREQUEL

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  5. Sublime - Il n y a pas d autre mot pour exprimer le ressenti d un tel poème.

    Alain

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  6. On ressent pour eux la souffrance qu ils ont vécu. Le poème est superbe.

    Nicole PLEY

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  7. Je pense très sincèrement que les pieds noirs apprécieront, le poème et sa publication, il est magnifique.

    Alice

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  8. Il y a toujours des artistes, pour composer un tel poème qui retrace ce parcours, ce vécu, il est magnifique. Amis Pieds Noirs sachez apprécier.

    Jean BOUVARD

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  9. Notre BBR, nous donne des frissons avec un poème pareil - Superbe - et Merci de l avoir publier, on retrouve le sens des réalités.

    Z@vor

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  10. Excellent - J adore - Juste lire et apprécier -

    Maurice SEPERS

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  11. Ce sublime poème ne s invente pas - Bravo à l auteur.

    Paul BRELOCQ

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  12. Que dire de plus ,à la lecture de ce poème qui est un véritable cri de souffrances et un véritable arrache-coeur!!
    Il me vient en mémoire une citation de Honoré de Balzac à propos de l'Histoire,dans le livre "les illusions perdues":
    "Il y a 2 Histoires:
    L'Histoire officielle ,menteuse ,qu'on enseigne,l'Histoire"ad usum delphini"(à l'usage du dauphin,fils du roi,donc corrigée,édulcorée,voire falsifiée)puis l'Histoire secrète,où sont les véritables causes des événements,une Histoire honteuse."

    Fleur de lys.

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  13. On ne peut pas dire de telles choses si on ne les a pas vécues.
    Ce poème sent le vrai, l'authentique. Que de souffrances, que de cruautés, que de gaspillages de vies...

    Comme le dit un proverbe corse : "pardonner est d'un chrétien. Oublier est d'un couillon".
    Merci, ami, de ne pas oublier.
    L'Indien.

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  14. Chaque mot est douloureux. Il y a des amputations dont les plaies ne cicatrisent jamais, mais comme vous le dites si justement l'Indien, il ne faut pas oublier. Non ne pas oublier qui était le chef de la France, et ne pas oublier le choix que nous avions:
    "la valise ou le cercueil"
    @

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