UNE PIERRE DANS LE JARDIN
DE MARINE et FLORIAN
LA PETITE INTROCDUCTION DE BBR
Votre serviteur n a pas tourné sa veste - Il s appelle BBR pas BAYROU, mais les différentes informations paraissent inquiétantes et doivent être considérés comme des avertissements, lesquels doivent être entendus afin de prendre toutes les précautions utiles, nécessaires et ne pas être déçue lors de la finale.
Loin de moi de donner des conseils à Marine, ou à tout autre, mais les articles qui sont publiés parlent d eux mêmes,
""""" Deux précautions valent mieux q une et Une femme averti en vaut deux"""""
Pour envisager 2017 en toute sérénité, et pouvoir prétendre au poste suprême, Marine sait qu elle ne peut compter que sur son passage au premier tour -
Même si elle a de plus en plus de partisans, d adhérents ou de sympathisant, même si nombreux sont ceux qui crient au secours contre l UMPS, le problème posé restera le même, obtenir plus de 50 % et sans alliance cela parait peut probable.
Je suis d accord aussi pour dire que la Droite et la Gauche sont les mêmes pourris, je le dis en permanence et ce depuis des années, mais je dis aussi que si elle ne s allie avec personne, eux sauront s allier contre elle le moment venu, je pense aussi que de "deux mots il faut choisir le moindre" et quitte à s allier, il vaut mieux le faire avec une droite moribonde, qu avec une gauche incompétente dans tous les domaines.
Dans l éventualité d une alliance avec la Droite, je pense que les Français qui votaient jusqu alors à droite pourraient en apporter le bénéfice au FN
Les deux articles ci-dessous évoquent toutes les possibilités quand à l interview de Marine pour sa grande alliance patriote avec Chevènement que nous avons connu par le passé dans un gouvernement socialiste - et avec Dupont Aignan - avec le dernier article, je ne peux qu espérer qu elle sait ce qu elle fait et surtout que ce sera suffisant.
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UMP-FN
Les sympathisants favorables
à un rapprochement ?
Le 28 novembre 2014
Une majorité de sympathisants du FN et de l’UMP sont favorables à des alliances locales.
Le sondage publié dans l’hebdomadaire Marianne
du 27 novembre laisse perplexe. Non sur son résultat brut, qui montre
qu’une majorité de sympathisants du FN et de l’UMP sont favorables à des
alliances locales, mais, plus précisément, sur le sujet des élections
régionales de décembre 2015 : leurs sympathisants sont 58 % à souhaiter
des accords électoraux et une fusion de leurs listes au second tour, et
39 % d’entre eux dans la seule hypothèse où cela empêcherait la gauche
de gagner ou de conserver une région. Sans surprise, les sympathisants
du Front national sont plus nombreux dans ce cas que ceux de l’UMP mais,
et c’est intéressant, la proportion est pratiquement la même dans les
deux partis s’il s’agit de gagner ou de conserver une région sur les
socialistes (40 %).
Rien de nouveau sous le soleil, semble-t-il : nombreux sont ceux qui estiment, en effet, à l’instar d’un Paul-Marie Coûteaux interrogé dans Valeurs actuelles du même jour, que le Front national ne peut atteindre la victoire qu’en passant des alliances. Ce qui laisse perplexe, ce sont plutôt les réponses apportées par les sympathisants de part et d’autre sur la question des valeurs et des propositions communes.
L’analyse de Marianne procède manifestement de chiffres bruts incontestables : sur le terrain des valeurs, les électeurs proches de l’UMP maintiennent à distance le FN (près des deux tiers mettent en avant des différences), alors que ceux du FN admettent davantage de communauté de vue (un sur deux reconnaît des valeurs communes, confirmant le sentiment des sympathisants du FN d’être dans le même camp que l’UMP). Cette perception qu’ont les électeurs laisse un peu pantois. Elle montre qu’ils n’ont pas compris que le Front national n’est pas un extrême UMP.
Il existe entre les deux partis des divergences fondamentales, et pas seulement sur l’Europe. S’il faut bien se garder de faire du FN un « parti des valeurs » comme a pu l’être le mouvement de Philippe de Villiers dans les années 1990, il est patent que, sur la question des valeurs de société, il est beaucoup plus conservateur que l’UMP prise dans son ensemble. Sur le plan économique, le Front national est plutôt interventionniste et souverainiste et a abandonné depuis longtemps le thatchéro-reaganisme de son fondateur, qui semble au contraire séduire du côté de son rival libéral.
En matière culturelle, et plus largement d’identité nationale, le parti frontiste est beaucoup plus traditionnel, quand l’UMP et le PS font pratiquement cause commune en communiant dans une extatique boboïtude. Toujours la crainte, si bourgeoise, de paraître ringard…
Des alliances locales apparaissent cependant difficiles en l’état actuel. Si le FN n’est pas le monolithe que ses contempteurs décrivent, l’UMP est quant à elle une pétaudière dépourvue de toute colonne vertébrale, où Laurent Wauquiez voisine avec Roselyne Bachelot, ce qui laisse sceptique sur la possibilité d’une ligne politique claire.
Un rapprochement FN-UMP n’est donc envisageable qu’au prix d’une explosion de l’UMP qui aurait au moins le mérite de clarifier la situation politique de notre pays, en incitant le centre et les libéraux à rejoindre la droite du PS dont ils partagent les opinions sur pratiquement tout.
Et du côté de Marine Le Pen, il faudrait peut-être que celle-ci accepte le principe même d’alliances locales. Si l’on en croit le reportage de Valeurs actuelles, ce n’est pas gagné.
Rien de nouveau sous le soleil, semble-t-il : nombreux sont ceux qui estiment, en effet, à l’instar d’un Paul-Marie Coûteaux interrogé dans Valeurs actuelles du même jour, que le Front national ne peut atteindre la victoire qu’en passant des alliances. Ce qui laisse perplexe, ce sont plutôt les réponses apportées par les sympathisants de part et d’autre sur la question des valeurs et des propositions communes.
L’analyse de Marianne procède manifestement de chiffres bruts incontestables : sur le terrain des valeurs, les électeurs proches de l’UMP maintiennent à distance le FN (près des deux tiers mettent en avant des différences), alors que ceux du FN admettent davantage de communauté de vue (un sur deux reconnaît des valeurs communes, confirmant le sentiment des sympathisants du FN d’être dans le même camp que l’UMP). Cette perception qu’ont les électeurs laisse un peu pantois. Elle montre qu’ils n’ont pas compris que le Front national n’est pas un extrême UMP.
Il existe entre les deux partis des divergences fondamentales, et pas seulement sur l’Europe. S’il faut bien se garder de faire du FN un « parti des valeurs » comme a pu l’être le mouvement de Philippe de Villiers dans les années 1990, il est patent que, sur la question des valeurs de société, il est beaucoup plus conservateur que l’UMP prise dans son ensemble. Sur le plan économique, le Front national est plutôt interventionniste et souverainiste et a abandonné depuis longtemps le thatchéro-reaganisme de son fondateur, qui semble au contraire séduire du côté de son rival libéral.
En matière culturelle, et plus largement d’identité nationale, le parti frontiste est beaucoup plus traditionnel, quand l’UMP et le PS font pratiquement cause commune en communiant dans une extatique boboïtude. Toujours la crainte, si bourgeoise, de paraître ringard…
Des alliances locales apparaissent cependant difficiles en l’état actuel. Si le FN n’est pas le monolithe que ses contempteurs décrivent, l’UMP est quant à elle une pétaudière dépourvue de toute colonne vertébrale, où Laurent Wauquiez voisine avec Roselyne Bachelot, ce qui laisse sceptique sur la possibilité d’une ligne politique claire.
Un rapprochement FN-UMP n’est donc envisageable qu’au prix d’une explosion de l’UMP qui aurait au moins le mérite de clarifier la situation politique de notre pays, en incitant le centre et les libéraux à rejoindre la droite du PS dont ils partagent les opinions sur pratiquement tout.
Et du côté de Marine Le Pen, il faudrait peut-être que celle-ci accepte le principe même d’alliances locales. Si l’on en croit le reportage de Valeurs actuelles, ce n’est pas gagné.
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Le 29 novembre 2014
A l'heure où s'ouvre la congrès du FN, un sondage révèle que 64%
des sympathisants FN sont favorables à des alliances avec l'UMP, au
moins aux régionales.
A l’heure où s’ouvre la congrès du FN, un sondage révèle que 64% des sympathisants FN sont favorables à des alliances avec l’UMP, au moins aux régionales. La netteté de ce chiffre jette un doute sur la légitimité interne de la stratégie « zéro alliance » choisie par la présidente et son grand inspirateur Florian Philippot.
Cette stratégie est simple, ou sommaire : UMP et PS faisant la même politique (prémisse contestable), il faut récuser toute alliance avec l’un quelconque de ses membres, miser sur une symétrique démobilisation des électeurs UMP et PS-PC, recueillir tous les mécontents à la fois et atteindre 50% seul, puis gouverner avec les seules forces du parti : restons purs ! Cette stratégie entre facilement dans les têtes : dénoncer "l’UMPS" et par là l’ensemble de la classe politique fait d’autant plus recette que celle-ci la mérite, tandis qu’une double déconsidération frappe Nicolas Sarkozy et François Hollande. Les élections européennes ne l’ont-elle pas montré ?
Oublions qu’une participation de 40% situe les 25% des listes FN à 10% des inscrits… La stratégie « zéro alliance » que M.Philippot habille de gaullisme est, de toutes façons, démente et suicidaire. D’abord de Gaulle, s’il n’a jamais résumé la France à la droite ou à la gauche, ni jugé que l’on puisse gouverner sans faire appel à l’ensemble des Français, a toujours été opposé, en 1946 comme en 1958, en 1965 comme en 1968, à la gauche -en 1965, il eut bien besoin du CNI…
Surtout, faire des voix et gouverner n’est pas la même chose : seul gouverner compte, sauf à jouer à la politique comme on joue au foot ou plutôt comme on en blablate au café. Or, le moment où tout se joue, le second tour des présidentielles, rend nécessaires des alliances : gagne celui qui rassemble son camp.
Refuser toute alliance, c’est, sous couvert de se démarquer de la droite, retomber dans les ornières du boulangisme, du poujadisme ou de la Marche sur Rome, qui reprirent toujours le vieux "ni droite ni gauche". C’est surtout s’empêcher de remporter l’élection cardinale et d’exercer le pouvoir -à moins de le prendre par la force puis de confondre l’État et le Parti -confusion encore plus catastrophique quand le parti est dépourvu de culture d’État…
J’ai connu assez de membres ou sympathisants du FN ces dernières années pour savoir que la stratégie de la Présidente n’y est guère majoritaire. Ils suivent, certes, devant les succès électoraux et l’autorité d’une direction qui éjecte quiconque ne la suit pas -dans le mur. Mais gare à 2017 : si Marine le Pen ne se ravise pas et donc ne gagne pas, elle portera la lourde responsabilité d’avoir maintenu son parti hors d’un Système qui, au vrai, ne demande que cela.
Combien plus menaçante serait pour lui une vaste union des droites, majoritaire dans le pays et capable de gouverner ! En refusant toute alliance, en perpétuant le piège de Mitterrand, en marginalisant la part la plus subversive de l’électorat, le Pen permet au Système de dormir sur ses deux oreilles -bien gardé par les sectaires des deux bords, les uns ne voulant pas entendre parler d’UMP, et les autres de FN.
Comme je préfère les sympathisants aux militants toujours si purs -et si durs (d’oreille…).
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Marine Le Pen évoque "une grande alliance patriote" avec Chevènement et Dupont-Aignan
La présidente du Front National a lancé un appel du pied aux souverainistes
Marine Le Pen sur le plateau de "C Politique" © Photo
La présidente du Front National, Marine Le Pen, a évoqué dimanche la
création d'une "grande alliance patriote" avec d'autres partis,
notamment ceux de Nicolas Dupont-Aignan et de Jean-Pierre Chevènement, alliance qui pourrait entraîner un changement de nom du parti.
Interrogée sur le plateau de "C Politique" sur France 5 au sujet d'un éventuel changement de nom du parti pour "décomplexer" les électeurs, Marine Le Pen a répondu: "c'est en tous cas pas dans cet esprit-là qu'il pourrait être envisagé à un moment venu, ça n'est pas d'actualité".
"En revanche, si un jour, il s'avère que nous arrivons à constituer avec d'autres partis politiques (...), on ne sait pas ça peut arriver, demain on peut décider de faire une grande alliance patriote parce que la situation de la France a continué à se dégrader", a-t-elle poursuivi.
Y a-t-il d'autres partis patriotes en France ? "Oui", a répondu Martine Le Pen. "Il y avait le parti de M. Chevènement, il y avait le parti de M. Dupont-Aignan, il y a le parti de M. De Villiers, il y a des partis patriotes en France, et il pourrait être décidé demain que l'ensemble de ces partis se mettent ensemble pour pouvoir défendre la souveraineté de la nation et assurer sa sécurité et sa prospérité".
"Dans ces conditions-là évidemment on se posera la question, mais si c'est uniquement pour faire du cosmétique, ça n'a aucun intérêt", a-t-elle ajouté.
Le parti fondé par Dieudonné et Alain Soral pourrait-il faire partie de cette alliance ? "Vous voyez pas que c'est du folklore ? Que c'est de la com', que c'est de la pub ? Ils ont déjà fait de la politique ces deux-là, ils ont fait 1%, (...) reparlons de choses sérieuses", a dit la présidente du FN.
Interrogée sur le plateau de "C Politique" sur France 5 au sujet d'un éventuel changement de nom du parti pour "décomplexer" les électeurs, Marine Le Pen a répondu: "c'est en tous cas pas dans cet esprit-là qu'il pourrait être envisagé à un moment venu, ça n'est pas d'actualité".
"En revanche, si un jour, il s'avère que nous arrivons à constituer avec d'autres partis politiques (...), on ne sait pas ça peut arriver, demain on peut décider de faire une grande alliance patriote parce que la situation de la France a continué à se dégrader", a-t-elle poursuivi.
Y a-t-il d'autres partis patriotes en France ? "Oui", a répondu Martine Le Pen. "Il y avait le parti de M. Chevènement, il y avait le parti de M. Dupont-Aignan, il y a le parti de M. De Villiers, il y a des partis patriotes en France, et il pourrait être décidé demain que l'ensemble de ces partis se mettent ensemble pour pouvoir défendre la souveraineté de la nation et assurer sa sécurité et sa prospérité".
"Dans ces conditions-là évidemment on se posera la question, mais si c'est uniquement pour faire du cosmétique, ça n'a aucun intérêt", a-t-elle ajouté.
Le parti fondé par Dieudonné et Alain Soral pourrait-il faire partie de cette alliance ? "Vous voyez pas que c'est du folklore ? Que c'est de la com', que c'est de la pub ? Ils ont déjà fait de la politique ces deux-là, ils ont fait 1%, (...) reparlons de choses sérieuses", a dit la présidente du FN.