UN PETIT TOUR DE VALLS....

        
             UN PETIT TOUR DE VALLS....

     Dans le contexte de la France actuelle, qui ploie sous le poids des impôts et saigne de la blessure du chômage, il y a des écarts que l’on ne peut pas se permettre, et d’autant moins qu’on se dit exemplaire.

                               LA PETITE INTRODUCTION DE BBR

      Nul n est besoin de verser des larmes Monsieur le Premier Ministre.... Vous êtes comme ceux qui vous ont précédé et sans aucun doute comme ceux qui vous succèderont, un profiteur de la République. De toute façon elles sont fausses et personne n y croit.

 

     Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? et pourquoi ne pas faire compliqué quand on peut profiter ?

 

      Le problème n est même plus dans le fait que vous spoliez les Français en payant vos affaires privées avec nos impôts , il est dans celui des mensonges qui l entourent, avec des justifications bidons, des détournements de propos qui se mêlent et se démêlent ...

 

     Vous allez rembourser pour vos enfants... c est bien... il prouve au moins qu après vos explications vaseuses pour justifier leur présence dans l avion, vous reconnaissiez les faits....

Oui, Monsieur le premier Ministre, pas besoin de polémiquer pour si peu, La crise que vous évoquer si souvent ne vous incombe pas, vous puisez sur notre argent et cela ne vous gêne le moins du monde....

 

     Que n avez vous pas trouvé comme excuse pour aller voir vos favoris espagnols à Berlin avec le soutien de votre président et de votre gouvernement pour faire avaler les couleuvres au peuple que vous méprisez  par votre attitude, nous faire croire qu il s agissait d un déplacement professionnel - A qui  voulez vous faire croire ça ?   Personne n est dupe .... Seul vos partisans diront qu ils vous ont cru mais avec combien de doutes.....

 

     Alors arrêtez avec de nous faire la morale, de donnez des leçons que vous n êtes pas capable de respecter vous même. Vous avec le devoir de montrer l exemple ce que vous ne faite pas et votre comportement est pitoyable... aussi pitoyable que tous les voleurs de la politique sui se servent sur le dos des travailleurs et des retraités.

 

     Vous constatez comme les autres les difficultés qui incombent à un premier ministre de gouverner un pays, vous avez su critiquer les autres , et aujourd hui c est votre tour... Avant de critiquer il faut savoir se regarder dans un miroir et balayer devant sa porte...

 

     JE NE VOUS PLAINS PAS VOUS ETES ODIEUX COMME LES AUTRES

 

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     L’enfer de Matignon, l’ennui de Poitiers… Prendre le large pour quelques heures, échapper à cette vie de fou, s’épargner les récriminations de Marie-Noëlle Lienemann, sécher l’intervention de Laurent Baumel, éviter les questions des journalistes, se dérober aux selfies et aux doutes des militants, fermer la porte de son bureau après s’être assuré que les affaires de la France peuvent attendre, tourner le dos à un monde de brutes pour aller vers un monde de buts, quitter l’univers des coups fourrés pour atterrir sur la planète des coups francs…

 

     Comment ne pas comprendre ce besoin de liberté, ce petit pas de côté ? Où est le problème ?

     Le problème ? S’il n’y en avait qu’un…

  

      Le problème, c’est qu’après avoir prémédité et voulu cette escapade en catimini, on s’est fait prendre en flagrant délit et que, pris comme un enfant au doigt encore taché de confiture devant le placard et le pot ouverts, on a d’abord essayé de nier les faits puis, confondu, on s’est perdu dans des explications successives aussi peu convaincantes les unes que les autres.

 

     Le problème, c’est qu’on a tenté de dissimuler qu’on avait utilisé à des fins de distraction personnelle les moyens que l’État met très légitimement à la disposition d’un Premier ministre, qu’il n’y avait pas plus de rencontre prévue avec le président de l’UEFA que de beurre en branche, et qu’on s’est payé du bon temps avec deux de ses enfants aux frais de la République, cette princesse lointaine. On a détourné un avion officiel sur un terrain de foot.

 

     Le problème, c’est qu’on a une fois de plus révélé cette admiration exclusive pour le Barça, ce tropisme hispano-catalan qui n’aurait aucune importance chez un simple particulier mais qui étonne de la part d’un Français fraîchement naturalisé et pourtant parvenu aux plus hauts postes de son pays d’adoption.

 

     Le problème, c’est que s’est brutalement confirmée, en la personne de Manuel Valls, l’extraordinaire déconnexion entre les professionnels de la politique et le pays dont ils sont les élus et sont censés être les représentants. L’accession aux plus hautes fonctions doit-elle s’accompagner automatiquement d’une existence de nabab et se traduire par des caprices de milliardaire ? Qu’est-ce que 20.000 euros dans l’océan du déficit budgétaire et de la dette publique ? Une goutte d’eau dans l’océan. Est-ce que le Premier ministre sait ce qu’une telle somme signifie pour des millions de ses administrés, qui se trouvent être également ses concitoyens ?

 

     Le problème, c’est que dans le contexte de la France actuelle, qui ploie sous le poids des impôts et saigne de la blessure du chômage, il y a des écarts que l’on ne peut pas se permettre, et d’autant moins qu’on se dit exemplaire, qu’on se veut irréprochable, qu’on affiche la raideur d’un nouveau Saint-Just et l’incorruptibilité d’un autre Robespierre, qu’on se fait à tout moment sur toutes les tribunes professeur de vertu et donneur de leçons. En quelques heures, Manuel Valls a porté un coup fatal au personnage dont il jouait le rôle.

 

     L’étonnant, n’est-ce pas, est que l’opposition, dans son ensemble, n’a pas fait preuve de la virulence que l’on pouvait en attendre et qu’elle réserve si communément à la majorité. Est-ce parce que M. Sarkozy n’a pas voulu être mêlé, une fois de plus, à des questions d’argent qui ne sont manifestement pas de sa compétence ? Est-ce parce qu’on s’y souvient encore des 112.000 euros qu’avait coûté à l’État la location d’un avion privé par M. Alain Joyandet, alors secrétaire d’État à la Coopération et à la Francophonie et pressé de quitter la Martinique où il était en visite officielle pour ne pas rater je ne sais quel cocktail donné dans le septième arrondissement de Paris ?

 

I     l s’est heureusement trouvé un homme politique, un « Républicain » sans peur sinon sans reproche, mais surtout sans vergogne, pour sauver l’honneur et dénoncer violemment l’usage abusif fait par M. Valls des deniers publics. Cet homme a nom Guéant et pour prénom Claude. Oui, vous avez bien lu, et c’est bien le même personnage qui, pendant des années, a mis dans la poche de son imperméable les primes illégales en liquide qui devaient récompenser les fonctionnaires les plus méritants placés sous ses ordres ; le même, encore, qui n’a pas vraiment expliqué comment il avait pu revendre pour 500.000 euros deux tableaux qui n’en valaient pas le dixième. 

 

     Hercule, réveille-toi, les écuries d’Augias ne sentent décidément pas bon !

 

  Dominique Jamet

 

 

Voyage à Berlin: Valls annonce qu'il prendra en charge la part de ses deux enfants, 2.500 euros

 

     Manuel Valls, « sensible » à la « réaction des Français », a annoncé jeudi qu’il assumerait la prise en charge du coût de la présence de ses deux enfants dans l’avion de la République qui l’a emmené à Berlin pour la finale de la Ligue des Champions

 

     « Dans le cadre de ce déplacement officiel, j’ai utilisé les moyens mis normalement à la disposition du Premier ministre (…) Mais je suis sensible, bien sûr, à la réaction des Français, je me dois d’incarner un comportement parfaitement rigoureux. Si c’était à refaire, je ne le referais pas. Et pour lever tout doute, j’ai décidé d’assumer la prise en charge pour mes deux enfants, soit 2.500 euros », a déclaré le Premier ministre à la presse à son arrivée à la Réunio. M. Valls entame un déplacement de trois jours dans les départements de l’océan Indien.

 

     « Cet avion étant affrêté, leur présence n’a pas coûté un euro supplémentaire », a toutefois fait valoir Manuel Valls, qui s’était rendu à Berlin depuis Poitiers, où il assistait au Congrès du Parti socialiste.

 

     Ces 2.500 euros correspondent au tarif moyen sur un vol commercial pour deux personnes sur les trajets Paris-Poitiers, Poitiers-Berlin et Berlin-Poitiers, a précisé l’entourage du Premier ministre. Le retour final de Poitiers à Paris a, lui, été pris en charge par le PS.

 

     « Je voulais mettre un point final à cette polémique pour me consacrer à l’essentiel », a ajouté le chef du gouvernement.

     « Samedi, je me suis rendu à Berlin pour un déplacement officiel à l’invitation de Michel Platini », a-t-il insisté, précisant qu’il avait parlé avec le patron de l’UEFA de « l’Euro-2016″ qui aura lieu en France et de « l’avenir de la Fifa ».

 

     Un porte-parole de la confédération européenne de football avait également assuré mardi que le Premier ministre avait répondu à une invitation de M. Platini pour « parler de l’Euro-2016″.

 

     « Comme très souvent, c’est l’occasion de rencontres. Je me suis entretenu avec de nombreux représentants du monde sportif et olympique », a poursuivi le Premier ministre, grand supporter du FC Barcelone qui a remporté samedi la finale de la Ligue des Champions contre la Juventus.

« Nous sommes à un an d’un grand rendez-vous, c’est aussi mon rôle de représenter la France dans de grands événements sportifs », a ajouté Manuel Valls, qui a également assisté dimanche à la finale messieurs de Roland-Garros.

 

     La révélation mardi de la présence de deux enfants de Manuel Valls dans l’avion gouvernemental le menant samedi à la finale de la Ligue des Champions à Berlin a nourri la vive controverse autour de ce voyage.

 

     Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi, plus de trois Français sur quatre (77%) ont été « choqués » « que Manuel Valls se soit rendu à Berlin à bord d’un avion gouvernemental pour assister à la finale de la Ligue des champions ».