LE COMMUNAUTARISME

          LE COMMUNAUTARISME, FERMENT DE LA                    GUERRE CIVILE EN FRANCE.

     À la veille des élections municipales, certain(e)s candidat(e)s étaient prêt(e)s à tout pour être élu(e)s. La députée UMP de Moselle et membre du conseil municipal de Metz, Marie-Jo Zimmermann, est le parfait exemple de ces candidats "prêts à vendre père et mère" pour assurer leur réélection.

     Elle s'était rendue à la mosquée de Metz début mars, se coiffant d’un voile et ôtant ses chaussures, conformément à la loi musulmane, pour aller quémander des voix supplémentaires.

     Comment appelle-t-on déjà le fait pour un individu de se vendre pour obtenir quelque chose ? Prostitution ou clientélisme, peu importe, ce qui est certain c'est que ce n’est plus de la politique, son but étant d’obtenir, par tous les moyens, le pouvoir et l'argent qui va avec.

     Seulement, dans le cas de Zimmermann, la chose prend un caractère exceptionnel de gravité, car  il se trouve qu'elle a été nommée le 5 avril 2013 membre de l’Observatoire de la laïcité. Peut-elle le rester en remettant en cause, de manière aussi grossière, la dissociation du religieux et du politique ?

     Elle se plaint de la montée du communautarisme mais s’en sert à des fins personnelles en bafouant la loi de 1905.
     Chez les socialistes on a tendance à dénoncer la conséquence du communautarisme, mais on en chérit les causes !
     C'est Delanoë qui fit la promotion publicitaire du Ramadan dans les rues de Paris, Valls qui se fit inviter à l'Aït el Kébir, Hollande qui alla souper au CRIF, Ayrault, paix à son âme, qui subventionna une énorme mosquée à Nantes, ou encore cette députée PS de Marseille qui détourna 750 000 € pour arroser les "grands frères".

     C’est un cercle vicieux dont on ne verra jamais la fin si rien ne bouge. La mise en avant des communautés ethniques et sociétales a pris le dessus sur la seule communauté qui prévaut : la communauté nationale.

     Construction de mosquées avec l’argent public, salles de sport réservées aux femmes, nourriture halal dans les prisons, remboursement de la circoncision par la sécurité sociale pour satisfaire des communautés religieuses minoritaires alors qu'il s'agit d'un acte purement religieux. Mariage gay et adoption, bientôt PMA et GPA, pour contenter les communautés LGBT. Subventions d’associations communautaires comme le CRAN, discrimination positive pour exaucer les communautés "ethniques" minoritaires, etc.

     Bref, on est bien loin de l’idéal du bien commun, au service de tous les Français sans distinctions aucunes que devrait être la politique, surtout quand elle se revendique socialiste.

     Dans le même temps, le Français qui critique cet état de fait est aussitôt accusé par les profiteurs du système, politiciens de gauche, associations subventionnées pour porter systématiquement plainte contre toute entorse à la bien-pensance décrétée par le pouvoir, de racisme, d'antisémitisme, de porter des idées nauséabondes.

     Pourtant, si l'on fait des comparaisons internationales, on s'aperçoit vite que le racisme est infiniment plus violent dans les pays arabes ou noirs qu'en Europe.

     Le magazine Maroc Hebdo affichait récemment à sa "une" : "Le péril noir". Il y était écrit :

    "Des milliers de Subsahariens clandestins au Maroc. Ils vivent de mendicité, s’adonnent au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème humain et sécuritaire pour le pays…"

     Selon les critères en cours en France, il semblerait donc que le Maroc soit lui aussi "raciste et xénophobe", et qu’il "partage les valeurs humanistes de Goebbels", comme dirait la LICRA.  

     Ce que confirmaient deux étudiantes africaines au Maroc sur le site du magazine Slate Afrique du 28 septembre 2012. Fatim, qui dit avoir été traitée de "azia" (noire ou négresse en français) pendant que ses agresseurs, six jeunes marocains, lui piétinaient le visage et le ventre en plein après-midi. 

     Son amie Awa, guinéenne elle aussi (étudiante à l’Institut Supérieur du Génie Appliqué à Casablanca), raconte se faire insulter quotidiennement par des enfants, des adolescents et même des personnes âgées : "singe", "négresse", "sale Africaine" ou encore "esclave". "La première fois, dit-elle, un jeune homme est venu m’arracher mon sac en me traitant de négresse et de singe. Personne n’a levé le petit doigt".

     Seule une membre éminente du CCME (la 5^ème colonne du roi du Maroc à l'étranger), une certaine Najat Belkacem a vivement protesté...

           Non, je plaisante, ses insultes et ses leçons de morale elle les réserve aux Français !

      L'ex premier ministre Jean Marc Ayrault accompagné du président du Parlement européen Martin Schultz s'étaient rendus à Toulouse pendant que Manuel Valls était lui au Trocadéro pour vitupérer contre les Français : 

     "Les actes antisémites sont en progression depuis quelques années" et ils sont le fait "d’une partie de l’extrême droite française" avaient-t-ils déclaré.
     Ben voyons...

     Qu'un Français dise qu'il en a marre des agressions, des incendies de voitures et de la drogue dans son quartier et SOS Racisme envoie aussitôt une directive nationale pour stigmatiser la France entière de "racisme et xénophobie", mais un Arabe peut traiter une jeune Africaine de "sale pute de négresse", un Africain peut tabasser un "Français de souche" en le traitant de "sale blanc", il n'encourt aucun reproche.

     La presse nous rapportait récemment qu’un enseignant de 59 ans avait déposé plainte pour agression antisémite. Il affirmait avoir été traité de "sale juif, sale fils de pute", et frappé par trois hommes qui lui ont dessiné une croix gammée sur la poitrine. Il a aussi entendu "mort aux juifs" ainsi que des expressions en langue arabe qu’il n’a pas comprises. 

     Des faits qui semblent donner raison aux manifestants qui protestent contre le racisme de l’extrême-droite française, aux expressions en langue arabe près, généralement peu usitées dans ce milieu et sachant que l'usage de la croix gammée est répandu dans les pays arabes. Seulement, comme d'habitude, quand un crime ou un délit est commis en France, l'origine ethnique du criminel ou du délinquant n'est pas mentionnée par la presse, excepté s'il s'agit d'un "bon" Français né de parents et de grands-parents français, car il ne faudrait pas "stigmatiser toute une communauté".

     Il existe un Service de protection de la population juive (SPCJ), organisme crée en 1990 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Car en France du fait de l'abandon par l'Etat depuis 1981 des principes de la laïcité, les communautés ethniques ont besoin de se protéger. Ce SPCJ, dûment subventionné comme il se doit, publie chaque année un rapport sur l’antisémitisme en France.

     Le nombre d’actes antisémites en 2013 s’est élevé à 423 contre 614 en 2012 et 389 en 2011. Ce chiffre de 423 comprend 105 actions dont un homicide (ou tentative d’homicide) et 318 menaces.

     Comparons ces chiffres au total des crimes et délits commis en France.

     Pour la seule France métropolitaine, le nombre de crimes et délits s’est élevé à 403 433 (chiffre à comparer à 129 actes antisémites –hors menaces- commis en 2011 et 105 en 2013 recensés par le SPCJ) dont 2 117 homicides et tentatives d’homicides (à comparer à 0 en 2011 et 1 en 2013 recensés par le SPCJ).
     Les menaces ou chantages se sont élevés à 84 942 (contre 260 en 2011 et 318 en 2013 recensés par le SPCJ).

     Rapportons ces données au nombre de Juifs en France.
     En 2012, selon les éléments fournis par le CRIF, il y avait 530 000 à 550 000 Juifs en France.

     Bref, les actes d’antisémitisme représentent 0,03% du total des crimes et délits tandis que la population juive représente 0,9% de la population française.

     Bien évidemment, les membres de la communauté juive sont aussi victimes d’agression hors caractère antisémite, probablement ni plus ni moins que les autres Français, ce qui donne environ 3 600 crimes et délits.

     Il en ressort bien que les actes à caractère antisémite représentent une goutte d’eau, moins de 3% des crimes et délits dont sont victimes les Juifs.

     Sur le plan quantitatif, la disproportion entre les chiffres et les discours est manifeste. C’est donc l’aspect qualitatif et seulement celui-là qui est mis en avant par les pouvoirs publics.

     Personne ne nie qu’agresser un être humain pour le seul motif qu’il est né ceci ou cela est doublement odieux, mais pourquoi plus un juif ou un musulman qu'un chrétien, et pourquoi plus l’appartenance ethnique que l’appartenance nationale ?

     Combien de citoyens ordinaires sont agressés du seul fait qu’ils ont une tête qui ne revient pas à leur agresseur, qu’ils sont vieux ou handicapés et donc des proies faciles, qu’ils s’habillent comme des bourgeois ou pour les jeunes filles en tenue jugée légère par les agresseurs, pour un simple regard ou encore une cigarette refusée ?

     Observons aussi que la France est toujours engagée dans deux guerres en Afrique, Mali et Centre-Afrique, pour y protéger les populations contre le "terrorisme islamique", corollaire de l'islam tout court.

     Or, j'ai beau chercher, je ne trouve aucune trace du départ volontaire de quelques Maliens de France pour le Mali, ou de quelques Centre-Africains pour le Centre-Afrique afin d'y défendre leur patrie aux côtés de l'armée française. Pas plus que de la création d'un quelconque organisme de recrutement des Africains vivant en France pour aller secourir leurs "frères" africains.

     Ils se sentent bien plus en sécurité dans la France soi-disant "raciste, xénophobe, antisémite et islamophobe" que dans leurs propres pays où l'on risque de se faire égorger par des fous furieux musulmans si l'on refuse la loi de l'islam.

     Par contre, le danger et l'insécurité sont grands en France pour les Français eux-mêmes et en réalité certaines de nos banlieues sont bien plus dangereuses pour nos propres citoyens que certains des pays où nous allons guerroyer. 

     "Ce n'est pas au Mali, au Tchad ou en Côte d'Ivoire qu'il faut envoyer nos troupes, mais dans nos cités où le terrorisme est quotidien".