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samedi 5 avril 2014

L HÉRITAGE LAISSÉ PAR VALLS A EVRY




ADDENDUM... Article de Capital communiqué par Jean Pierre P.

     Au moment où Manuel Valls prend les rênes du gouvernement, il est intéressant de voir quelles ont été ses performances de gestionnaire à la tête de la ville d’Evry dont il était maire avant de devenir ministre de l’intérieur.


     Pour ce faire, on peut lire un article de capital.fr :        






En voici quelques extraits :

Folles dépenses, dette record, pratiques clientélisme…

     Une décennie après l’arrivée de Valls à la tête de la mairie d’Evry, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de son bilan : les caisses d’Evry sont vides

     « J’ai rarement vu une commune qui a autant de mal à payer ses dettes » , s’étonne Claude Jaillet, expert en finances locales. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts.

     Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45,7 %. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 100  euros annuels, est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance.

      En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras. 
     Depuis 2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat. Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012, lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance.
     Dans une ville de 50 000 habitants comme Evry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de service».

Des dépenses de communication délirantes

     Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6 % entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir diminué depuis. 
     Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800 000 euros pour ce poste (dont 110 000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400 000 euros).      «Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions », assure Claude Jaillet. 
     D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.

Recrutement de chargés de mission à la pelle

Evry a la particularité d’avoir recruté des chargés de mission à la pelle au profit du cabinet du maire. «Il y en a eu 49», confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite astuce : «Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de mission pour des standardistes

        Des dépenses de personnels hors norme !

     Deux chiffres pour illustrer cette gabegie :
  • Dépenses de personnels internes : 791 € par habitant (+ 6 % par rapport à la moyenne de ce type de ville),
  • Recours à des prestataires extérieurs : 416 € par habitant (+ 55 % par rapport à la moyenne de ce type de ville),
          Une gestion désastreuse et clientéliste

     Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement désastreuse, elle est aussi clientéliste. «Il récompense beaucoup les gens en leur offrant des postes», reconnaît l’un de ses proches. 
    Et le recrutement des «fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la directrice de Dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle discrètement recruté son rejeton en ­début d’année parce que, dit-elle, «on avait besoin de quelqu’un comme lui». 
     L’affaire ayant été ébruitée, Francis Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé de le faire ­partir. 
     Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il préside depuis le 1er février 2012.

      Des voyages à Dakar aux frais du contribuable

     Officiellement, l’association CDANE, qui finance des projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre ­Essonne avec le Mali et le Sénégal, n’a envoyé personne à ­Dakar cette année. 
     «Il y a bien eu un voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une session de formation des fonctionnaires locaux», assure Jean Hartz, l’élu chargé du dossier. 
     Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin 2014 par la CDA MAIRE D EVRY.jpg ne, qui dispose d’un budget annuel de 500 000 euros d’argent public.

     Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a aussi été organisé en avril dernier. 
     «Il y avait neuf personnes de la ville», confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller «intégration» de Manuel Valls. 
     Détail troublant : bien que son nom figure sur la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE. 
     «Comme j’y suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour la facture», se justifie-t‑il. 
     Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et la formation des agents publics maliens.


4 commentaires:

  1. Je ne comprends pas, la ville d'Evry fief de valls est surendettée, et il a été réélu dans sa ville, les électeurs donnent vraiment des bâtons pour se faire battre.
    Peut-être que nous ne sommes pas assez méprisés, et imposés.
    @

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  2. Finalement tous les articles sur cet ambitieux se ressemblent et démontrent parfaitement sa personnalité. Traité EVRY de cette façon est inconcevable avec une politique sois disant socialiste. Il est toujours facile de pratiquer l endettement
    comme on le voit , quand au chômage qui grimpe, lui aussi n est pas parvenu à inverser la tendance. Quel gâchis ce mec et on le nomme ministre et 1er MINISTRE. UNE HONTE mais avec ce gouvernement on s y habitue.

    Olivier TREQUEL

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  3. Quelle Honte mais quelle honte de voir ça. Et ca se dit SOCIALISTE, moi je dirais plutôt SOCIALDEMERDE -

    La Normande

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  4. Ne s appellerait il pas TITATIC VALLS - ces méthodes et ces chiffres y ressemblent.

    .Maurice SEPERS

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