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mardi 9 septembre 2014

ILLETTRISME ET ENSEIGNEMENT




       Illettrisme et enseignement du français


                                                        L INTRODUCTION DE BBR

     L enseignement n est plus ce qu il était jadis et pour de multiples raisons. 

     LES ENSEIGNANTS -

     Si à l époque ion appelait ça une vocation, l appellation a bien changé, Elle s est transformée avec les appellations suivantes : arrêt maladie,  syndicalismes, grèves,  trop d heures, pas assez payés, congés.

     LES REFORMES ET L EDUCATION NATIONALE

     Mais il y aussi le système qui changement en permanence avec les changements de Ministres de l Education Nationale et les réformes dont chacune prétend que la sienne et la meilleure pour la priorité qui sont les enfants. Il faut qu ils dorment, leur cartable ne doit pas être trop lourd etc....., sujet que l on vient évoquer.,

     Un parent d élève vient de me fournir une indication très concrète : Il a été convoqué par l école au mois de Juillet pour s entretenir avec lui de la réforme scolaire et du rythme scolaire, on lui demandait quand il allait mener sa fille à l école , et les créneaux horaires moyennant - garderie ou pas selon l âge etc... un coût très élevé bien entendu. Comment peut on  s en sortir avec de tels programmes

     Les élèves qui commandent les profs, les parents d élèves qui suivent davantage  l enfant que le prof, avec parfois des insultes et des menaces si l enfant est réprimandé ou a une mauvaise note le père se rend a l école pour s en prendre à l enseignant sans chercher à comprendre le pourquoi du comment.

     Si on prononce le mot redoublement , alors là c est un scandale, d ailleurs il est question que le redoublement soit supprimé, et par conséquent , un enfant ne suivant pas, continuera à ne pas suivre et sera rapidement noyé.

     LES PARENTS -

     Les parents n ont plus le temps de s occuper de leurs enfants,
   
     Le couple travaille , le stress de la vie actuelle, peu de connaissance en informatique qui devient l outil presque indispensable malgré le mal qu il peut procurer ne serait ce que pour l orthographe, les sujets qui ont changé et qui sont parfois difficile à comprendre, les téléphone portable avec les envois de messages, texto, SMS , style raccourci (Bjr au lieu de Bonjour) tout cela ne peut pas faciliter l orthographe,  d autres s en foutent se désintéressant complètement des études de leurs enfants et ne se rendent même pas compte de son naufrage.

     Et lorsque vous voyez l établissement d une lettre manuscrite ou un CV pour l embauche il y a vraiment de quoi s inquiéter en le lisant.

     Bien sur qu on ne peut pas comparer avant et maintenant. Avant même avec peu de moyen on bossait, les parents surveillés et l enseignant suivait l évolution ,et lorsque il vous adresser une réprimande sur le travail fourni, ou  vous mettez une tapette, à la maison vous en aviez le double, Heureusement qu il y a toujours des élèves qui bossent. Oui ça existe encore.

     LES ENFANTS

     Les enfants ne sont plus motivés, ils voient leur avenir morose, même en étant diplômés avec des Bac + 3 caissier (es) dans une grande surface. Il constate comme chacun d entre nous l évolution du chômage surtout des jeunes .Il pense davantage au plaisir.

     Les sujets du bac ont baissé de niveau afin que l on puisse dire qu il y a eu un grand pourcentage de réussite, mais que vaut le BAC maintenant, il a été dévalorisé.

     Lorsque les enfants quittaient l école avec un CEP ils se dirigeaient immédiatement à l apprentissage d un travail, qu en est il aujourd hui. - Il n on même pas de boulot avec leurs diplômes.


                                    QUI EST RESPONSABLE DE CETTE SITUATION ?

                             L Education Nationale, les enseignants, les parents ou les enfants -

     Mais nous allons être sauvé, notre nouveau Ministre de l Education Nationale qui est pour la Théorie du Genre va remédier à tout cela et il n y aura plus d illettrés.




                                                            -----ooo0ooo-----



Communication de Mme Danièle Sallenave dans la séance du jeudi 20 décembre 2012  -  

                                        PUBLIÉE  EN FÉVRIER 2013



Quiconque lit régulièrement les journaux, va sur les forums Internet de discussion, écoute la radio ou regarde la télévision peut rapidement s’en convaincre : dans ses usages publics comme dans ses usages privés, la langue française est singulièrement malmenée.
Or il se trouve qu’en janvier dernier, à quelques jours de distance, deux rapports officiels sont venus à leur manière nourrir encore ces inquiétudes issues d’une observation empirique.
Le premier concerne ce qu’il est convenu d’appeler l’illettrisme. Rappelons que l’illettrisme n’est pas l’analphabétisme : un illettré est quelqu’un qui a fréquenté l’école, en moyenne pendant cinq ans, ou parfois davantage, qui sait lire, au sens de déchiffrer, mais qui ne sait pas lire au sens où lire signifie assigner un sens à ce qu’on lit. C’est souvent dans la vie professionnelle ou à l’occasion d’un chômage qu’on le constate.
Voici quelques chiffres.
Parmi la population de ceux qu’on appelle les actifs, qui ont entre 18 ans et 65 ans, 3,4 millions de personnes sont en situation d’illettrisme : soit un taux de 9%. À ces 3,4 millions d’adultes, s'ajoutent chaque année 40 000 jeunes (4,1 % des appelés à la JAPD - journée d'appel et de préparation à la défense).
La moitié des illettrés ont plus de 45 ans, ce sont surtout des hommes (59 %) et ils vivent surtout en zones rurales. Dans les zones urbaines sensibles, (ZUS) le taux d'illettrisme atteint 18 % de la population, soit le double de la moyenne nationale. Notons toutefois que 74 % des illettrés parlaient le français à la maison à l'âge de cinq ans. Il n’y a donc pas de lien établi entre illettrisme et immigration, sur une ou plusieurs générations.
La situation d’illettrisme compromet gravement la possibilité de trouver un emploi mais elle est aussi bien davantage : elle entraîne une souffrance quotidienne, aggravée par les stratégies visant à la dissimuler.
Le rapport ne signale pas que les études antérieures plaçaient le « taux d’illettrisme » à un degré notablement inférieur (2,3 millions de personnes). Dans les ZUS, il est même en hausse de 100 % et affecte 18 % de la population. Une zone urbaine sensible, c’est un endroit d’habitat dégradé et de chômage, avec 35 % de jeunes. Près de 7 millions de personnes y vivent. Cependant les immigrés ou leurs enfants n’en forment qu’un tiers.
Le second rapport alarmant, publié dans les mêmes temps, concerne les compétences en lecture des écoliers français.
Selon la troisième étude, « Programme international de recherche en lecture scolaire » (Pirls), elles révèlent une légère baisse en 2012, année où elles étaient déjà en légère baisse sur 2011, et sont inférieures à la moyenne européenne. La France descend de quelques rangs chaque année.
Cette étude, menée par l'Association internationale pour l'évaluation des compétences scolaires mesure les performances en lecture des élèves, généralement en fin de quatrième année de scolarité obligatoire, soit le CM1 en France. Les écoliers doivent prélever des informations explicites dans des textes, effectuer des déductions et des interprétations ainsi qu'examiner et évaluer le contenu. On observe alors « une baisse significative des performances sur la compréhension des textes informatifs ». L’écrit n’est pas mieux loti. Les élèves s’abstiennent quand on leur demande de rédiger quelque chose à partir de ce qu’ils ont compris.
Le taux des élèves ne sachant pas lire à l’entrée en 6e – au sens où le déchiffrement ne s’accompagne pas de compréhension – est allé croissant depuis une dizaine d’années : on a tenté d’en minimiser le chiffre, on reconnaît maintenant qu’il est avoisine les 20 %. D’après certains professeurs et principaux de collège, ce chiffre ne fait que croître dans les années qui suivent, il est de près d’un tiers en 3e. Rappelons aussi que près de 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire en situation d’échec scolaire.
En conclusion, on observera d’abord que la situation de l’adulte illettré est la même que celle de l’enfant ou de l’adolescent qui lit mal : il déchiffre difficilement et ne donne pas de sens à ce qu’il lit. N’y aurait-il donc pas un lien entre l’illettrisme adulte et les retards de lecture constatés chez les enfants ? Il est probable que l’enfant ou l’adolescent en échec scolaire, et qui lit mal, lira de moins en moins, finira par en perdre complètement la pratique, risquant alors d’entrer dans la catégorie des adultes dits « illettrés ».
La question socialement et personnellement dramatique de l’illettrisme pourrait donc se jouer à l’école primaire, réputée autrefois pour l’excellence de son enseignement de la langue française. Tout porte en effet à croire que si des enfants ne savent pas lire, c’est qu’ils n’ont pas appris correctement à le faire, ou que leurs connaissances n’ont pas été fixées. Que s’est-il donc passé ? Ne faudrait-il pas s’interroger sur la manière dont sont formés les futurs maîtres de l’école élémentaire ?
On s’est focalisé sur les méthodes de lecture : faux débat, car depuis longtemps la méthode globale, accusée de tous les maux, a été abandonnée. On a développé aussi une approche médicale de l’échec, sous le nom savant de dyslexie. Or ce trouble est très rare, et ne sert qu’à dissimuler le nombre d’enfants ne sachant pas lire.
Ce sont les formes mêmes de l’enseignement qui sont en cause : pas assez d’exercices, pas assez d’appel aux automatismes, à la mémoire, un lien mal ou insuffisamment établi entre apprentissage de la lecture et apprentissage de l’écriture… C’est en effet par l’écriture, inscription corporelle des mots dans le geste, que la capacité de lecture se renforce, et devient aisée, Alain le disait déjà dans ses Propos sur l’éducation. Le recours au « tout numérique » serait alors un remède pire que le mal. Des recherches ont en effet montré qu’apprendre à lire directement en tapant sur les touches d’un clavier entraîne des dysfonctionnements inquiétants et un retard sévère.
Danièle Sallenave
de l’Académie française


16 commentaires:

  1. Super article que l on doit à Monique me semble t il sur l un de ces commentaires. Merci de le publier

    Il est en effet difficile de comprendre quelque chose.

    Tout change en permanence et je ne pense pas que ce soit l idéal pour les enfants, cela dit, il est vrai que certains parents ont abandonné toute forme d éducation, d autres avec un niveau peu élevé ont su inculquer à leurs enfants que savoir lire, écrire et comprendre étaient leur avenir, de la même manière que la morale ou le respect des autres qu on trouve de moins en moins.

    Il s agit là de la base fondamentale afin de pouvoir plus tard être confronté à la vie active. Elle n est déjà pas brillante lorsqu ils sont bardés de diplôme alors avec rien, et sans rien savoir cela devient un peu plus compliqué.

    Chercher un responsable est inutile, chacun doit faire l effort nécessaire pour combler cette lacune

    La Normande

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  2. Excellent article et chapeau à l académicienne.

    En France tout l enseignement est à revoir, à commencer par des choses simples, et la nécessité de motiver les enfants, ce qui manque énormément actuellement.

    Cela commence déjà avec l éducation parentale (mais là il y aussi le problème des monos parental qui éprouvent des difficultés)

    puis avec les enseignants qui en font de moins en moins s occupant plus facilement de ceux qui suivent laissant tomber les autres sous prétexte qu ils retardent le programme, puis les élèves afin de suivre et comprendre le bon chemin pour la poursuite de leur avenir (question de maturité).

    Mais nous sommes aussi obligés de faire avec les tas de ministres qui se succèdent à se poste, chacun voulant instaurer son mode d enseignement, les rythmes à pratiquer, ce qui a vraisemblablement le don d agacer tout le monde.

    Nicole PLEY

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  3. Cool BBR - Je pense aussi que chercher des responsables est une image, laissant penser que tout le monde l est un peu, ne sachant plus qu elle méthode employer.

    Il est vrai qu à notre époque on cherche des responsables pour tout. Les Maires, Les guides de montagne, les enseignants partant en classe verte ou de neige et où il arrive un accident à l enfant, les politiques, et j en passe......Nous sommes tous responsable de cet échec sur l illettrisme....

    André BERGERAC

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  4. L arrivée des ordinateurs dans nos foyers, si elle est un progrès incontestable sur le plan de la recherche de l information, on ne peut pas en dire autant, sur le plan de la lecture et l orthographe qui se trouvent gravement menacées.

    La scolarité obligatoire est plus que nécessaire, elle st indispensable, et chacun doit faire en sorte qu elle soit suivi correctement de manière à éviter ce naufrage. Super article -

    Jean BOUVARD

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  5. Il ne faut jamais baisser les bras, même si parfois c est difficile de suivre, il faut persister, mais ne jamais laisser tomber son enfant, ni petit, ni grand. Il est notre chair, et nous serions malade de le voir décliner.

    Comme le dis gens, nous sommes tous responsables dans une telle situation que nous pouvons considérer comme un ÉCHEC.

    Nathalie

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  6. Il suffirait de peu de choses pour que nous puissions éviter un tel échec, avec la priorité à l éducation Parentale c est sur, mais surtout aussi l arrêt des perturbations avec tous ses ministres qui changent au point que plus personnes de comprend rien avec tous ces changements, les enseignants devant être capable d assurer avec leur connaissances si elle sont suffisantes sinon suivre des formations pour en être capable.

    Olivier TREQUEL

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  7. Tellement rassurée par nombreux, coucou me revoilà!
    J'avoue que je m'étais posée ici un peu par hasard, j'y viendrai donc désormais les yeux fermés....

    L'enseignement, il suit la vie actuelle! Il est évident qu'un ancien se trouve dépassé. La vocation s'est beaucoup perdue. Il n'y a eu plus le même art pour l'apprentissage aux écoliers. Les principes fondamentaux de vie, tels le respect, la politesse , même si c'est une éducation à faire par les parents s'appelaient autrefois morale et chaque jour, sans grand discours, une petite phrase au tableau, à recopier pour en avoir la notion. De nos jours, s'intitulant, règles de vie, je sais que c'est un polycopié dont je ne connais pas le contenu qui était collé sur le cahier, en début d'année en école primaire. Etait-il lu, au moins en classe pour percuter un peu les esprits?

    Je savais qu'en classe de sixième, il y avait 4 h d'Éducation Physique et Sportive, ils vont être musclés les collégiens! Espérons que garçons et surtout les filles aiment cette matière.... Pour certains s'ajoutent des activités sportives à l'extérieur.

    Je viens de me pencher sur les horaires de cette classe. J'y constate 4 h de sport, à l'identique des Mathématiques et Langue vivante étrangère, 4 h 30 ou 5 h en Français.

    Pourquoi tant de sport?

    Monique

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    1. J apprécie votre retour parmi nous et je constate a nouveau où j ai peu commettre mon erreur - Ayant voulu répondre a votre commentaire sur les sans dents j aperçois qu il y a deux possibilités - Répondre et supprimer, je suppose que j ai du cliquer sur la mauvaise dans la précipitation. Encore désolé. BBR

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    2. Surtout, que cela ne vous empêche pas de dormir!
      Vous avez vu toute l'expression écrite que vous avez amenée?

      Monique

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    3. Je suis un très mauvais dormeur, et lorsque je suis contrarié par une faute indépendante de ma volonté, c est pire. Je suis néanmoins fier de mes lecteurs et en particulier de ceux qui participent comme vous. BBR

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    4. Je comprends donc vos articles très enrichis, c'est ainsi que vous occupez vos nuits sans sommeil.

      Monique

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  8. Il est vrai que notre enseignement est en chute considérable et nous sommes tous concernés par l importance que revêt l illettrisme. Comment est elle encore possible au siècle ou nous vivons ? Vous me direz il y a bien des guerres. Mais il y a tellement de facilités, d ouvrages dans tous les domaines qu il semble incroyable que l on en soit arriver à ce stade.

    La motivation est le principal atout, et il doit s obtenir par le biais de toutes les parties concernées. Les enfants sont très influençables, et il suffit de peu de choses pour qu ils renoncent.

    Si la compréhension et l écoute sont réciproques, elles doivent parvenir à faire évoluer le système afin que nous ne connaissions pas cet échec déjà trop important se poursuivre. A chacun d y mettre du sien.

    Bravo et merci pour cet article.

    Alice

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  9. Dans quel monde vivons-nous?
    Le monde d'aujourd'hui a perdu toute notion de morale,il est devenu un monde sans valeurs.
    Les enseignants d'aujourd'hui n'ont pas subitement perdu la tête,eux aussi obéissent aux ordres!!!
    Si l'école avait le but de former des"têtes bien faites et bien pleines",cela se saurait;mais qu'en est il de nos jours ?
    Au nom de "il est interdit d'interdire",au nom de la laicité,l'école ne joue plus son rôle de transmission de savoir.
    Le but recherché des réformes éducatives n'aboutit-il pas à la médiocrité ?
    Emplois du temps surchargés par de nouvelles matières inutiles et imbéciles laissant volontairement les élèves incultes,ces nouvelles matières qui distillent de façon détournée ou non des infos concernant le sexe ,l'acceptation des "déviances"homos et lesbiennes,de cette théorie du genre véritable poison qui permettra à nos chers bambins de perdre définitivement toute identité et tout repère!!!
    Tout est fait pour abrutir,tels les robots la société est enchaînée à son portable,à son ordinateur..."du pain et des jeux" disaient les Romains...
    Il est bien plus facile de manipuler les gens incultes que manipuler les gens qui possèdent un savoir et l'esprit critique!!!
    Ainsi ces enfants qui n'auront rien appris de l'école,deviendront à l'àge adulte de parfaits ignares et ne sachant rien seront parfaitement exploitables.
    "L'enfant n'appartient pas à ses parents mais à l'état" phrase culte des dirigeants de la Révolution Française et reprise en coeur par les petits peillon,rossignol,et belkaccem!!!Il est de notre devoir de protéger nos enfants et dire NON à ce diktat que veulent imposer nos "Zélites putrides" à nos enfants!!!
    Pauvre France réveille toi!!!!!!
    NB très content de vous lire Monique et merci à vous BBR de vous "décarcasser" pour nous et merci à nous d'être ce que nous sommes!!!
    J'arrête là ,je n'ai pas envie d'avoir les chevilles qui enflent!!!!!
    Fleur de lys.


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  10. Superbe article, merci à Monique, et bravo pour son retour.
    Il n'est qu'à comparer la baisse des niveaux du bac, au fil des années, pour toucher du doigt la mauvaise qualité de notre enseignement public. Pourquoi cette baisse ?
    Pour toutes les raisons évoquées par chacun de vous : absence de vocation véritable, programmes débiles, méthodes d'apprentissage de la lecture sitôt adoptées, sitôt abandonnées... La liste est longue mais il faut ajouter aussi que la présence souvent majoritaire dans les classes, d'enfants venus d'ailleurs ou chez qui on ne parle pas le français est aussi un facteur de baisse du niveau général.
    De plus en plus nombreux sont donc les parents qui mettent leurs enfants dans le privé pour tenter de leur donner un minimum d'instruction. J'avais été frappé par l’interview de Luc Ferry, alors ministre de l’Éducation Nationale, qui, poussé dans ses retranchements, avait fini par avouer que ses enfants n'étaient pas dans le public mais dans le privé. Le ministre devait bien savoir pourquoi il avait fait ce ( bon) choix pour les siens.
    On voudrait abétir les générations futures de Français que l'on ne s'y prendrait pas autrement.
    Que savent nos chères têtes blondes de Corneille, de Racine, de Boileau, de Saint Louis, de la grandeur de la France ?
    Ils ne voient les choses que par le petit côté de la lorgnette ce qui leur donnera une vision étriquée des choses et annihilera leur réflexion et leur esprit critique. Ils seront donc prêts à avaler ce qu'on voudra leur faire avaler.
    La France a rétrogradé pour le plus grand bénéfice des tenants du Nouvel Ordre Mondial.
    L'Indien.

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  11. c est avec un certain plaisir que je lis tous vos commentaires pleins de bon sens sur cet article réalisé par cette académicienne qui sait très bien de quoi elle parle, mais sans trop de précisions. Elle dénonce des faits, un constat alarmant, mettant en garde sur l avenir si nous ne trouvons pas rapidement le bon garrot pour cesser l hémorragie. Mais l Etat le veut -il vraiment ou comme pense certains, préfèrent il avoir des non pensants, incapables de réagir, et de contester des décisions, pour l avenir. Merci à tous. BBR

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