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samedi 14 juin 2014

CONFLIT SYRIEN - QUESTION DE TEMPS -


                                                              PETITE INTRO BBR

     Tous ces conflits, (Tunisie, Egypte, Lybie, etc....) n ont eu que seul but, détruire (le dictateur en place) pour remplacer ce pouvoir par celui d islamistes radicaux qui veulent avant tout faire un nettoyage sanglant autour d eux.

     Je rappelle pour mémoire que tous ces dictateurs on été reçus à l Elysées en grande pompe avec déroulement du tapis rouge et qu aujourd hui on aide les rebelles en s en débarrasser au prix du sang et sans aucune honte.
     On se permet de critiquer,  de vouloir sévir, mais de QUOI SE MÊLE T ON  ? Qu on s occupe déjà correctement de notre pays que sans guerre on détruit économiquement en le plongeant dans un gouffre.
     On veut aussi s occuper du Mali,  du Centre Afrique de l Ukraine, de punir POUTINE, on veut en faire des choses chez les autres. C EST CHEZ NOUS QU IL FAUT AGIR.

     Nous avons tous constaté les résultats de ces renversements de pouvoir au profit de ces islamistes radicaux avec la charia, et toutes les interdictions réclamées au nom de l Islam et de leur interprétation du coran.

    La Syrie c est autre chose Bachar El Assad ne se laisse pas faire, de plus les catholiques le soutiennent,
il se bat farouchement pour ne pas laisser son pays tomber entre les mains de rebelles, bien entraînés, bien armés, merci pour ceux qui les finances et les approvisionnent. Après on s étonne que nos jeunes partent pour faire le Djihad en Syrie et reviennent en France commettre des attentats.

   Il faut juste se dire ceci QUE SERA L APRES  EL HASSAD, il n y a pas que BBR qui le dit, POUTINE  l a dit aussi lors de son interview du 6 Juin et la Chine reste discrète sur le sujet.




                                  QUESTION DE TEMPS - MAIS COMBIEN DE TEMPS ??


      Le 24 juillet 2012 M. fabius affirmait sur France 2. Simplement une question de temps." Nous sommes en 2014 soir près de deux ans après cette déclaration.
     La prudence du Ministre des Affaires Etrangères qui n a pas attribué de limite précise à ce fameux "temps" nous autorise à supputer quelle peut en être la durée.

     D abord, précision sur cette guerre dite "civile" laissant supposer qu il s agit d un affrontement entre une partie de la population aspirant à la démocratie et une autre défendant la dictature.

     Aujourd hui plus personne n est dupe  : il s agit simplement pour le camps occidental , à savoir les Etats Unis, le Royaume Uni et la France de faire tomber un allié de la Russie et de l Iran, par le biais d une multitude de factions extrémistes islamistes financées par la Turquie, le Qatar ou l Arabie Saoudite.

     Il ne s agit donc plus d un peuple opprimé face à un dictateur, mais une armée régulière face à des mercenaires désœuvrés et privés de solde par l arrêt des conflits en Bosnie, en Afghanistan et en Irak qui trouvent dans l aventure syrienne un emploi grassement payé.

     Il ne s agit plus, de même de puissances rêvant au règne universel de la démocratie mais d une tentative de la part de ces puissances d asseoir leur domination sur cette parie du monde.
     Le Qatar, échaudé par l expérience du Koweit a besoin d exister comme puissance régionale pour ne pas disparaître de la carte; l Arabise Saoudite, protectrice auto désignée de l Islam, cherche à confirmer sa légitimité en s unissant à sa voisine syrienne régentée par les Alaouites héretiques . la Turquie veut reconstituer son glacis ottoman et s imposer comme sixième puissance mondiale ; les Etats Unis cherchent à constituer un contre poids face à l Iran et du même coup l existence d Israël ; le Royaume Uni suit les USA comme il l a toujours fait ; quant à la France, on se demande bien ce qu elle fait dans cette galère.

     Pour ce qui est de la Russie et de l Iran, leur objectif tient uniquement à consolider leur pré carré au moyen-Orient.

     On est loin des printemps Arabes d Egypte, ou de Tunisie où, quels que soient les bémols, l aspiration à la liberté, avait peu ou prou, une part .

     Ces prémices étant posées, la nature de ce conflit, où convergent tant de puissances aux intérêts entremêlés et divergents, qui concourent toutes aux massacres de populations civiles par le biais  de forces mercenaires parés des drapeaux de la religion, n est pas nouvelle.

     L Europe l a inauguré le 23 mai 1618 bien avant le conflit syrien. Ce jour là, les émissaires catholiques du roi de Bohème sont défenestres à Prague par des protestants. Dans cette Europe alors divisée entre sectateurs de Luther et partisans de la papauté, toutes les grandes puissances de ce temps, - Les Etats germaniques, les Pays-Bas et le Danemark, la France et l Espagne, la Suède et l Angleterre - initient le conflit le plus long de l histoire Européenne,  par le biais de troupes mercenaires qui ravageront l Europe, des frontières de la Pologne à celle de la Flandre.

     La durée tri-décennale de ce conflit fut le résultat de deux principes dont le premier fut résumé par l un des principaux chefs de guerre de l époque, le conte Walenstein : " la guerre finance la guerre."
     Principe qui se vérifie dans le cas syrien : toute prise d une région ou d un village est pour le mercenaire une source de revenus destinés à en acquérir d autres. Le deuxième principe tien en ce qu une troupe payée pour se battre, dûment armée et organisée, devient une menace pour son commanditaire dès lors que celui manifeste la volonté de cesser son financement.

     C est aujourd hui le cas de la Turquie pour qui les milliers de jihadistes d Al-Nosra qu elle abrite deviendraient un danger pour sa propre sécurité si jamais, incapables de se maintenir sur le terrain. Ils devraient refluer sur leurs bases arrière  turques.

     De même pour les bandes de l ISIS , les ultras-fondamentalistes, si elles devaient retourner en Irak au contact des autorités mises en places par le Etats Unis. Idem pour les sicaires du sud financés par l Arabie Saoudite qui risqueraient fort, une fois lâchés dans la nature, de demander des comptes à leurs anciens protecteurs.

     Sans parler du Qatar, Etat fragile et sans armée, dont le sort serait vite réglé si jamais les membres des divers bataillons -Ansar al Sham, Sham Al Islam et autres membres du Front Islamique, une fois leur solde coupée - devaient retourner dans le pays de leurs sponsors pour continuer à s abreuver au robinet.

     Selon la même logique, que ferait les Etats Unis si les mercenaires qu ils ont si complaisamment équipés des technologies les plus sophistiquées, voyaient ces troupes refluer sur son territoire pour y continuer le jihad?

     Et en France, que feront ces jeunes combattants partis de Toulouse, Lille que les autorités publiques et la presse ont poussé au départ en soutenant avec force les arguments que combattre Assad était légitime, voire même moral?

     Au fur et à mesure des jours, tous les experts l accordent, les forces jihadistes en Syrie sont de moins en moins un danger pour Bachar El Assad. Mais elles le sont de plus en plus pour les pays qui les commanditent dans l éventualité d un arrêt du conflit.

     C est pourquoi, malgré les pertes humaines sans nombres, les populations en fuite, les centaines de vies humaines brisées, et la perspective désormais acquise que les forces rebelles n auront jamais le dessus, les puissances occidentales et les principautés du Golfe continueront à financer cette guerre perdue, car, sans danger désormais pour Assad, ces troupes sont désormais en péril pour elles-mêmes.

     "Une question de temps" disait fabius. Certes, mais il convient ici de rappeler que la guerre qui suivit la défenestration de Prague et qui ressemble si fort à celle de la Syrie, a duré trente ans.

     Mais pourrait rétorquer notre Ministre, quand on aime la démocratie on ne compte pas.

                                                                                                                        René Dzagoyan

 

12 commentaires:

  1. De nombreuses questions se posent en effet sur ce conflit. Il en semblerait en effet que tous, se liguent contre le dictateur Bachar Et Assad, mais nous avons vu très souvent que le peuple vivait parfois mieux avec de tel dictateur qu avec des islamistes radicaux au pouvoir et les contraintes que cela représente.
    Nous avons vu à la télé, des rebelles lancés des projectiles à base de produits toxiques mais on ne veut parler que du mal que fait le président syrien qui ne veut pas que son pays subisse la loi des rebelles et je le comprends d autant qu il a eu atour de lui des exemples très frappants et significatifs.
    Et maintenant, on aide des rebelles, on leur fournit des moyens, oui BBR vous avez raison de quoi se mêle t on? Oui BBR au lieu de s occuper de chez les autres on ferait mieux de s occuper de chez nous ce dont nous ne sommes même pas capables et pourtant il y a de quoi faire.
    A la lecture de cet article nous constatons que depuis fort longtemps ce sont ces rebelles qui mènent la danse et font leur loi, y compris lors des arrêts de financement où ils se retournent contre leurs commanditaires.
    Et les pays occidentaux financent ce genre de guerre c est à vomir. Que chaque pays balayent devant sa porte. Il y a aussi chez eux de quoi faire. Les Américains se prennent vraiment pour les maîtres du monde avec des toutous à leurs bottes
    mais ils ne faut pas qu ils oublient aussi qu ils sont aussi des toutous devant les financiers qui eux mènent tout le monde.

    La Normande

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    1. Nous sommes entièrement d accord La Normande, Si le peuple syrien meurt ou s enfuit ce n est pas entièrement de la faute de El Assad, si au lieu d aider la rébellion, nous avions ( nous les occidentaux) engagé des négociations en vue de parvenir à une démocratie et l arrêt de la dictature, peut être que les choses auraient évoluer dans le bons sens.
      Mais il y a toujours ceux qui veulent éternellement des guerres (que nous aidons dans ce cas précis) et ceux qui les financent (c est encore nous aussi) mais El Assad n est pas prêt de céder son pays aux rebelles, ni le pouvoir aux islamistes radicaux. Qu on se le dise.

      André BERGERAC

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  2. Je suis très satisfaite qu une fois encore nous partagions le même avis et cette fois sur le conflit syrien. J ai été profondément dégoûtée que La France prenne fait et cause pour la rébellion (de même pour les pays occidentaux) qui veulent participer à la destruction de El Hassad au profit de tous ses islamistes. Ils font moins les malins avec la Corée du Nord (dictateur qui en fait voir de toutes les couleurs à son peuple) et avec La Russie de Poutine. Ils ont du prendre le président syrien pour une proie facile, mais c était sans compter sur sa résistance de combattant pour défendre son peuple et son pays contre l assaillant Islamiste radical.

    Nicole PLEY

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  3. Minable encore le fabius, comme au temps du sang contaminé, encore une phrase à la con et celle la on en fait pas tout un plat. Il ne s appelle pas Jean Marie et il n est pas du FN. Espérons pour ce pays et pour son peuple que cette guerre orchestrée par ces rebelles mercenaires ne durera pas 30 ans. C est lui qu il faudrait envoyer au charbon en Syrie voir ce qui se passe sur le terrain.
    comme dirait STRO MAE - MINABLE FOR MINABLE -

    Olivier TREQUEL

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  4. Peut être que le riche fabius finance les rebelles de ses propres deniers et abritera dans sa propriété tout le peuple qui fuit.

    Simon LAVILLE

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  5. Tout ce que nous pourrions dire sur ces conflits qui ravagent les pays du Moyen Orient, du Maghreb ou d'Afrique, font disparaître des populations civiles par milliers, exposent les chrétiens de ces pays au sadisme des djihadistes, qui se bouffent ensuite entre eux pour avoir la suprématie sur les autres... tout ce que nous pourrions dire sur les horreurs de la guerre ou des guérillas n'est rien comparé aux buts lucratifs de ces conflits, au fric qu'elles génèrent, aux emplois qu'elles créent ou maintiennent.
    Savez-vous que la France est à la quatrième place d'exportateur d'armes dans le monde, soit un chiffre d'affaires annuel de 15 milliards d'euros, 20 000 emplois directs et autant d'emplois indirects.
    Chaque année qui passe voit ce commerce augmenter de 12%.
    S'il y a , en France, un secteur qui n'est affecté ni par la crise ni par les printemps
    arabes, bien au contraire, c'est bien celui de l'armement.
    Voilà pourquoi nous armons les protagonistes des conflits et n'avons aucun intérêt à ce que cela cesse.
    Pour mémoire, durant la guerre d'Algérie, la France vendait des armes à un certain pays européen qui les revendait ensuite aux féllaguas qui tuaient ensuite nos soldats avec des armes françaises.
    Ce commerce-là a encore de beaux jours devant lui.
    A moins qu'un jour, bien équipés par nos soins, les sauvages se retournent aussi contre nous. Alors, ce jour-la, que Dieu nous assiste.
    L'Indien.

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  6. Le 27 novembre 2012 Aymeric Chauprade écrivait:
    ...La crise syrienne a éclaté à cause de l'ingérence saoudienne et qatarie (soutenue par les ingérences française,britannique et américaine..Du fait même de sa position centrale entre les gisements de production de l'Est(Irak,monarchies pétrolières) et la Méditerranée orientale,via le port de Tartous,qui ouvre la voie des exportations vers l'Europe,la Syrie est un enjeu stratégique de premier plan..."
    Et l'Histoire se répète ,les guerres continuent,les amis d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui....
    Hier Sarkozy recevait à Paris Khadaffi sous les tentes et peu de temps après la France bombardait la Lybie...
    La France faisait partie des amis de la Syrie et aujourd'hui elle arme les"rebelles" pour tuer tous les civils pro-Assad!!!!
    Et toujours les mêmes arguments "libérer le peuple de tous les dictateurs qui l'oppriment!!!"
    Combien de morts ont sur leur compte tous ces "rebelles" ?
    Combien de Chrétiens ont été tués sadiquement dans "ces guerres propres" ?
    Combien la France via ses dirigeants ont encaissé personnellement en participant au génocide organisé de toutes ses victimes ?
    Tous les dirigeants de la France ont trahi la France et ses valeurs,mais ils le paieront un jour ou l'autre!!!
    Le minable fabius ,ce multi milliardaire aux mains pleines de sang aura lui aussi le retour du boomérang!!!Tout se paye et il paiera comme les autres.
    Fleur de lys.

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  7. fabius comme touraine, taubira, trieweiler et hollande ferait mieux de s occuper de son fils qui veut éviter l ISF que des conditions étrangères pour lesquelles il n a aucune compétence pas plus qu il en a eu dans d autres domaines, on se souvient.
    Tous les récents conflit ne sont le fait que de rebelles islamistes radicaux qui ne veulent que la guerre et détruire des pays pour soit disant retirer des dictatures, ce qui est absolument faux, même le terme dictature doit avoir plusieurs significations et n ai pas appliqué partout de la même façon.
    Celle de la Corée du Nord est un pur exemple.
    Je suis cependant outré que ça soit les occidentaux qui financent la rébellion et qu après on nous fasse des fromages avec les al qaida, les boko haram, et j en passe alors que j ai parfois l impression que sous de faux airs on les aide à commettre leurs crimes.
    L Amérique n est pas dans ce domaine l exemple à suivre, elle a voulu la guerre en Iran, pour détruire Sadam Hussein qui détenait des armes de destructions massives qui n ont jamais été découvertes, elle ne cherche que son intérêt et s attirer des associer pour mener à bien ses actions, mais elle ne s inquiète pas et ne se sent pas concernée des islamistes rebelles du Mali et du Centre Afrique. Elle le devrait pourtant. Une aberration.

    Maurice SEPERS

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  8. Ce genre de conflit qui s est étalé partout, prend de plus en plus d ampleurs, l article dit vrai , c est bien encore une question de finances que l on distribue à des mercenaires rebelles pour détruire des pays, il y en aussi en Ukraine, il y en a partout, et tout cela et bel et bien voulu.
    Par Qui ? Quel Intérêt ? A qui Profite ces Crimes ? Surement pas au Dictateur de son Pays alors à qui ?
    BBR a raison, nous avons reçu tous les dictateur en grande pompe à l Elysée et maintenant on participe à la destruction de leur pays à l élimination pure et simple de leur personne (Sadam Hussein, Kadhafi) sans compter le bain de sang du peuple , la fuite de leur pays. C est ça que l on trouve normal, et après on nous parle de dialogue, qu elle honte, selon du pays qu il s agit on parle de dialogue (question de peur) et pour d autres la guerre. Scandaleux.
    Je reste persuadé qu il y a de gros intérêts financiers. Les guerres, les armes rapportent toujours beaucoup d argent à certains, aussi ne veulent ils pas qu elles cessent.

    Nathalie

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  9. Des wagons de morts, des wagons de bandes de cons qui courent avec l'inévitable fric.

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  10. hollande devrait mettre son joli casque, en prêter un à valls, taubira et touraine et aller combattre les rebelles islamistes qui attaquent la Syrie. . Cela nous permettrait d avoir la paix un certain temps.
    Je désapprouve complètement le monde occidental sur leur prise à partie, où il prend fait et cause pour les rebelles islamistes qui font régner la terreur partout, alors que nous sommes sensés combattre en envoyant nos soldats se faire tuer. Tellement paradoxal que cela frise le ridicule.

    Z@vor

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  11. Je ne pense pas que l occident, tentera une quelconque intervention militaire, d une part trop risquée, d autres part La Syrie pourra compter sur quelques alliés qui refuseront d intervenir s étant déjà exprimés sur ce conflit.
    Il ne faut pas se tromper d adversaires
    Y en a marre de tous ces rebelles, y en marre de les financer, y en marre de vouloir se mêler de tout.

    Jean BOUVARD

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