BERNADETTE CHIRAC-SARKO-JUPPE

                         Bernadette CHIRAC

            nouvelle pythie qui nous coûte cher !

                                               LA PETITE INTRODUCTION DE BBR

     Nous sommes toujours là à constater les éternels travers de la gauche et de la droite, dans un premier temps avec la présence de Madame CHIRAC qui a droit à ses petits quarts d heures télévisées pour donner son avis par ci-par là, bien nous encrer dans la tête, la figure de son favori qu elle ne nous a  jamais caché (l homme au karcher , l homme qui veut tout nettoyer et tout changer, au grand dam de son mari (le pauvre qui aime tant le salon de l agriculture) qui a choisit un autre candidat en la personne de juppé le bordelais son ex premier ministre.

     Madame CHIRAC n est certainement pas à plaindre c est le moins que l on puisse dire selon le constat établi dans l article ci-dessous, sans parler des avantages que lui procure son activité de récupération des pièces jaunes même si l idée est bonne dans sa conception et dont on parle moins (idem pour David DOUILLET), comme cela l était aussi du temps de KOUCHNER avec Médecins Sans Frontières. 

     Tous ces gens de pouvoir savent tirer profit de tout, c est la raison pour laquelle ils n hésitent pas à vouloir s en occuper (oui, même là, on gratte, on récupère sans honte) -

     Ils savent très bien employer la formule  "Où il y a de la gêne il n y a pas de plaisir" " qui se gêne devient bossu" Mme Chirac n a pas de bosse, plus on a de l argent plus on en veut, le reste, les autres, importe peu .... Les moi...moi...moi.... et les moi je...moi je... on connait - et quand on pense à l article que j avais publié "D où viennent ils?" il n y a aucun doute sur leur intérêt prioritaire.

  http://pourquinousprendton.blogspot.fr/2014/01/gauche-droite-d-ou-viennent-ils-rappel.html

   Il semblerait que ce soit notre très bon système démocratique qui veuille ça, car on ne trouve plus autre chose, les honnêtes, les,  qui pensent au peuple avant tout, ont disparu de la circulation si tenté qu il y en ai eu.

   Nous avons droit en seconde partie au combat que se livrent les deux poids lourds de la droite pour la présidence de l UMP, on épure déjà en faisant abstraction des autres.

   Pensez vous que la place soit si mauvaise pour livrer un tel acharnement pour l obtenir et ce en vue des présidentielle de 2017 ?

   Pensez vous sincèrement que ces deux là se battent pour nous ? (oui riez vous avez raison)

   Pensez vous qu ils vont augmenter considérablement le SMIG pour permettre de vivre décemment, qu ils vont nous réduire nos impôts, qu ils vont nous rembourser nos médicaments, qu ils vont contrôler l immigration et cesser de leur accorder tous les avantages que l on connait. 

   Pensez vous un seul instant qu ils vont réussir à diminuer la dette et combler le trou de la sécu (dont l excuse permet que l on nous ponctionne un peu plus, qu ils vont réduire le taux de chômeurs, qu ils vont trouver les fraudeurs Multi-taches, que notre sécurité sera mieux assurée ?????????????? 

   Pensez vous qu ils vont réduire leur revenu pour participer au redressement du Pays, qu il y aura moins de Députés et de Sénateurs, tous ces inutiles, tous ces cumulards, grassement payés, sans parler de tous les avantages, des primes qui leurs sont accordés. (Vous rêvez)

   Pensez vous qu ils vont augmenter le pouvoir d achat, augmenter le taux du livret A, faire diminuer les hausses permanentes des tarifs ( EDF, GAZ, SNCF, ASSURANCES, COTISATIONS SOCIALES, MUTUELLES ) etc.......

   Pensez vous qu ils vont trouver la bonne formule écologique sans nous la faire payer, qu ils vont trouver une solution pour nos agriculteurs.

    Pensez vous que les grandes décisions qui seront à prendre seront soumises au RÉFÉRENDUM afin d écouter la parole du peuple. (là encore nous rêvons)

    Personnellement je ne crois en rien de tout cela, je ne rêve pas et pense qu ils n hésiteront pas à nous parler encore du mot magique  LA CRISE, dont la seule évocation leur permet de mettre les difficultés en avant démontrant leur impuissance, mais  que les Français qualifient tout simplement ÉCHEC, et à cause duquel  ils savent nous faire payer chaque jour un peu plus. 

   Chaque gouvernement crée de nouveaux impôts de nouvelles taxes, ils savent aussi les augmenter puis de temps en temps les diminuer très légèrement pour nous montrer que......, et les augmenter du double peu après. 

     Ils ne sont jamais responsables de rien, ce n est jamais de leur faute, aussi savent ils toujours parler du mot clé  lors de la prise du pouvoir (en alternance) que l on appelle l HÉRITAGE, laissé par le prédécesseur  (Si ce n est toi c est donc ton frère).

     La dramatique reste et demeure IDENTIQUE à savoir que rien ne changera jamais,  dans les acteurs politiques qui sont toujours les mêmes, qui viennent du même monde aisé, de la même école, et que rien ne changera jamais dans le mécontentement du peuple, qui procédera comme d habitude à son alternance préférée en toute connaissance de cause, et avec la crainte d un changement radical.

     Les auteurs des deux  articles qui vont suivre savent très bien de quoi ils parlent, et nous le savons aussi, nos constats sont alarmants. 

   Combien dans nos rues ne parlent ils pas de la démission de hollande, de la dissolution de l assemblée ? Pour attendre quoi, LE RETOUR DE LA DROITE, qui à déjà fait main basse sur les municipales et les sénatoriales, il n en reste pas moins que l avenir semble déjà joué d avance, comme si les dés étaient pipés. 

    Les Français veulent ils vraiment un changement ? Sincèrement je n ai pas cette impression.

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     Le 30 septembre 2014

     Céder la place ? Ah ben non, pour quoi faire ? Les mandats électoraux, chez nous, c’est à vie.

Bernadette, sainte Bernadette, même ! C’est le nouvel oracle, la pythie, la pythonisse aux lunettes fumées convoquée à chaque JT – ou presque – pour donner son avis sur la France et la marche du monde.

     Donner, surtout, son avis sur Sarkozy. Ce qu’il a fait, ce qu’il va faire, comment il aurait dû s’y prendre, comment il devrait l’écouter… Ce qu’il fait mieux que les autres, s’agiter et sourire par exemple. Bernadette nous dit tout, qui elle aime et qui elle n’aime pas. Juppé, par exemple. Comme le rappelait ce matin notre ami Jany Leroy, Bernadette le trouve « très froid », assure qu’il « n’attire pas les électeurs ». Tandis que son favori les verrait fondre sur lui comme les mouches sur un pot de miel. Et ce que dit Bernadette, hein…

     À quel titre a-t-on droit aux desiderata de cette octogénaire matin, midi et soir ? Qu’est-ce qui lui vaut cette audience : être l’épouse d’un vieux président qui ne sait plus nouer ses lacets ? Avoir supporté tant d’années d’être cocue avant de le raconter quand son mari ne pouvait plus la faire taire ? Être la plus sarkolâtre des Françaises ? D’ accord, avant de trahir son mentor, Nicolas Sarkozy fut un temps son demi-gendre, le fils de la famille, à part plus ou moins égale, d’ailleurs, avec un certain Villepin. Et quoi, c’est parce qu’il partageait le gigot et le saint-honoré du dimanche qu’il faudrait le réélire ?

     Bernadette Chirac en prime time, à l’apéro ou au dessert, crachouillant dans les micros son analyse politico-économique de grande bourgeoise logée aux frais de la princesse sur le quai Voltaire. Ah ça, elle peut discourir comme elle le faisait dimanche encore sur la misère de la France profonde et le désespoir des Corréziens, elle en connaît un rayon ! C’est que la dame du château est conseillère générale de la Corrèze depuis le 25 mars 1979, soit exactement 35 ans, 6 mois et 4 jours, disait ce matin sa fiche Wikipédia.

     Céder la place ? Ah ben non, pour quoi faire ? Les mandats électoraux, chez nous, c’est à vie. C’est comme l’appartement des Hariri. Il paraît que c’était du transitoire, le temps, en sortant de l’Élysée, de se trouver un gentil pied-à-terre. 
     Faut les comprendre, les Chirac : le château de Bity est un peu froid. Et puis le grand Jacques, avec ses 6.000 euros de retraite de chef d’État, ses 12.000 euros du Conseil constitutionnel où il ne met plus les pieds et ses 10.000 euros supplémentaires de pensions diverses cumulées, a sans aucun doute des fins de mois difficiles. À Paris, les loyers sont exorbitants, c’est connu.

     La France – encore une exception – dorlote comme personne ses anciens présidents. Selon la « lettre » de Laurent Fabius datée de 1985, « il leur est attribué par l’État un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges, y compris le téléphone, sont assurés par l’État ». 
     Avec le personnel de ménage, c’est mieux. Enfin, pour que l’ex puisse gérer au mieux ses petites affaires, la République lui offre généreusement « sept collaborateurs permanents appartenant à la fonction publique ou rémunérés par l’État sur contrat ». 
      Sans compter la garde rapprochée, bien sûr, et puis on paie aussi un secrétaire et une voiture avec chauffeur à Maman, histoire de l’assister dans son shopping. En outre, tous les déplacements de la famille en France ou à l’étranger sont à nos frais.

     Le député René Dosière s’est penché sur les comptes : coût annuel de ces avantages en nature entre 1,5 et 2 millions d’euros. Alors c’est sûr, Bernadette Chirac – dont l’époux n’eut à son actif que d’avoir « battu » Le Pen en 2002 – est la mieux placée pour nous distiller ses conseils sur la démocratie et la bonne gestion du pays…

                 MAMAN JUPPE  CONTRE  PAPA SARKO

      Le 4 octobre 2014

     Abandonné en bas du lit électoral, l'UMP n'est plus qu'un porte-jarretelles souillé.

     De la fenêtre entrouverte perce le soleil d’octobre. Deux amants vautrés sur les draps. Abandonné en bas du lit électoral, l’UMP n’est plus qu’un porte-jarretelles souillé. Après l’amour, voici le combat des sexes. Grandiloquente époque, où la putréfaction des sentiments emporte les âmes les moins fragiles. La chambre est vide, la chambre est pleine. De deux corps enfantés par les 40 dernières années. Que reste-t-il à voir ?

     Un papa et une maman. Sarkozy et Juppé. Le dur et le mou, le méchant et le gentil. L’excité et le sage. Les rôles sont distribués, comme dans une mécanique expressionniste, un Weimar d’après le chaos. Sarkozy, en ce début de film, joue au caïd, ravagé chaque jour un peu plus par d’affreux tics, qui vont bientôt faire passer Malraux pour une feuille morte. Sarko, c’est la virilité, surjouée à la manière du grand Sardou de 76. En face, la pornocratie cruelle et télévisée nous sert un Juppé maternel, doux, consensuel antiraciste, courtois, mou, respectueux de l’islam… La gauche a son candidat !

     Juppé est devenu définitivement « Juppette », quasi dandy fin de règne dont la voix elle-même s’étouffe à longueur de micro. On n’est pas du côté de chez Swann, mais le cœur y est ! À l’opposé du spectre sexuel, le vendeur de tapis à l’ancienne, celui qui bloque la porte en bas de l’escalier, celui que vous avez viré 10 fois mais qui, 10 fois, s’invite à nouveau.

     Le micro, Sarko le bouffe, en fait son phallus de campagne, une baïonnette dressée à l’assaut des foules. Sa voix est en relief, une descente dans les Alpes du verbe, celle d’Alain est une Beauce oratoire où les mots-épis sont couchés au premier coup de vent.

      L’ex-président est bon sur l’estrade, il en a dans le falzar, comme pense presque tout haut la très raffinée Bernadette Chirac. Juppé-Juppette, lui, s’écrase, s’excuse presque d’être « un homme blanc de plus de 60 ans » tel que l’a qualifié une immigrée un brin haineuse chez Pujadas !

     Alain Juppé, étrange métamorphose, se mue en Alain Daech, en défenseur superbe de l’islam dont il semble connaître l’essence davantage qu’un savant du grand Bagdad de l’an mil. Son crâne pur est lisse comme une sourate mielleuse et, autant que le baiser d’une maman coranique peut bercer l’enfant, il prône inlassablement l’apaisement, le rassemblement, dans une langue gaulliste galvaudée jusqu’à plus soif. La rupture est un mot qu’il n’aime pas. Quand un beau sondage lui tombe devant les yeux, les larmes les remplissent à la commande.

     Sarkozy a-t-il vraiment sa chance dans une société aussi féminisée que la nôtre ? Au ressac de cette sociologie décadente, Juppé – osera-t-il la perruque ou un quelconque coming out ? – peut rafler la mise. Il est déjà, nous dit-on, plébiscité par la nation. Pas encore à l’UMP, la dernière chance de papa Sarko !