Il semblerait que les conflits permanents qui existent entre Chrétiens et Musulmans ne soient et ne seront jamais réglés. Que s est il passé en SYRIE ??
Au risque de me répéter, je pense qu une fois encore, cette guerre ne nous regarde pas, preuve que l Europe ne s y intéressé pas trop si ce n est quelques soldats Belge (150) et de la logistique par l Allemagne, déjà lorsqu on n a vu que la présence des soldats Français au MALI, alors que le terrorisme concerne l EUROPE entière , mais aussi les AMÉRICAINS qui était si pressés pour d autres pays titulaires de LA CARTE PÉTROLE, si pressés lorsqu on a fait sauter leurs 2 TOURS en 2001 alors que certains prétendent que leurs services de renseignements étaient au courant et qu ils auraient pu éviter la TRAJEDIE.
Pourquoi tous ces pays sont ils devenus MUET pour le MALI ou le CENTRE AFRIQUE ???
La réponse est peut être qu effectivement ça ne les regarde pas, et que ça coûtent un argent fou
mais la Bonne France avec son président PAS NORMAL qui même en période de CRISE difficile à surmonter n hésite pas à sacrifier ce que nous lui donnons.
N allez pas croire que nous soyons désireux de voir les massacres se perpétrés dans les autres pays
mais dans ces cas là nous ne devons pas être les seuls à participer.
N allez pas croire que nous soyons désireux de voir les massacres se perpétrés dans les autres pays
mais dans ces cas là nous ne devons pas être les seuls à participer.
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En Centrafrique, la présence française est moins désintéressée qu’Hollande l’affirme
L’intervention française en Centrafrique, aussi louable
soit-elle, pose des questions auxquelles les réponses apportées par François
Hollande sont en contradiction avec les faits et les objectifs énoncés.
Une
intervention beaucoup moins désintéressée qu’il veut bien l’affirmer.
Dans ce pays, les exactions se sont multipliées pendant des
mois contre les chrétiens terrorisés par l’ex-Séléka, un mouvement d’origine
musulmane aujourd’hui dissout qui a porté au pouvoir son actuel président,
Michel Djotodia.
Il aura fallu attendre que les chrétiens se fassent
massacrer par centaines et exercent à leur tour, de manière regrettable, leur
vengeance contre les musulmans pour que le conseil de sécurité donne son feu
vert à la France en appui de la force africaine.
La mission française Sangaris va devoir compter sur ses 1
600 militaires pour sécuriser un pays plus grand que la France ravagé par les
tensions confessionnelles.
Dans ces conditions, l’intervention de la France,
seule, dans une ancienne colonie dans laquelle elle a déjà plusieurs fois tenté
– vainement – d’influer le cours des événements, est très délicate.
On est donc en droit de se demander pourquoi la Belgique qui
a, elle aussi, participé à la colonisation du pays n’envoie pas de militaires
sur place ?
Tout comme les autres pays européens. La Turquie qui a longtemps
frappé à la porte de l’Europe est elle aussi restée très discrète…
L’Union européenne, plus prompte à dénoncer les déficits de
la France, se révèle quant à elle incompétente dans le domaine de la Défense,
préférant observer passivement la situation et allouer quelques crédits.
Face à
cette absence de réactivité, François Hollande reste muet. Ce qui importe pour
lui, c’est d’éviter l’écueil de la Françafrique.
Il a donc pris le soin de rappeler qu’il n’a pas d’autres
objectifs que de sauver des vies. En réalité, la France marque probablement sa
zone d’influence, investie économiquement et politiquement par la Chine et
l’Afrique du Sud.
Une politique qui ressemble étrangement à la Françafrique dont
François Hollande se veut pourtant le farouche opposant. Le discours change
mais les intérêts demeurent les mêmes.
Comme lorsque la France se détournait de David Dacko, trop
proche de la Chine à son goût, et apportait un soutien à Jean Bebel Bokassa qui
se révélera contestable au lendemain de l’indépendance.
En s’abstenant d’intervenir 9 mois plus tôt, lorsque
l’ancien président François Bozizé chassé du pouvoir par l’ex-Séléka le réclamait,
la France a préféré laisser s’exacerber les tensions confessionnelles attisées
par les milices de Michel Djotodia au profit de ses intérêts.
Voilà un élément de la situation qui a échappé à Madame
Alliot-Marie lorsqu’elle a affirmé que la France a choisi le camp des chrétiens
plutôt que celui de la paix. Si tel était le cas alors notre pays serait
intervenu plus tôt et aurait aussi pris fait et cause pour les centaines de
milliers de chrétiens et animistes noirs du Sud-Soudan tués dans un conflit
ignoré.
La France ne peut pas assumer seule tous les risques et les
responsabilités. La demande soutenue par Laurent Fabius lors du Conseil des
affaires étrangères aujourd’hui à Bruxelles ne garantit pas pour autant le
succès de la mission.
En Centrafrique où le président Michel Djotodia est contesté
par une grande partie de sa population, l’unification des chrétiens et
animistes du centre et du sud divisés en différents groupes d’origine bantoue
avec les musulmans du nord appartenant à des groupes proches du Soudan et du
Tchad est un véritable défi.
La méfiance du président centrafricain à l’égard de la
France et la démonstration de force dont ont fait preuve ses milices lors de
l’accueil de François Hollande à Bangui en disent long sur son manque de
légitimité et la situation dans laquelle il a plongé le pays.
Pour comprendre le contexte de la Centrafrique, il faut se
rappeler les propos de l’ex-Premier ministre centrafricain et chef du Mouvement
pour la libération du peuple centrafricain-MLPC, Martin Ziguélé : « Le premier
mal de l’Afrique est la mauvaise gouvernance et la gabegie ».
Selon lui, les
chefs d’États africains « n’ont pas su gérer des territoires et des États
hérités de la colonisation, qu’ils ont laissé sombrer en déliquescence, faute
de conscience nationale et de préparation ».
> Manuel Lahut est journaliste professionnel. Il a
travaillé chez France Soir et chez M, le magazine du Monde
Dans le monde, et de toujours,
RépondreSupprimerIl y a ceux qui jouent du piano, et ceux qui les portent
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