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« ALERTE OUVERTE » à tous les partis politiques de FRANCE
LETTRE OUVERTE à tous les Médias
Après les printemps arabes, à quand « le printemps français » ?
Face à la surdité des dirigeants politiques de tous bords installés confortablement dans leurs acquis sociaux de toutes natures, on est légitimement en droit de s’interroger sur l’avenir de la France et sur la capacité de résistance des français à se voir imposer de « durs labeurs » quand leurs dirigeants continuent à faire bonne chère. Combien de temps encore le peuple acceptera-t-il de se voir donner des leçons de bonne conduite par des dirigeants qui s’en exonèrent ?
Quel parti aura le courage de demander une réduction des dépenses publiques passant par la réduction des mandats de toute nature en nombre et en coût ?
Combien de temps encore les médias vont-ils cautionner la caste dirigeante du seul fait qu’elle présente une coloration rosée ?
Les politiques au pouvoir de droite comme de gauche se sont érigés en dynastie sans même s’en apercevoir, défendant avant tout leurs acquis au mépris de l’intérêt des français. Que l’on ait aimé ou haï des hommes et femmes politiques comme Gandhi, De Gaulle, Golda Meir, Nehru… force est de constater que leurs actions ont été dictées par leur sens de l’intérêt de la nation. Aujourd’hui, les politiques de notre pays ne cherchent qu’à préserver leurs acquis ou à détrôner ceux qui les détiennent sans réellement se préoccuper du sort de leurs concitoyens et de leur avenir.
Dans un monde de plus en plus ouvert, faut-il au nom des valeurs de la république renoncer à la défense des droits de nos concitoyens ?
Si nos politiques ne savent pas prendre de décisions courageuses au détriment des intérêts de leur parti et au bénéfice de la France c’est tout simplement que pour bon nombre d’entre eux, ils ignorent ce que gérer veut dire. Comment peut-on confier les rênes d’un pays à des ministres qui après nombre d’années d’expérience n’ont pas l’ombre d’un actif réel ? Il serait bon que nos dirigeants puissent justifier de l’impôt sur la fortune : cela voudrait au moins dire qu’ils ont été capables de se constituer une situation par le fruit de leur travail et de la bonne gestion de leurs actifs. Mais nous sommes en France et la réussite reste encore un pêché et il est de bon ton de laisser la direction du pays à ceux qui ont pris l’habitude de gérer des fonds publics sans jamais être sanctionnés de leurs dérives budgétaires.
Faut-il attendre, après le « printemps arabe », un « printemps français » pour réagir ? Faut-il que les extrêmes prennent le pouvoir pour se lamenter sur les erreurs des dirigeants ?
Les finances publiques, à quelque niveau que ce soit, doivent se gérer comme une entreprise : insuffisance d’actifs, dépôt de bilan.
Mais, la grande différence c’est que ce n’est pas le dirigeant qui est condamné en comblement de passif mais les modestes actionnaires que nous sommes.
Alors, la RÉVOLUTION ou UNE VÉRITABLE RÉFORME DE NOS INSTITUTIONS, DE LEURS STRUCTURES ET DE LEURS US ET COUTUMES ?
Qu’attendent les Français ? Des réponses claires à des questions précises et l’abandon définitif de la langue de bois qui est en France un véritable art.
QUELLES QUESTIONS ?
Face à la surdité des dirigeants politiques de tous bords installés confortablement dans leurs acquis sociaux de toutes natures, on est légitimement en droit de s’interroger sur l’avenir de la France et sur la capacité de résistance des français à se voir imposer de « durs labeurs » quand leurs dirigeants continuent à faire bonne chère. Combien de temps encore le peuple acceptera-t-il de se voir donner des leçons de bonne conduite par des dirigeants qui s’en exonèrent ?
Quel parti aura le courage de demander une réduction des dépenses publiques passant par la réduction des mandats de toute nature en nombre et en coût ?
Combien de temps encore les médias vont-ils cautionner la caste dirigeante du seul fait qu’elle présente une coloration rosée ?
Les politiques au pouvoir de droite comme de gauche se sont érigés en dynastie sans même s’en apercevoir, défendant avant tout leurs acquis au mépris de l’intérêt des français. Que l’on ait aimé ou haï des hommes et femmes politiques comme Gandhi, De Gaulle, Golda Meir, Nehru… force est de constater que leurs actions ont été dictées par leur sens de l’intérêt de la nation. Aujourd’hui, les politiques de notre pays ne cherchent qu’à préserver leurs acquis ou à détrôner ceux qui les détiennent sans réellement se préoccuper du sort de leurs concitoyens et de leur avenir.
Dans un monde de plus en plus ouvert, faut-il au nom des valeurs de la république renoncer à la défense des droits de nos concitoyens ?
Si nos politiques ne savent pas prendre de décisions courageuses au détriment des intérêts de leur parti et au bénéfice de la France c’est tout simplement que pour bon nombre d’entre eux, ils ignorent ce que gérer veut dire. Comment peut-on confier les rênes d’un pays à des ministres qui après nombre d’années d’expérience n’ont pas l’ombre d’un actif réel ? Il serait bon que nos dirigeants puissent justifier de l’impôt sur la fortune : cela voudrait au moins dire qu’ils ont été capables de se constituer une situation par le fruit de leur travail et de la bonne gestion de leurs actifs. Mais nous sommes en France et la réussite reste encore un pêché et il est de bon ton de laisser la direction du pays à ceux qui ont pris l’habitude de gérer des fonds publics sans jamais être sanctionnés de leurs dérives budgétaires.
Faut-il attendre, après le « printemps arabe », un « printemps français » pour réagir ? Faut-il que les extrêmes prennent le pouvoir pour se lamenter sur les erreurs des dirigeants ?
Les finances publiques, à quelque niveau que ce soit, doivent se gérer comme une entreprise : insuffisance d’actifs, dépôt de bilan.
Mais, la grande différence c’est que ce n’est pas le dirigeant qui est condamné en comblement de passif mais les modestes actionnaires que nous sommes.
Alors, la RÉVOLUTION ou UNE VÉRITABLE RÉFORME DE NOS INSTITUTIONS, DE LEURS STRUCTURES ET DE LEURS US ET COUTUMES ?
Qu’attendent les Français ? Des réponses claires à des questions précises et l’abandon définitif de la langue de bois qui est en France un véritable art.
QUELLES QUESTIONS ?
1- La sécurité des biens et des personnes. Arrêtons de chercher des excuses aux délinquants de tout poil et de demander la condamnation de ceux qui, pour suppléer la police ou la justice ont le sentiment qu’ils doivent se défendre seuls. La justice ne doit être ni de gauche ni de droite et l’omniprésence de syndicats en son sein la rend suspecte dans de trop nombreuses occasions. La justice doit, comme l’armée, être au service de la nation et appliquer les lois. Il est souvent regrettable de constater que tel ou tel magistrat a « avancé » plus vite et plus haut parce qu’il fallait trouver une solution à des décisions partisanes de plus en plus contestées. La véritable indépendance de la justice passe par la déconnexion des partis politiques.
2- Relancer la machine économique non par des prélèvements ou des aides sectorielles et parfois sectaires mais par une redistribution aux véritables agents économiques les plus dynamiques : les salariés. Il suffirait de redonner du pouvoir d’achat aux salariés percevant jusqu’à 2 fois et demi le SMIC pour relancer la machine économique par le dynamisme de l’ensemble de produits courants de la vie de tous les jours. Comment ? En limitant les retenues sociales salariales à un plafond maximum de 10%. Les quelques 12 à 13 % restitués seront les moteurs de la croissance. Une telle option ne doit cependant en aucun cas être compensée par un accroissement des charges patronales mais par un abandon des pratiques d’aides ponctuelles qui n’ont jamais été efficaces pour pouvoir être maintenues. Cette approche devrait se doubler d’une refonte de l’assurance vieillesse. La mise en place d’un coefficient de pénibilité permettrait de valoriser certains emplois qui feront par contre obligatoirement l’objet, pour les secteurs concernés, d’une majoration des charges sociales. Cette mesure devra également s’accompagner d’un réel abandon de tous les régimes spéciaux.
Qui en aura le courage ?
3 - Avoir un langage clair et constant à l’égard des étrangers. Lequel ? Un étranger en situation régulière doit bénéficier des mêmes droits que tout travailleur français afin de faire cesser la surenchère nationaliste. En corollaire, il faudra avoir une politique rigoureuse à l’égard de l’étranger en situation irrégulière. Verbaliser les entreprises ayant recours à cette main d’œuvre tout en laissant l’étranger en situation irrégulière libre de ses mouvements n’a aucun sens. Cette attitude, si elle était adoptée par tous les partis politiques éviterait de recourir à la menace de l’étranger pour pourrir le débat politique. Qui aura le courage de supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française (droit du sol) pour que la France ne soit plus perçue comme une vieille prostituée dont on peut profiter gratuitement ?
4 - Prendre en compte le désarroi de la jeunesse. Est-il normal que nos jeunes diplômés quittent la France pour faire carrière à l’étranger et que nous régularisions les étudiants étrangers pour combler cette diaspora ? Peut-on encore continuer à obliger les étudiants à faire de longues études où ils investissent leur jeunesse pour les priver du fruit de leur réussite par une fiscalité confiscatoire et l’absence de perspectives réelles aux droits à la retraite ?
5 - Diminuer le train de vie de l’Etat et de ses structures « délocalisées ». Qui aura le courage de réduire le nombre de parlementaires, de sénateurs, de conseillers généraux et régionaux, de députés européens et de tous les accessoires inhérents à ces fonctions (chauffeurs, voitures, repas, logement, etc). Qui aura le courage (même en cas de cumul de mandats) de plafonner la rémunération et les défraiements des personnes concernées ? Qui aura le courage de limiter la période d’indemnisation des ministres et autres élus lors de la fin de leurs fonctions ? Qui aura le courage de dire à l’ensemble des français les garanties dont bénéficient les différents acteurs de la vie politique ?
Si un mouvement politique répondait à ces interrogations par des réponses claires et un programme précis, il éviterait le « printemps français » et prendrait les clés de la cité.
Tant pis pour les partis en place qui se sont comportés comme les « Thénardier » d’un ancien régime qu’ils croyaient dénoncer.
Que les Médias aillent au bout de leurs estocades quotidiennes et ne se contentent pas de l’audimat ou du buzz.
Que les journalistes d’opinion, BOURDIN, BRUNET et autres ne se contentent plus de soulever les problèmes des français (c’est tout à leur honneur) en les rangeant aux oubliettes pour en soulever d’autres qui connaîtront le même sort. Il n’est plus temps des banderilles, il faut faire bouger les lignes de manière volontaire et constructive afin d’éviter qu’elles le soient par des mouvements de foule. Ne nous laissons plus leurrer par des contre-feux, comme la prostitution ou le mariage pour tous, pour occulter les problèmes de tous les jours que rencontrent les Français et qui ne sont jamais traités au fond. Que les politiques montrent l’exemple, qu’ils cessent de se privilégier au détriment de la notion même de justice sociale et d’équité. Le Français est prêt à payer plus d’impôts pour éradiquer la misère en France et non pour maintenir les situations de privilèges en ces temps de crise.
Je lance cette lettre d’alerte comme une bouteille à la mer en espérant que des courants favorables lui permettront d’être lue par décideurs épris de paix, d’équité et de justice sociale.
ERNEST SFEZ
Avocat par passion,
Citoyen de raison,
Français de cœur.
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