SACRÉ JOLI COUP DE FILET RÉALISÉ PAR LA GENDARMERIE
Plus de 7 millions d'euros d'avoirs criminels composés de 25
biens immobiliers, 14 véhicules, 6 bateaux et 2 motos ont été saisis après le
démantèlement d'un important réseau familial de trafic de stupéfiants sur la
Côte d'Azur, a indiqué lundi la Gendarmerie des Alpes-Maritimes et le parquet de
Grasse.
L'enquête a conduit à l'incarcération de 14 personnes et au
placement sous contrôle judiciaire de 23 autres, après quatre vagues
d'interpellations depuis l'été, a précisé le procureur de la République de
Grasse, Georges Gutierrez. Les suspects ont été mis en examen pour trafic de
stupéfiants, blanchiment de trafic de stupéfiants ou encore blanchiment de
fraude fiscale.
Selon une première estimation basse, les villas, appartements,
parkings et commerces saisis dans les départements des Alpes-Maritimes, du Var
et des Alpes-de-Haute-Provence, représentent une valeur de quelque 6,5 millions
d'euros.
Une presse hydraulique pour faire des pains de
drogue
Les enquêteurs soupçonnent ce réseau, dirigé par une famille
de Grasse, d'avoir écoulé depuis une dizaine d'années "plusieurs centaines de
kilos de cannabis" et "plusieurs centaines de kilos de cocaïne", a indiqué le
procureur.
Le trafic était bien implanté dans la région de Grasse et de Cannes.
Une presse hydraulique servant à faire des pains de drogue avait été découverte
dans la commune de Grasse le 6 novembre, avec des traces de
cocaïne.
Des moulages permettant de conditionner la cocaïne dans des
paquets d'un kilo avaient également été découverts. Les gendarmes ont aussi mis
la main sur un kilo de cocaïne, 10 kilos de cannabis, de l'argent liquide et une
trieuse de billets.
Interpellé dans un hôtel de luxe
Un homme d'une trentaine d'années, Rachid Khelif, soupçonné
d'être à la tête de ce trafic de drogue, avait été interpellé le 22 octobre dans
une chambre d'un hôtel de luxe à Mandelieu-la-Napoule.
Neuf de ses proches
avaient été interpellés le 3 décembre. Le colonel Gaël Marchand, commandant du
groupement de Gendarmerie des Alpes-Maritimes, a estimé lundi qu'il s'agissait
d'une "affaire hors normes".
La loi du 9 juillet 2010,dite "loi Warsmann", facilite la
saisie et la confiscation des biens criminels en matière pénale.
Les avoirs
criminels des trafiquants de drogue sont de plus en plus fréquemment saisis par
la police et la justice pour financer en partie l'action des enquêteurs et pour
empêcher les malfaiteurs de financer un nouveau trafic de grande ampleur à leur
sortie de prison.
TOUTES MES FÉLICITATIONS
Bravo les gendarmes. Un super boulot.
RépondreSupprimerJ'espère qu'ils vont rester à l'ombre longtemps et qu'on leur fera passer le goût du trafic.
SupprimerC'est au portefeuille qu'il faut frapper tous les pourris. Que ce soit pour trafic de drogue ou malversations, ou fraude fiscale, ou détournement d'argent public...
Bravo les gendarmes. Pourvu que la justice vous suive et que votre travail ne s'avère pas inutile...
Cacaboudin.
Rachid, KHELIF, ça sent bon la Provence ! ! !
RépondreSupprimer@