DÉCOMPOSITION ET RECOMPOSITION POLITIQUE
Deux partis, deux grands partis, structuraient depuis plus de trente ans le
paysage politique français.
Démocratiquement porté au pouvoir par le suffrage universel – du moins tel que
l’organise, le corrige et l’oriente le scrutin majoritaire –, le Parti
socialiste est actuellement aux affaires, comme on dit (avec ou sans malice).
Le président de la République, le Premier ministre, son gouvernement, la
majorité parlementaire en sont issus. Le PS contrôle encore vingt et une
régions sur vingt-deux, soixante départements, Paris et un grand nombre de
métropoles régionales.
LE PS LAMINE
Or, un peu moins de 14 % des votants (soit environ 6 % des électeurs
inscrits) lui ont fait confiance dimanche. Au vu des dernières municipales et
des plus récents sondages d’opinion, les observateurs s’accordaient à constater
que le parti hérité de feu Guy Mollet, ravalé, rénové et rebaptisé par François
Mitterrand, était au plus bas. La preuve est faite depuis le 25 mai qu’il
pouvait tomber encore. Peut-on encore parler de socle lorsque celui-ci est à ce
point étroit ?
Les Égyptiens, grands bâtisseurs devant l’éternité, n’avaient jamais envisagé
qu’une pyramide pût reposer sur sa pointe.
Contents, pas contents, contents, les Français s’étaient habitués au fil des
ans à l’alternance entre les deux grands partis dits "de
gouvernement". Lorsqu’ils n’en pouvaient plus de l’arrogance, de
l’impéritie et de la corruption socialistes, ils se rabattaient automatiquement
sur la « droite républicaine », incarnation de
l’immobilisme, de l’inertie et de l’affairisme, qui recourait d’élection en
élection à des dénominations inédites pour faire croire à sa régénération (UNR,
UDR, UD-Ve, RPR), l’UMP étant le dernier en date de ses avatars.
L'UMP MORIBONDE
Le fait nouveau est que la déconfiture, la déculottée, la « branlée » socialistes
n’ont pas profité cette fois-ci à l’autre dessus de cheminée. Les vases,
apparemment entartrés, ne communiquent plus. L’UMP, confortée par ses succès
municipaux de mars, et refusant de voir qu’elle n’avait été victorieuse que par
défaut, comptait sur l’impopularité de ses rivaux traditionnels pour se refaire
une santé. Son attente a été cruellement déçue.
La déroute socialiste n’a pas empêché l’échec de l’UMP.
Sans chef, sans projet, sans idéal, sans militants, miné par les querelles,
prise la main dans le sac d’embrouilles et de magouilles qu’elle coltine depuis
les jours lointains de Sanguinetti, de Pasqua, de Chirac et de Sarkozy, l’UMP –
combien de divisions ? – l'UMP est donc l’autre grand perdant du 25 mai.
François Fillon, qui avait du mal à dissimuler sa jubilation, l’a fort bien
dit : ce n’est pas seulement la crédibilité de l’UMP, mais son honneur –
si tant est qu’il lui en reste – qui est en jeu. On se permettra d’ajouter que
ce n’était pas seulement la présidence mal acquise de Jean-François Copé, mais
l’unité et la pérennité de sa formation politique qui étaient et sont
toujours menacées.
Copé, le chef déchu, s'était enfin décidé à présenter un rapport
financier sur les comptes du parti. C’est qu’avec un sens choisi du « timing »,
il faut le reconnaître, on avait eu droit ces derniers jours à une jolie
piqûre de rappel sur le scandale Bygmalion. Sorti à la veille des municipales,
celui-ci met en évidence les liens de favoritisme entre le président de l’UMP
et la filiale de cette société de communication organisatrice des
manifestations du parti.
Après Le Point, c’est Libération qui
nous révélait l’existence d’une facture de 12,7 millions d’euros à l’UMP
pour « l’organisation de 55 conventions thématiques ».
Manque de bol, les participants supposés n’en ont pour certains aucun souvenir.
C’est le cas, notamment, de Pierre Lellouche qui porte plainte pour « usurpation
d’identité ». Rappelons, en passant, qu’on a tapé les militants voilà
moins d’un an pour boucher un trou de 11 millions d’euros.
De plus en plus gêné aux entournures, Copé confiait dimanche à BFMTV :« J’ai
moi-même des interrogations. » Et nous, donc… Enfin, il paraît
que la transparence est pour demain. Acceptons-en l’augure. Peut-être
recevra-t-il d’ailleurs, dans cette entreprise, un coup de main inattendu de la
brigade financière, laquelle a placé lundi en garde à vue son ami Claude
Guéant, ex-secrétaire général de l’Élysée sous la présidence Sarkozy.
Exit Copé, donc, qui n'aura pas eu le temps de convoquer les
militants aux « États généraux de la reconquête », dont
on devinait qu'il s'agissait d'abord de celle de son fauteuil.
En première ligne du "triumvirat" de crise
Fillon, demeuré
discret ces derniers temps. Silencieux, même, de peur d’être éclaboussé par la
bouse qui tombe en pluie.
Juppé, rédimé par la mairie de Bordeaux et drapé
depuis un moment dans le manteau de la vertu expiatoire : pour « le
plus intelligent d’entre nous »sacrifié sur l’autel de l’immobilisme
chiraquien, l’heure de la revanche a sonné. Il en appelle à des primaires,
crime de lèse-Sarkozy, où va se précipiter la garde montante des Lemaire,
Wauquiez et autres Bertrand qui en ont marre de faire antichambre pendant que
les autres entre-tuent…
Raffarin, toujours posté en embuscade, on
ne sait jamais...
Et puis… et puis… et puis y a Sarko qui n’en peut plus d’attendre, lui aussi.
Lui qu’on est allé chercher – ou pas – la semaine passée pour tenter de sauver
les meubles ; lui qui s’est fendu d’une tribune-plaidoyer pour l’Europe
publiée simultanément dans Le Point et le quotidien
allemand Die Welt.
Introduction très proustienne : « …
Je me suis toujours senti viscéralement français. Longtemps, je n’ai même jamais
pu imaginer vivre ailleurs ».
On ne sait pas si Nicolas Sarkozy se couche de bonne heure, mais il est
clairement à la recherche du temps perdu.
Toutefois, son morceau de bravoure littéraire n’a pas eu l’effet escompté. Pas
assez, en tout cas, pour éviter à son parti une belle déculottée.
C’est que les
Français, quoi qu’on en dise, ont encore un peu de mémoire. Ils n’ont pas
oublié et encore moins digéré le camouflet de 2005. Le 29 mai de cette
année-là, ils étaient 54,68 % à dire NON au référendum sur « la
ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ».
Un refus on ne peut plus clair.
Qu’à cela ne tienne. Le gouvernement Chirac, puis le gouvernement Sarkozy nous
ont repassé le plat. Une petite manip’ pour une grosse entourloupe : vous
n’en avez pas voulu au premier service, alors on vous nappe le tout d’une
couche de sauce et on vous le ressert.
Le « Nouveau Traité », devenu depuis traité de Lisbonne,
est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Au nom du respect de la démocratie
et des valeurs républicaines !
Les Français ne l’ont pas oublié, et sans doute pas non plus ceux de leurs
voisins qu’on a de même spoliés de leurs votes. On a vu le résultat ce dimanche
dans les urnes.
LE FN TRIOMPHANT
Clairement et obsessionnellement désigné par la quasi-totalité des médias et
des partis politiques comme l’ennemi public n° 1, l’adversaire unique, et pour
tout dire le diable, le Front National a tiré le meilleur parti de
l’extraordinaire publicité qui lui était ainsi faite.
Dans un pays où la crise économique, financière, industrielle, identitaire et
morale ne cesse de multiplier les sujets de mécontentement, les mécontents, les
révoltés, les indignés et les écœurés de tout poil se sont fait un devoir et un
plaisir de plébisciter le parti pour lequel ceux qu’ils estiment être
responsables de leurs malheurs prétendaient lui interdire de voter. L’habileté
de Marine Le Pen et de ses conseillers a fait le reste.
Le FN parviendra-t-il ou non à former un groupe à Strasbourg, et avec quels
partenaires européens ? D’un point de vue des effectifs indispensables (25
députés), la question ne se pose évidemment pas… En revanche, l’obligation de
réunir des membres d’au moins sept pays différents de l’Union européenne semble
moins simple, au vu des susceptibilités connues des uns ou des autres. C’est
qu’il y a ceux à qui le FN tend la main et qui hésitent à la saisir… et ceux à
qui lui-même tourne le dos à cause de leurs fâcheuses tendances à tendre le
bras.
Nul doute, néanmoins, que les négociations vont bon train et que le score
magistral du Front national-Rassemblement Bleu Marine s’avère désormais un
argument de poids pour convaincre des alliés aussi potentiels qu’hésitants,
sinon aussi conciliants que de douteuse réputation.
L’importance de ce résultat – 1 électeur français sur 4, tout de même ! –
a une autre conséquence pour le futur qui a été bien peu commentée :
combien d’électeurs ne voyaient dans le vote FN qu’un simple défouloir, un
avertissement donné au gouvernement, un geste de dépit social ? Et combien
ne franchissaient pas le pas au prétexte que, au final, ça ne servait à
rien ? Le FN ne l’emportait jamais !
Aujourd’hui, c’est le grand basculement des urnes : gagner avec
l’étiquette FN-RBM est non seulement possible, mais plus encore probable. Le
"vote utile" est en train de changer de camp !
Après sa percée électorale aux élections cantonales de 1982 (Jean-Pierre
Stirbois, secrétaire général du FN, atteint 12,6 % à Dreux), confirmée le
17 juin 1984 (10,95 % et onze élus pour la liste conduite par Jean-Marie
Le Pen lors du scrutin européen), le Front National n’avait cessé de progresser
régulièrement en suffrages, mais plus marginalement en élus pour cause de mode
de scrutin principalement…
Les récentes élections municipales ont montré que des villes données gagnables
par le Front National avant l’élection l’ont été (Hénin-Beaumont au premier
tour, Fréjus au second), ainsi que quelques autres moins prévisibles (une
dizaine)… et que le soutien du FN à un candidat indépendant comme à Béziers
n’avait pas eu d’effet repoussoir. Bien au contraire…
Preuve en est que l’étiquette Front National-Rassemblement Bleu Marine est
désormais prometteuse de victoire, tandis que celles de l’UMP et du PS, tout au
contraire, apparaissent de plus en plus comme des repoussoirs électoraux.
Il est peut-être venu (enfin !) le temps que cesse l’obsession d’une
utopique alliance des droites où le Front national serait simplement toléré, un
peu comme dans certaines familles bourgeoises on subit un parent honteux, une
faute ancillaire… ou une mésalliance de caste.
UN PRÉSIDENT USÉ ET AFFAIBLI, RÉDUIT A L'IMPUISSANCE
Contesté sur sa gauche, rejeté par la droite, quelle marge de manœuvre
reste-t-il à un président usé jusqu’à la corde alors même qu’il n’en est qu’aux
deux cinquièmes de son mandat ?
Dissoudre ? Sur la base des résultats des européennes, et faute de
pouvoir improviser une grande coalition à l’allemande, ce serait la victoire
assurée du FN aux législatives.
Changer de Premier ministre, deux mois après la nomination de Manuel
Valls ? Mais pour prendre qui, et pour faire quelle politique ?
Changer de cap, après avoir dit et fait dire sur tous les tons qu’il
n’en était pas question et qu’il fallait au contraire poursuivre et« accélérer » dans
la même mauvaise direction ?
Renoncer à la rigueur, pour choisir la relance et sacrifier la monnaie à
la croissance ? Mais ce que le gouvernement y gagnerait sur sa gauche
serait plus que compensé par les défections qu’il enregistrerait sur sa
droite !
Et puis, que diraient nos maîtres à Berlin, à Francfort, à Bruxelles et à
Washington ?
Démissionner ? N’est pas de Gaulle qui le veut !
Tel qu’on a appris à connaître M. Hollande, le plus probable, de quelque
déguisement verbal qu’il le couvre, est qu’il choisira de faire le gros dos, de
ne pas choisir, de durer.
Mais le pourra-t-il ?
DANS LE PEUPLE, LA COLÈRE ENFLE DANGEREUSEMENT
La colère monte dans le peuple, et le séisme - pour l'instant pacifique
- de ce 25 mai ne saurait manquer, si rien n’était fait, d’être suivi de
multiples répliques.
Le problème de cette classe dirigeante qui nous a si mal dirigés est qu’elle
est aujourd’hui dans l’impasse.
Les électeurs lui ont adressé un message simple et pourtant double.
- À l’adresse du PS : « On ne veut plus de
vous. » - À l’intention de l’UMP : « On ne veut pas de
vous. » - Et maintenant, à vous de jouer !
« Le sceptique est l’homme le moins mystérieux qui soit, et cependant,
à partir d’un certain moment, il n’appartient plus à ce monde. »
Cette
phrase d’Emil Cioran, dans « Le Mauvais Démiurge », peut
s’appliquer à merveille à l’euroscepticisme de gauche incarné par Jean-Pierre
Chevènement et à sa tactique politique défaillante. L’homme n’appartient plus
vraiment à la vie politique française.
Une partie de ses thèmes souverainistes
ont triomphé aux élections européennes hier, mais le MRC n’était pas présent et
a préféré appeler à l’abstention dans une campagne de publicité probablement
fort onéreuse.
Non, aujourd’hui, c’est le Front National et, peut-être, dans une moindre
mesure, Debout la République qui incarnent l’idée souverainiste et l’opposition
à la politique souhaitée par l’Union européenne contemporaine.
Le Front National n’est pas un simple parti souverainiste comme le MRC. Il
développe aussi les thèmes de l’identité préservée et de la lutte contre
l’immigration. Ce que Renaud Camus appelle le « Grand
Remplacement ». Pour cette raison, il triomphe et les autres patinent.
La raison de cet appel du MRC à l’abstention est peut-être à chercher dans ce
refus à se confronter à la réalité. Il savait qu’il ne pouvait pas lutter
sans s’engager sur le débat identitaire, ce que sa tradition politique exclut.
Ce parti n’aurait donc pas pesé lourd dans les débats et n’aurait engrangé
qu’un score ridicule, à peine plus élevé que celui du groupuscule de François
Asselineau, l’UPR. Avec une abstention de 56,5 %, les derniers soutiens du
« Che » se targuent probablement d’une victoire. Car, oui,
l’abstention a été élevée. Mais moins qu’en 2009, et les sondages tendent à
prouver qu’une plus faible abstention n’eût pas modifié le résultat.
Par cet appel à un « Non républicain de résistance », le
MRC (et Chevènement) a définitivement acté ce que les observateurs de la vie
politique française savaient déjà : ce parti politique est mort et
enterré. Mort faute d’avoir évolué sur la question migratoire, qui apparaît
comme essentielle aux Français.
Mort aussi de n’avoir su trancher, et d’être
longtemps apparu comme un soutien à peine critique de la majorité socialiste et
de François Hollande, tous deux pleinement désavoués. Mort de n’avoir pas su
s’émanciper de son encombrante famille politique.
Jean-Pierre Chevènement n’est plus, et ne sera plus, une parole d’envergure de
la vie politique nationale. Tout juste représentera-t-il le souvenir d’une
gauche républicaine et souverainiste, un peu moins libertaire que celle
actuellement au pouvoir. Mais il a échoué et, désormais, pour défendre une
position alter-européenne crédible, c’est le Front national qui est le mieux
placé…
QUE FAIRE ?
« Et maintenant, que vais-je faire ? » Très beau
tube de Gilbert Bécaud, mais dont l’éventuel remix hollandais semble désormais
d’actualité.
François Hollande, donc. Imaginez l’homme, un flingue sur la tempe, le poignard
dans le dos et un coupe-ongles prêt à lui éplucher les roupettes. Des amis
devant, des ennemis derrière et des faux-culs au milieu. L’homme est à la peine
et on a peine pour lui.
Carbonisé lors des dernières élections municipales, le résident de l’Élysée a
grillé le premier fusible – Jean-Marc Ayrault – après la déculottée municipale.
Et après ? Le remplacer par Manuel Valls, son Sarkozy de gauche ?
Mais les fusibles, à l’instar des allumettes, ne servent qu’une fois. Virer
Valls ? Pas possible et peu plausible, même au lendemain de la fessée
européenne.
En effet, François Hollande n’a plus le choix qu’entre de mauvaises solutions,
toutes plus exécrables les unes que les autres. Une dissolution de l’Assemblée
nationale ? Peut-être, mais sans instillation préalable d’une bonne dose
de proportionnelle – histoire de faire risette à ses « alliés » écologistes
et centristes, au risque de conforter le Front national comme premier
parti de France —, cela pose problème et débat.
Le débat en question a eu lieu lundi matin à l’Élysée. Un bidule bien à la
façon hollandesque. À l’occasion duquel il aurait été décidé de ne rien
décider.
Comme souvent avec lui, brillant premier secrétaire du Parti
socialiste, impayable dans les blagounettes à destination des journalistes,
imparable dans la gestion des grands équilibres du parti fondé par François
Mitterrand, à Épinay en 1971, François Hollande est incapable d’agir, pour de
vrai ou pour de bon, dès lors qu’il s’agit de se frotter au mur, qu’il soit des
réalités ou des lamentations.
Ne lui en voulez pas, il est ainsi fait :
mou d’extérieur et d’hévéa de l’intérieur. Martine Aubry ne disait rien
d'autre.
Bref, même si comparaison n’est pas raison, François Hollande, c’est Guy
Mollet, entre alignement inconditionnel vis-à-vis des USA et de l’inquisition
européenne, affaissement de la gauche française, trahison du peuple en général
et de la classe ouvrière en particulier.
Tout cela a déjà été théorisé depuis
longtemps par Terra Nova, think tank du PS, soit le cerveau
d’appoint de l’hyperclasse dirigeante. Dans son dernier rapport, brillant, mais
d’une lucidité à se frapper la tête contre les murs, il était gravé dans le
marbre que les ouvriers n’étaient plus que variables d’ajustement salarial dans
la compétitivité mondiale.
« Mort aux pauvres ! », en d’autres termes.
Alors, quel avenir pour le PS ? Seppuku à coups de figues molles, ou
suicide en se jetant dans la machine à décambrer les bananes ?
Si la
droite a trahi la nation, la gauche, elle, n’en finit plus d’en faire de même
avec le peuple. Du coup, l’UMP pourra continuer à invoquer des mannes
gaullistes, mouvement désormais résiduel, mais dont les membres les plus
éminents sont désormais partis au FN ou à la pêche à la ligne depuis des
lustres.
Quant au Parti socialiste, il continue de tarbouiner avec la puissante
Allemagne ; vieille habitude, depuis les grandes années du siècle dernier.
François Hollande a parlé lundi soir. Moins de cinq minutes. Et pour
dire quoi ? « La ligne de conduite ne peut pas dévier en
fonction des circonstances… » Bref, il continue sa politique. Et
quelles que soient ses défaites, il est encore là pour trois ans ! Vous
avez dit autiste ?
Dimanche, avec ses 24 élus à Strasbourg, Marine Le Pen est devenue la « tante
d’Amérique », celle qui, à défaut d’avoir (encore) fait fortune,
semble voir désormais celle-ci sourire pour de bon à son mouvement…
Mais tout de même ! Quelle idée d’aller fêter à l’Élysée Lounge – un
restaurant chic au nom, certes, prédestiné, à quelques mètres du palais
présidentiel – cette victoire acquise dimanche soir ! Marine Le Pen
aurait-elle oublié que Nicolas Sarkozy s’est vu reprocher, cinq ans durant,
d’avoir fêté sa victoire présidentielle au Fouquet’s ?
On peut toujours
apprendre, même des erreurs de ses ennemis…
Nous ne répéterons jamais assez que droite et gauche qui nous gouvernent depuis toutes ces années, ne nous ont jamais satisfait, c est la raison pour laquelle les français ne cessent d alterner pensant toujours qu un sera mieux que l autre, et pourtant à chaque fois nous sommes de plus en plus déçus, par la politique qui est menée, par les décisions qui sont prises, rien ne change si ce n est en pire.
RépondreSupprimerNos politiques au lieu de se faire tout petit, de se faire oublier par moment, la ramènent en permanence, trempant tous, dans des affaires louches, dans des affaires sales d argent, dans des magouilles insupportables que les français qui ont du mal à vivre avec leur SMIC et joindre les deux bouts en fin de mois regarde avec honte.
Le FN a bien mérité sa victoire aux Européennes et les français seront de plus en plus nombreux à voter pour, et il en sera de même pour les élections en France.
Et ce n est pas les paroles déplacées du Jean Marie qui répond à des provocations et que c est dans se seul but qu on l interviewe lui (Provocations faites par des idiots qui feraient mieux de balayer devant leur porte),
Nos politiques UMPS ne sont plus aptes à nous gouverner, à gérer notre Pays
Il n y a que se remplir les poches qui intéresse ces messieurs de la politique.
Attendons avec impatience l arrivée du FN au pouvoir et peut être serions nous agréablement surpris.
La Normande
C est avec un immense plaisir que Nous Président André constate l élégance avec laquelle vous avez commenté cet article La Normande, vous n avez pas usurpé le Ministère de la Justice, il est très agréable de s entourer de personnes compétentes pour travailler en toute sérénité pour le bien de notre Pays.
SupprimerEspérons que notre visions des choses pourra apparaître le plus tôt possible.
André BERGERAC
L'analyse de la situation est bien faite :l'UMPS est moribond par sa faute.
SupprimerDurant des décennies, ces deux partis ont pratiqué la même politique et quand les Français, excédés par les uns votaient pour les autres, ils redonnaient la main aux mêmes, . Il n'y a que le sigle qui change.
Marine a en mains les cartes d'une autre politique mais saura-t-elle exploiter sa victoire aux européennes pour que le peuple vote massivement pour elle aux prochaines présidentielles ?
Saura-t-elle mettre en application toutes les bonnes idées qu'elle prône alors que ceux qui l'ont précédée ont eux aussi promis, promis, promis...sans jamais tenir ou pouvoir tenir.
Car, ne nous leurrons pas, il lui faudra se battre contre les ennemis de l'intérieur qui voudront préserver leurs avantages, leurs intérêts, les prébendes tirées de leurs fauteuils cumulés.mais il lui faudra aussi se battre contre les ennemis extérieurs et le plus puissant d'entre eux, c'est à dire la
finance. C'est là qu'ont buté tous les autres gouvernements.
Mais Dieu est grand et si nous le prions avec ferveur, peut-être l'inspirera-t-il et lui viendra-t-il en aide.
Salut à tous, les amis.
L'Indien.
La Ministre de la culture est fière de votre commentaire La Normande, vous êtes une collègue efficace et une précieuse collaboratrice.
SupprimerToute votre analyse de synthèse est juste. L article complet nous laisse bien voir la dans la MERDE (pour reprendre les termes d hier de notre Ministre de L Intérieur @) dont nous ont plongé tous nos politiciens anciens et actuels.
Nous croisons les doigts pour un renversement de situation au plus vite et des jours meilleurs pour l avenir.
Nicole PLEY
Quelque part, je remercie le PS d'avoir succédé à Sarko. Nous n'aurions jamais su jusqu'où il pouvait aller dans le désir fou de couler la FRANCE, la VRAIE FRANCE, celle que nous défendons toutes et tous ici ou ce qu'il en restait après le règne sarkozyste. Quelle aubaine j'ose avouer, car jamais autant de socialistes sont restés "sur le cul" au fur et à mesure du règne de celui qu'ils ont toujours considéré comme leur Sauveur ! C’est ce que j'ai entendu souvent lors de mes "promenades" en dehors de chez moi. Pour qu’un petit village très rouge vote bleu-blanc-rouge...avec Alliot, c'est dire la marche arrière impressionnante et impensable que ces gauchistes ont faite pour quitter leur voie socialiste et choisir la voie du seul parti capable de les conduire vers l'Espoir d'une France nouvelle, déparasitée... Quant au choix du restaurant retenu par Mme LE PEN, pour y fêter sa Victoire, ne m'y arrête même pas. Elle ne va pas jouer la Comédie d'aller dans un "boui-boui" pour faire plus près du peuple. Elle reste elle-même, elle aime les Valses de Vienne, moi aussi, elle aime les endroits où l'on peut "savourer" ce qui est servi à table. Moi de même, et vous aussi je suppose. J'aurais même participé à une "collecte" si elle avait été demandée, pour qu'elle puisse aller fêter sa Victoire bien méritée, là où sa sécurité était certaine et possible à organiser, afin de se protéger des « félouzs de la démocratie », et là où elle aurait aimé se trouver avec ses amis. "Mais tout de même ! Quelle idée d’aller fêter à l’Elysée Lounge " ! ! ! !
RépondreSupprimerEt pourquoi ne pas parler du restaurant à 425€ l'entrée où est allé granulé pour fêter sa victoire et notre défaite ? C'est bien plus cher qu'au Fouquet's !
martine aubry, alias tartine au brie, aurait préféré s'encanailler dans un boui boui, (aux morbaques d’or) puisque, selon ses propres dires, c'est uniquement avec une forte dose d'allochtones, autour d'elle qu'elle se sent vivante... (et un thé à la menthe)
VIVE MARINE LE PEN; à plus tôt que prévu pour relever et diriger notre beau Pays, celui de notre Enfance.
@
Une fois encore Merci à tous pour vos commentaires, oui @ nous croisons les doigts pour que cela puisse devenir une réalité, oui l Indien, nous espérons tous que dans le cas où elle serait élu elle saura tenir compte des erreurs de tous les prédécesseurs, et qu elle saura gérer se gros morceau que représente effectivement la Finance, oui La Normande vous avez raison d insister que depuis toutes ces années la politique menée a été la même pour servir leurs propre intérêts. Il faudra bien que tout cela change. Nous espérons tous le plus vite possible, La France et Les Français en ont assez de subir. BBR
RépondreSupprimerLe peuple de France commence à se réveiller,les petits monarques de l'UMP,les petits monarques du PS ont trahi la France et ont trahi le Peuple Français.
RépondreSupprimerLa 5"Ripoublique" vit ses dernières heures,trop salie par les dirigeants de l'UMPS et de leurs boîtes à outils de combines d'arrangements entre amis,de primes ...
Le peuple de France ne veut plus de cette France où le Peuple n'a pas son mot à dire,le peuple de France veut le changement et c'est pour cela qu'il a donné ses voix à Marine,mais le Peuple de France n'aura plus la patience d'attendre ,il réclame maintenant de mettre en actions toutes les belles paroles,la France doit sortir maintenant de ce système qui a tout fait pour la faire disparaitre ,oui l'Indien que Dieu vienne en aide à la France et inspire ceux qui veulent la sauver.
Fleur de lys.
Je me permets d en remettre une couche car je réfléchis toujours.
RépondreSupprimerUne fois n est pas coutume, chaque article nous démontre combien les dégâts sont profonds, et chacun d entre nous réalise à quel point tous nos politiciens se sont engraisser sur notre compte sans parvenir à redresser quoi que ce soit.
La France est devenu un gouffre dans tous les domaines, je dis bien tous les domaines :
Mauvais en économie extérieure, intérieure, (on a même plus le triple A) mais ça c est de la gnognote, i nous suffit de regarder nos chiffres et de les comparer (avec l Allemagne qui a perdu la guerre)
Mauvais sur l emploi, le chômage évolue toujours (on a pas vu la fameuse inversion)
Mauvais sur l Education Nationale (continuons à enseigner l Islam dès le CM1) on voit les conséquences avec le rapport PISA
Mauvais dans la Défense (on continue à envoyer nos soldats se faire tuer dans des guerres qui ne nous regardent pas
Mauvais dans les Finances qui ne pensent qu a accabler les français d impôts et de taxes
Mauvais dans la gestions des entreprises avec un Mondebourg qui a été mis rapidement hors concours pour mieux nous emmerder à l économie (les entreprises qui délocalisent, celles qui ferment avec des repreneurs potentiels fictifs come le reste, et le pacte de solidarité qui n a été que du vent pour mieux brouiller nos yeux.
Mauvais en matière de sécurité (davantage de meurtres, de cambriolages, de braquages), d accidents et de morts sur les routes, malgré les sommes colossales prélevées par le biais de procès verbaux plus fait pour remplir les caisses que pour réduire les accidents ( la baisse de l an passée ne fut qu un petit mirage
comme l avait été la baisse du chômage avec des fausses statistiques.
Archi mauvais en matière de Justice (avec des réformes de non sens, des privilèges accordées aux détenus, bafouant ainsi les victimes) avec un soutien du mariage gay qui n a pas fait l adhésion de la majorité des Français et obtenu par de la triche lors des votes a l assemblée.
Mauvais en matière de politiques étrangères, d agriculture (où il va falloir rembourser Bruxelles sur des trop perçus par nos paysans ou mal déclarés par notre Ministre, scandaleux) et de l écologie (avec les écotaxes et ses marches arrière)
Mauvais en matière de santé (avec des augmentations permanentes des cotisations, des tas de médicaments et soins non remboursés, les avantages aux étrangers CMU, AME)
Mauvais avec l Europe (nos prêts non remboursés, acceptation de toutes leurs décisions sans aucune contestation.
En revanche ils sont :
Excellent pour réduire le taux d épargne préféré des Français. ( livret A) mais aussi toutes nos épargnes avec des impôts, des RDS, et CSG
Excellent en matière d imposition et taxes pour arriver même à imposer les personnes âgées qui ne l étaient pas depuis de nombreuses années (sarkozy y a bien participé aussi avec la suppression des demi parts pour les veuves, la modification du quotient familial, hollande s est contenté de poursuivre cette belle aubaine)
Excellent dans l art de faire des beaux discours et des promesses non tenues
Excellent dans l art du Mensonge qu il considère comme souverain (hollande, valls cahuzac, taubira, sarkozy, copé) qui sont des spécialistes et se permettent de mentir effrontément sans aucune honte devant des millions de Français "Je suis intègre, je ne sais pas, je vous le dis dans les yeux"
Excellent pour lécher les Américains et l Europe, en revanche il a du mal à lécher l Allemagne dont il ferait bien parfois de s en inspirer ( Même Hillary Clinton a déclaré que si elle se présentait à la présidence de l Amérique, Angela MERKEL serait son modèle) Le granulé a beaucoup à apprendre. Son incompétence est naturelle chez lui.
S il pouvait lire TOUS ce texte et qu ils n en dorment plus de toute leur nuit, je serais un peu satisfaite.
Puisse Dieu nous venir en Aide et les prochaines aussi. ON Y CROIT.
La Normande
Ma chère Normande, je ne peux que vous féliciter par l excellence de vos deux commentaires dont le dernier me laisse sans voix. Que pouvons nous rajouter à toutes ces exemples concrets que vous nous citez. Nous constatons comme vous l ampleur des dégâts, et ce que subissent tous les français respectables que nous représentons dans sa grande majorité.
SupprimerL article a raison de souligner que le peuple est en colère et va se révolter, il y a trop longtemps que cela dure, et le titre du blog n est pas étranger à cela.
C est un plaisir de vous Lire, comme beaucoup d autres, mais la vous avez fait fort.
Olivier TREQUEL
Vous m épatez ma chère Normande, ce n est plus d une synthèse qu il s agit mais d une belle analyse complète, détaillée dans ses moindre recoins, et je pense que de nombreux lecteurs, même s ils ne mettent pas de commentaires, sauront l apprécier à sa juste valeur. Merci pour moi et pour eux.
SupprimerNathalie
En tant que Ministre de l Education Nationale, je vous note 10 SUR 10 pour cette dissertation sur la politique La Normande, vous avez effectivement tout détaillé pour éclairer tous les lecteurs sur la situation passée et présente. Nous apprécions. Merci.
SupprimerZ@vor
Mes sincères félicitations La Normande, je ne vous étonnerais pas en vous disant qu Alice est émerveillée par votre commentaire, Il est clair, net et Précis dans les moindre détails, faisant le tour de la tête à la queue, passant tous les ministères principaux en revue, y incluant l Europe dictatoriale et les anciens du gouvernement précédant. J ai honte d être gouvernée par cette bande d incapable.
SupprimerAlice
Chapeau La Normande, super rappel de la situation et comme le précise l Indien, excellent réquisitoire. Si l article attire l attention, tous vos commentaires sont sensés, et nous attendons tous un réel changement. La question est QUAND ?
SupprimerPensez vous que nous allons encore pouvoir tenir 3 ans de la sorte ? Pensez vous que cette horreur dont on ne veut même plus évoquer le nom, va céder sa place, dissoudre l Assemblée ? Trop lâche. On ne cesse de le répéter, la place est trop bonne pour la céder à d autres et la peur du FN l inquiète plus que l on croit, il fait même peur aux autres partis politiques. Il n ont pas fini de trembler et de lui chercher des poux pour chercher à l évincer. Mais Marine est une battante, elle va gérer. J y crois ferme.
Jean BOUVARD
Juste un tout petit commentaire, les amis, pour vous dégoûter encore plus (si cela était possible) du granulé qui pue car trop faisandé :
RépondreSupprimerCe type est un malappris sans aucune éducation. On ne lui a jamais appris chez lui la politesse et ce n'est pas au PS qu'il l'a apprise. Il est donc arrivé à l’Élysée totalement inculte et il nous en donne la démonstration chaque fois que l'occasion se présente.
Ainsi, quand il s'est rendu au Vatican pour être reçu par le pape (il espérait sans doute que les catholiques lui seraient reconnaissants d'avoir fait cette visite au souverain pontife), il a posé son cul mou dans le fauteuil avant même que le pape se soit lui-même assis.
Pour les commémorations du 6 juin, il reçoit à souper la reine Élisabeth en robe de soirée, son diadème de diamants sur la tête et rebelote, voila-t-il pas que ce gros inculte recommence : la souveraine ne s'est pas encore assise, que les fesses du gros mou sont déjà installées.
Il ne connait rien aux règles de préséance et il ne connait même pas l'étiquette de la cour d'Angleterre dont il reçoit la reine. Et il lui serre la main comme si elle était son pote du parti socialiste.
Allez ! dégage !
L'Indien.
Merci la Normande pour ce réquisitoire en règle.
SupprimerEffectivement l Indien, je m étais uniquement penchée sur la situation politique où nous ont menés ces incapables, j avais complètement fais abstraction de cette impolitesse notoire qui caractérise ce mou du Cul.
La Normande
Puisque nous sommes appelés à unir nos efforts, je me joints à vous LA NORMANDE, et à votre prière, en demandant:
RépondreSupprimer"Que leurs cucus les démangent, et que leurs bras soient trop courts pour qu'ils puissent se gratter".
Amen
@
Oui @ Unissons nous - l Oignon fait la Force .
SupprimerLa Normande
"Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c est bizarre" Il fut un temps ou lorsque je lisais un article du Blog avec quelques commentaires moyen j y passais 10 à 15 minutes, maintenant lorsque j ouvre l article, que je le lis avec tous les commentaires, je passe une heure, et encore comme je suis un peu maso, j y reviens pour voir la suite.
RépondreSupprimerNon je vais dire simplement que c est avec beaucoup de plaisir que je lis le blog en essayant d y participer, mais peut être pas autant que le font tous ces amis fidèles.
Je n oublie pas non plus tous les moments de rire et de détente.
Simon LAVILLE