ENNEMIS D HIER - AMIS D AUJOURD HUI

                         UMP :  LE STRAPONTIN VIDE.......

                                            LA PETITE INTRODUCTION DE BBR

     Nous en sommes bien là, sarkozy veut rassembler à n importe quel prix, et effectivement la formule magique ennemi d hier, ami d aujourd hui semble refléter la réalité de la situation.

     Que n avons nous pas entendu dire entre de villepin et sarkozy , que de critiques l un envers l autre, que d avis divergents sur la façon de conduire notre pays, toujours plus bas dans le chaos, et aujourd hui, on veut rassembler, s unir à nouveau sans tenir compte du passé, tellement l enjeu est important. 

      L image de 2017 se profile  à l horizon, et il y a des poids lourds au portillon. 

      Si lemaire profite de la situation sans rien demander, les autres qui ont déjà connu ce genre de débat pour l avoir eux même pratiquer, veulent des garanties pour l avenir - Pas fou les frelons - 

     Chez eux quand on parle de garantie, ce n est pas un achat chez Castorama, ce n est pas une clause d assurance  pour la voiture,  non ce rien de mieux que des postes clés dans le cas où il serait élu Président ce qui ne parait plus aussi sur que ce qu il veut bien le croire.

    Pour un ex président remuant, obtenir seulement 64.5 % à l élection de l UMP dont il veut changer le Nom, parait vraiment dérisoire, prouvant ainsi qu il ne fait plus l unanimité de jadis, et qu il aura des difficultés à convaincre à nouveau. 

     A force de nous mentir.......A force de s en mettre pleins les poches, ......A force d abuser de la situation et des Français, ils finissent par se lasser, se lasser de la politique et tous les politiciens, se lasser de toujours payer, se lasser de voir et subir autant d injustice......

     On dit que les Français sont des raleurs permanents , qu ils ne sont jamais content de ce qu ils ont, et qu ils veulent toujours changé (coulant ce qu ils n ont pas) mais cela fait des années qu ils changent, mais seulement entre la droite et la gauche si bien qu à l issue ils se rendent compte que c est la même chose (enfin je ne sais s ils s en rendent bien compte) car à chaque élection c est Marine et son FN fait peur, alors on en remet une couche, cette fois elle sera a droite, jusqu au nouveau ras le bol pour remettre la gauche en 2022.

     Français il est grand temps que vous réagissiez, c est de notre avenir qu il s agit, nos guignols actuels et passés se foutent de nous, ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS sous des airs de faux frères ennemis, sous des airs de tout nous promettre, de tout nous accorder. 

      Nous aurons toujours la même chose - c est à dire - RIEN  

      Je trouve l article ci-dessous très intéressant , mais ceci est un avis personnel


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      Le 1 décembre 2014

     Nicolas Sarkozy s’est attelé à la lourde tâche de rassembler les membres épars de l’UMP, ce grand cadavre à la ramasse, ce qui n’a rien d’évident. 

     Sitôt proclamé vainqueur, sans perdre une minute – ce qui est bien dans son style – et conformément à l’un des engagements qu’il avait pris pendant sa campagne – ce qui n’était pas écrit d’avance –, Nicolas Sarkozy s’est attelé à la lourde tâche de rassembler les membres épars de l’UMP, ce grand cadavre à la ramasse, ce qui n’a rien d’évident. L’heure n’est-elle pas venue, pour reprendre sa formule, de « jouer collectif » ?

     Le président tout neuf d’un parti qui l’est moins s’est donc empressé de tendre la main à tous ceux qui voudraient bien la prendre, et en particulier aux quatre anciens Premiers ministres issus de son mouvement. Rien de plus judicieux, de plus positif et de plus apaisant, en apparence, que sa proposition de constituer au sommet du supposé « premier parti d’opposition » une sorte de « comité des sages » dont ces quatre personnages, a priori qualifiés, expérimentés, respectables, en tout cas les plus anciens dans le grade le plus élevé, auraient été le noyau dur.

     Cette main loyale, amicale, généreuse – pourquoi riez-vous ? –, seul Dominique de Villepin, dans un grand élan d’abnégation et de pardon des offenses – vous riez encore ? –, a accepté de la saisir. Alain Juppé, François Fillon, puis Jean-Pierre Raffarin ont décliné l’offre de Nicolas Sarkozy, les deux premiers sans ménagements, le troisième en expliquant (ce qui n’est pas faux) qu’il siège déjà, de droit, en compagnie de ses homologues, au bureau politique de l’UMP et qu’en tout état de cause, il n’envisageait pas de donner suite à un tel projet sans savoir ce que seraient les missions et les pouvoirs de ce qu’un impertinent avait déjà qualifié de « comité des vieux cons » (sic).

     Le comité des vieux singes à qui on n’apprend pas à faire la grimace ne devrait donc pas voir le jour.

     On comprend bien les trois compères. La mariée leur a paru trop belle pour être honnête. Ils n’ont sans doute pas tort de prêter des arrière-pensées à un homme dont chacun pour ce qui le concerne a pu observer, apprécier ou subir le caractère retors, les manœuvres et les intrigues. Redoutant d’entrer dans son jeu, d’être neutralisés, manipulés, instrumentalisés, enrégimentés, asphyxiés par lui, Juppé et Fillon ont choisi de continuer à se poser comme ses concurrents et ses rivaux plutôt que de lui servir de faire-valoir ou d’être de nouveau ravalés au rang de « collaborateurs », Jean-Pierre Raffarin préférant pour sa part attendre et voir venir.

     Pourtant, par crainte de tomber dans un piège, les trois hommes commettent sans doute une faute.
  
     Comment pourront-ils justifier devant l’opinion, devant leurs électeurs, devant les militants, leur refus de coopérer avec celui qui, quoi que l’on pense de lui, est depuis samedi le président légitimement élu d’un parti auquel ils appartiennent et dont Alain Juppé lui-même fut un temps le président ? Que ne se sont-ils présentés contre lui s’ils estimaient devoir se dresser contre sa prééminence ?

     Peuvent-ils plus clairement montrer qu’ils se soucient comme d’une guigne des chances et du destin d’une entreprise collective qui passe après leurs ambitions et leurs rancunes personnelles ?

     Ne restent-ils à l’UMP qu’en raison de ce que vaut encore le label du mouvement, avec la ferme intention de savonner la planche à celui qui l’incarne désormais ?
     Est-ce une guérilla de plus de deux ans qui vient de commencer, avec les dommages directs et collatéraux qu’elle entraînera fatalement ?
      S’ils estiment la personne, le programme et la candidature de Nicolas Sarkozy incompatibles avec leur dignité, leurs convictions et leur idée de la France, la seule considération qui les retient n’est-elle pas la crainte, s’ils osaient aller jusqu’au bout et quitter la vieille maison, de cesser d’exister politiquement ?
     Il est un peu facile, n’ayant pas osé affronter l’ancien président de la République, de lui dire en substance : « Maintenant, débrouille-toi ! »

     À l’heure où la situation de la droite de gouvernement imposerait à des gens responsables l’union et le rassemblement, jouer la division tout en restant membre de l’UMP, n’est-ce pas jouer contre son propre camp ?

     Plus habile et plus élégant que ses aînés, Bruno Le Maire, sans rien demander pour lui-même, sans rien sacrifier de ses idées, et en obtenant des postes pour ses amis, a passé un gentleman’s agreement avec le président du parti qui reste le sien. C’est plus intelligent que de pratiquer la politique du strapontin vide.