MARSEILLE : LAMJED CE HEROS

                     MARSEILLE : LAMJED CE HEROS

                                             Lamjed, un héros poignardé qui "ne regrette rien"
                      Vendredi, il a frôlé la mort en défendant une jeune fille. Il témoigne

                                               LA PETITE INTRODUCTION DE BBR

     Oui il en existe encore, ils sont rare et méritent que leur courage soit publié, je regrette seulement que cette information importante à mes yeux ne l ait pas été à l échelon national.

     Bravo et Merci à Lamjed pour être intervenu au péril de sa vie, et heureux que ces jours ne soient pas en danger.

     On nous bassine tous les jours avec des informations dont on se passerait bien, parce que inutile , toujours les mêmes et qui ne changent rien devant la nullité exercée par nos politiques, et cette  action courage passe inaperçu.

     Ce héros dirais je a fait preuve d un courage que bien des personnes devraient prendre en  exemple,  car depuis longtemps, l individualisme aidant , plus personne n intervient y compris dans des cas graves comme le vivaient ses deux femmes à Marseille , comme la tourquennoise qui avait été violée devant tout le monde dans un métro de LILLE, dont voici le lien sur l article

http://pourquinousprendton.blogspot.fr/2014/04/viol-de-la-tourquennoise-la-honte.html

      Mais des cas comme ceux là, il en existe plein, et ils ne sont pas communiqués, ou tout juste localement car  nous serions impressionnés et effrayés par le nombre.

     Alors  que peut on dire , s agit il de lâcheté, de la peur d agir, de prendre des coups, peur des représailles, des doutes quand à la scène (certains auditeurs de Radio bleue Provence) disaient hier qu ils étaient déjà intervenus sur ce genre de cas et qu à la fin c était eux les responsables, la victime connaissait son agresseur, ne déposait pas plainte  et eux étaient accusés de coups et blessures ayant tapés l agresseur...

     Comment peut on assisté a de telles scène en étant spectateurs, à regarder ce qui se passe sans bouger, sans intervenir, sans même crier, sans appeler la police, du secours, il y a temps de possibilité pour mettre en fuite des agresseurs et ainsi protéger un peu la victime...

Pourquoi et comment en sommes nous arrivés là  ?

    
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     Si la jeune fille que Lamjed Chakroune a défendue n'a pas été défigurée, elle le doit au courage de ce jeune homme de 26 ans, de nationalité tunisienne.

 

     Lui gardera à vie les cicatrices de ce tragique épisode. "Vendredi en fin d'après-midi, j'attendais mon bus sur le boulevard Michelet, tout près de cette fille que j'avais déjà croisée plusieurs fois. Elle m'a demandé une cigarette. Je lui ai donnée et ensuite j'étais au téléphone avec l'un de mes cousins qui devaient me rejoindre", racontait-il hier depuis sa chambre d'hôpital.

 

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     "J'ai vu ces deux types arriver. Ils l'ont coincée dans un coin, ils lui parlaient un peu en arabe, un peu en italien. Ils lui ont demandé des cigarettes, puis du shit. Comme elle n'avait rien, l'un a dit à l'autre de sortir son couteau pour la balafrer au visage. Là, je suis intervenu, je leur ai dit d'arrêter, qu'il y avait des caméras et que les flics allaient arriver. Ils ne m'ont pas calculé et ont mis des gifles à la fille. Alors j'en ai repoussé un, je l'ai fait tomber au sol mais je ne l'ai pas frappé."

                    "La grosse lame m'a touché au torse"

     "Quand j'ai vu qu'il sortait un gros couteau de son sac, j'ai flippé et je suis parti en courant vers la sortie du métro au rond-point du Prado. Je me défendais comme je pouvais en envoyant les pieds vers eux pour qu'ils ne me poignardent pas au cœur ou au visage. Soudainement, j'ai senti une grosse douleur au mollet, l'un des deux venait de me toucher. J'avais beaucoup de mal à tenir debout, mais j'ai réussi à saisir une chaise d'une pizzeria et à les frapper avec."

  les deux suspects écroués - nient tout bien sur 

     "Malgré cela, celui qui avait la grosse lame m'a touché au torse juste à côté du cœur, mon poumon a été atteint. Et son copain m'a planté à l'épaule", décrivait calmement ce jeune homme, auto-entrepreneur dans le bâtiment arrivé en France en 2006, qui déplorait le fait que "tout ça s'est passé sous les yeux d'une vingtaine de personnes qui n'ont rien fait.

On aurait cru qu'elles étaient au cinéma en train de regarder un film".

 

      Un film qui avait tout pour tourner au drame puisque le jeune homme a été transporté à la Timone dans un état très critique.

 

     "J'ai finalement réussi à attraper le gros couteau et je suis allé m'asseoir. Des fontaines de sang sortaient de mes plaies, personne n'osait m'approcher. Seul un jeune m'a donné un t-shirt pour appuyer sur la blessure de ma jambe. Là, j'ai cru que j'allais mourir..."

 

     Les médecins de la Timone ont sauvé Lamjed de cette fin qui se profilait. "Ma famille, notamment en Tunisie, m'a engueulé d'avoir pris autant de risques, et la jeune fille que j'ai défendue s'est excusée mais elle n'y est pour rien et je ne regrette rien. Je me serais senti coupable de n'avoir pas réagi..."

                                                           Il sera honoré

       Hier, Yves Moraine, le maire des 6e-8e nous a fait part de son intention de remettre une médaille d'honneur à Lamjed.

 

     Il sollicitera aussi Jean-Claude Gaudin afin que le héros reçoive celle de la Ville. "Il faut valoriser ce type d'actes de courage car beaucoup de gens détournent le regard, et mettre à l'honneur aussi ce jeune Tunisien afin que ceux qui voudraient récupérer politiquement ce fait divers sachent que non, tous les immigrés ne représentent pas un danger. La preuve..."