HOLLANDE "LA DÉCHÉANCE"

                 

                HOLLANDE - LA DÉCHÉANCE

     François Hollande a été élu parce qu'il n'avait pas été lu. Dans le fouillis de ses promesses électorales, l'essentiel était dissimulé dans moins de dix propositions qui, sans prévenir, vous fondent une démocratie plus qu'à demi-populaire et une société différente et d'essence totalitaire que vous n'avez pas voulue.

     Les socialistes avaient nié la crise mondiale, pour eux simple conséquence du capitalisme à laquelle il leur serait facile de remédier. L'expérience les a obligés à la reconnaître. Ils avaient promis de la surmonter par des remèdes miracles qui relevaient plus de l'incantation religieuse que de la science économique : le miracle n'a évidemment pas eu lieu.

     Les Français ne voulaient pas changer de société, mais de dirigeants. Ils ont cru qu'ils n'avaient pas d'autres moyen de le faire, le 12 mai 2012, que de voter Hollande, sans comprendre qu'en choisissant un socialiste de la promotion la plus incompétente et la plus sectaire que l'ENA ait produite, la Voltaire, ils portaient au pouvoir le socialisme le plus archaïque qui soit, successeur en droite ligne idéologique du stalinisme et du maoïsme.

     Ce 12 mai est un accident de l'Histoire. Les députés socialistes, dans la foulée, ont profité de l'effet de surprise pour imposer non des solutions à la crise qu'en réalité ils n'avaient pas, mais des réformes de la société dont personne ne voulait, excepté quelques lobbies de déjantés du sexe et de l'éducation nationale.

    Mais les citoyens se sont ressaisis. Depuis l'été 2012, tous les sondages et toutes les élections partielles comme nationales prononcent autant de sanctions contre les bouleversements introduits dans leur vie familiale et l'injuste punition fiscale qui leur est imposée.

     Tous les présidents de la République depuis de Gaulle ont tenté avec plus ou moins de succès de réformer la société française pour l'aider à s'adapter au monde moderne. Seuls les socialistes veulent changer de société, remplacer la société française non conforme et réfractaire à leur idéologie archaïque et réactionnaire par une société importée d'Afrique qu'ils croient plus malléable, plus docile et plus communautariste, donc qui serait par nature plus prédisposée au socialisme.

    Tous les présidents ont d'une manière ou d'une autre consulté les Français quand il s'agissait de changer la République. Depuis de Gaulle qui consulta les Français par référendums pour la séparation des départements algériens ou la modification des pouvoirs publics par la décentralisation et la réforme du Sénat (sur ce dernier point la réponse ayant été négative, il est parti aussitôt) la Constitution a par exemple été modifiée 24 fois. Même Mitterrand a réuni le Parlement et procédé par référendum pour faire approuver par le peuple français les Accords sur la Nouvelle-Calédonie.

     Hollande et les socialistes, eux, veulent bouleverser notre pays à la sauvette et contre son gré.

     Hollande est un imposteur ; pire, un usurpateur. Les Français sont en état de légitime défense et devraient le chasser car un pouvoir qui se prétend démocratique n'a pas le droit ni la légitimité pour agir sans mandat du peuple. Cela parce que détenant tous les pouvoirs, présidence, assemblée, sénat, comité économique et social, provinces, le pouvoir s'il ne veut pas passer pour la dictature qu'il est déjà à demi devrait être d'autant plus soigneux des désirs des citoyens qu'il sait l'avoir élu par erreur et être contre lui, à 84 % selon un récent sondage sur lequel C dans l'air a lourdement insisté il y a une quinzaine de jours.

     Les Français qui ont élu Hollande l'ont en majorité fait pour qu'il fasse ce que Sarkozy n'avait pas commencé ou pas terminé. Ils ne l'ont pas élu pour son programme-bouillie-pour-chats, ni pour avoir la bande d'incompétents sectaires qu'il a mis aux commandes, les Peillon, Taubira et autres Montebourg.

     Ils ne sont pas non plus convaincus que le quinquennat précédent est seul responsable des échecs à répétition des actuels président et gouvernement, malgré le matraquage médiatique orchestré dans ce sens par le pouvoir, et ils n'ont pas voté pour que ce dernier passe le plus clair de son temps à faire la chasse aux spectres en consacrant une énergie folle à rouvrir des dossiers clos depuis longtemps sur de vieilles affaires concernant Balladur ou Sarkozy, dix fois jugées, dix fois classées sans suite faute de preuves.

     En deux ans, les socialistes ont aggravé la situation de la France dans tous les domaines, même le sociétal. C'est un fait, pas une supposition qu'il faudrait démontrer en mettant tout le monde sur écoutes pour tenter de démontrer les accusations portées contre d'anciens ministres ou présidents. Mais les faits, la réalité, les chiffres, la volonté des Français, c'est ce qui fait peur aux socialistes coincés dans leur idéologie réactionnaire et vieillotte, abandonnée partout en Europe et presque partout dans le monde et notamment par ceux qui en furent les symboles comme la Chine, le Vietnam, Cuba, l'Allemagne de l'Est, la Russie.

   Ont-ils reçu mandat pour changer notre société, la fliquer, l'opprimer, la fiscaliser à outrance ?

     Non, c'est évident. C'est pourtant ce qu'ils font avec leurs petits kapos de la justice, des droits des minorités, de l'économie, de la culture, de l'éducation : Taubira, Belkacem, Montebourg, Filipetti, Peillon  et Hamon. Doctrinaires constipés, menteurs, avides de pouvoir et de fric.

     On voit de plus en plus s'opposer le pays légal du pouvoir en place et le pays réel des Français appauvris et exaspérés.

     Certain désespèrent, "les Français sont des veaux" disent-ils, parodiant de Gaulle. Mais ils ont tort, il est vrai que les socialistes sont armés pour utiliser toutes les ficelles que le pouvoir leur donne afin d'étouffer la volonté populaire, mais ils ont tort. Lorsque la volonté populaire n'arrive plus à se faire entendre, lorsqu'une manifestation réunissant plus d'un million de citoyens est réprimée par un ministre de l'Intérieur bouffi de suffisance et d'incompétence, lorsque les pétitions de centaines de milliers d'autres citoyens sont mises au panier par le fâcheux président du CESE, le peuple sait toujours inventer de nouvelles formes d'expression et de révolte, et si ça ne suffit pas, il sort ses faux, ses piques et ses couteaux, pend les nobles et les politiciens aux balcons et aux réverbères. Il finit toujours par réagir.

     Certes, la gauche va, pour se maintenir en place, utiliser tous les leviers à sa disposition. Elle aurait tort de ne pas voir que, si elle se radicalise, si elle tente l'aventure de la dictature, si elle ne se réforme pas elle-même avant de réformer la France, elle sera éradiquée ou contrainte au suicide.
     Qu'elle commence donc par chasser son président si elle veut avoir une petite chance de survie.