LE "NON" DU PS POUR LA RETRAITE A 62 ANS

   CHRONIQUES DE LA BROUSSE CALÉDONIENNE.

             Avec quelques superbes rappels

          EUX - BIZARRE COMME C EST BIZARRE

     Un peu hors circuit internet pour cause de "hors zone", car de nombreuses régions de France ont encore des zones non couvertes, je reçois télévision et internet par intermittence et très faiblement.

     Une photo vieille de quatre ans attire mon attention : on y voit Ayrault, Royal, Désir, Aubry et Hamon défiler en brandissant une banderole "Non à la retraite à 62ans", une proposition de Sarkozy.

     Protester était doublement idiot, mais pas de nature à arrêter des socialistes. D'abord parce que l'âge légal de départ à la retraite était de 65 ans, 60 ans n'étant que le droit de déroger à cet âge légal à condition d'en faire la demande. Ensuite parce que s'ils avaient laissé Sarkozy subir le mécontentement populaire suscité par cette réforme en la laissant passer, ils n'auraient pas eu, eux, à assumer deux ans plus tard un déficit des caisses de retraites beaucoup plus lourd et un mécontentement populaire beaucoup plus grand.

     Par contre, voir quatre repris de justice et une ivrogne (déjà trois cures) défiler au nom du PS me fait toujours rire : comment un parti politique qui compte autant de pourris dans ses membres les plus hauts placés peut-il encore séduire 20 % des Français et prétendre incarner la morale en politique ?

                                                    NÉPOTISME ET COPINAGE PS 

     Il ne faudrait pas croire que les élus socialistes sont les seuls à se goinfrer avec l'argent public. Leurs familles aussi !

     Le service communication du Conseil régional Midi-Pyrénées a annoncé l'embauche de Jérémie Martin, fils de Philippe Martin, l'un des ministres de l'écologie du gouvernement Ayrault, et comme ce pauvre petit avait besoin d'un collaborateur, on lui a collé comme adjoint le fils de Kader Arif, le ministre des Anciens combattants (ceux du FLNA sans doute ?).

     Quelques semaines avant, c'était Salomé Peillon qui avait été embauchée comme chargée de mission culturelle par l'Ambassade de France en Israël. Une seule explication à cette embauche : les compétences en Yiddish de la gamine.

     Quant à Thomas Le Drian, fils du ministre de la Guerre, il a été embauché comme directeur par la Société Nationale Immobilière (275 000 logements en gestion, 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Cet élève médiocre fraîchement sorti d'une école de commerce de seconde catégorie était sans doute éminemment qualifié pour le poste !

     Et Clémentine, la fille de Martine Aubry, a été embauchée comme administrateur du Musée du Louvre, en charge de l'auditorium.

     On ne pointe pas à Pôle emploi quand on est fils ou fille de notable socialiste, ce serait vulgaire, on fait appel au carnet d'adresses de papa ou maman. On peut ainsi faire bonne figure dans la haute bourgeoisie et y chercher le conjoint friqué qui assurera les lendemains qui chantent.

     Dès que l'on met le nez dans le milieu du socialisme affairiste, on croit rêver ! Par exemple, Brice Gayet, excellent chirurgien et père de Julie possède un joli château à Berrac dans le Gers. C'est son droit, ses revenus professionnel étant ce qu'ils sont. Ce qui est plus bizarre, c'est qu'une amie de la famille Gayet, Martine Aubry (qui a été fonctionnaire toute sa vie) voulait acheter elle aussi ce joli château. D'où tient-elle sa fortune ? 
 

                              LE CLAN HOLLANDE - GAYET - CAHUZAC (tiens, tiens...) 

     François Hollande connaît bien lui aussi Brice Gayet, militant socialiste qui fut membre du cabinet de Bernard Kouchner, et Brice est très copain avec son collègue chirurgien Jérôme Cahuzac (chirurgie viscérale avant de passer à la chirurgie esthétique), un proche de Hollande dont le frère Antoine était le directeur d'une filiale de HSBC spécialisé dans l'exfiltration de capitaux. Quand Jérôme s'est fait prendre la main dans le sac de son compte suisse, EDF a été priée de vite retirer Antoine du milieu bancaire afin de le blanchir et lui a trouvé un poste de directeur de l'une de ses filiales, à un salaire identique à celui de HSBC.

     Le clan Hollande, Gayet, Cahuzac a opté pour une solution de type tribal : pour sauver le clan menacé par un scandale, on sacrifie celui qui souffrira le moins de la punition, un très vieux qui fera le minimum de prison, ou un ou deux mineurs qui y échapperont en raison de leur âge ou encore un qui a les moyens d'encaisser une courte peine sans grand risque pour sa carrière.

     C'est ainsi que Jérôme a été sacrifié et a écopé, outre l'opprobre publique, de trois mois de suspension de l'exercice de la chirurgie par décision de l'Ordre des médecins. 

     Une lourde peine comme on le voit ! L'opération étouffoir a réussi, depuis on ne parle plus ni des millions d'euros de Cahuzac, ni de son frère Antoine, ni de la fortune de gens qui peuvent envisager de débourser deux ou trois millions d'euros pour se payer un château après vingt ou trente ans de carrière dans la fonction publique avec probablement des comptes en Belgique ou en Suisse qui ne seront recherchés et auscultés que si un employé de banque indélicat se fait payer par Médiapart pour donner une liste de clients. 

     Comme par exemple Yamina Benguigui, ex-ministre du tourisme, et ses 450 000 euros planqués dans une société fictive immatriculée à Bruxelles.

                                                                   SOUKH A GHARDAIA

     Il y a une révolution dont on parle peu en France parce qu'elle met en porte-à-faux les convictions de la Boboïe socialo-marxiste, c'est celle du peuple premier algérien, les Berbères, contre les colons arabes qui dominent la côte méditerranéenne et tiennent le pouvoir d'une main  de fer à Alger. 

     Il y a eu des morts à Ghardaïa et la ville est assiégée par l'armée algérienne : peu d'échos dans la presse française.

     Il est évident que les Berbères tentent de profiter de la pourriture de l'État algérien au plus haut niveau pour tenter de reprendre au moins ce Sahara que de Gaulle n'aurait jamais dû donner à l'Algérie quand elle est devenue indépendante. 

     Et cela à l'occasion d'un référendum d'une exceptionnelle illégalité puisqu'il entérinait la décision de trois départements français de décider de leur appartenance ou non à la République soi-disant "une et indivisible".

     La Corse, l'Alsace-Lorraine, les Pyrénées- Atlantiques, la Bretagne ont là un précédent constitutionnel qu'elles pourraient revendiquer un jour si - l'État français étant resté socialiste et la France plongée de ce fait dans une misère extrême à la nord-coréenne où à la cubaine -, elles décidaient de prendre leur indépendance où de rejoindre l'une l'Italie, les autres l'Allemagne, l'Espagne ou le Pays de Galles et l'Irlande.

                                        SIMULACRE DE DÉMOCRATIE A NOUMÉA

    Dans une autre province française, la Nouvelle-Calédonie, une partie minoritaire de la population réclame l'indépendance. Un référendum doit avoir lieu entre 2014 et 2018 et le corps électoral appelé à voter a été défini par le Parlement français en 2007. 

     Ne  seront appelés à voter que les  personnes présentes sur le territoire en 1988, plus celles arrivées entre 1988 et 1998 dès qu'elles ont atteint 10 années de présence continue. Elles étaient inscrites sur un "tableau annexe", puis transférées sur une "liste spéciale" dès qu'elles atteignaient dix années de présence, à condition qu'elles s'inscrivent et qu'une "commission administrative spéciale" ait validé leur demande.

    En 2007, les 809 parlementaires français réunis à Versailles ont pris leur décision sur la base de ce fameux "tableau annexe". Or, le président de la Ligue des Droits de l'Homme de Nouvelle-Calédonie, Elie Poigoune, a eu la malencontreuse idée de demander à l'administration française communication de ce fameux tableau annexe et là, surprise on lui aurait répondu qu'il n'a jamais existé, l'Etat s'étant contenté de fournir une liste générale des électeurs arrêtée à février 1998 qui exclut les électeurs inscrits entre février et novembre 1998.

    En 1998, c'est au gouvernement Jospin qu'il incombait de faire dresser ce "tableau annexe".
S'il ne l'a pas fait c'est une faute politique d'une extrême gravité de la part des socialistes qui depuis 1981 n'ont fait que jeter de l'huile sur le feu en Nouvelle-Calédonie.

    Le Comité des 24, qui suit l'évolution des territoires inscrits sur la liste de décolonisation de l'ONU, est venu récemment en Nouvelle-Calédonie. Il n'a pu que constater la confusion qui règne sur la composition du corps électoral et a reporté la remise de son rapport à juin prochain pour laisser aux autorités locales le temps de s'expliquer tant sur l'existence ou non de ce tableau annexe 

"car celui-ci représente un élément fondamental de l’Accord constitutionnel de Nouméa. Où est passé ce tableau  ou comment expliquer son absence ? Sans cet éclaircissement politique et médiatique, c’est le processus démocratique qui est en danger" 

estime la LDH-NC, que sur les mesures à prendre pour réparer cette grave faute politique.

     En effet, le vote du Parlement en 2007 ne serait plus valable s'il a été fondé sur la prétendue existence d'un document qui en réalité n'existait pas, et les décisions de la Commission administrative spéciale qui chaque année a validé des décisions basées sur ce même document n'ont plus de valeur.

    Une belle pagaille en perspective qui pourrait déboucher sur un conflit armé en Nouvelle-Calédonie, bravo les socialistes, tous les records d'incompétence sont battus !!!